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mardi, 21 juin 2011

Yoga?? Vous avez bien dit yoga??

Ce matin, encore au rythme des vacances (coucher tôt et lever tôt – oui c’est pas usuel mais dans un pays qui n’a pas l’électricité partout c’est assez normal), je me suis levée pour aller… à mon cours de… yoga !! Mais oui mais oui. J’ai bien espéré qu’il pleuve pour pouvoir rester au lit 2 heures de plus mais non…

 

J’ai donc pris sur moi pour aller dans un endroit plein d’inconnus (on est timide ou on ne l’est pas) et j’ai pris ma première leçon de yoga.

Pour la petite histoire, le yoga ne m’a jamais tentée. Mais alors pas du tout. J’ai essayé de m’inscrire à Pune (au centre Iyengar) mais leurs tracasseries administratives m’ont vite soulée. En arrivant à Mumbai, j’ai commencé l’aérobique dans un gymnase de lycée. C’était sympa mais au bout de 6 mois, mon élan s’est brisé avec les vacances. Depuis j’ai cherché, cherché à faire du sport. En vain. Pas de sale de squash, ni de badminton (il faut être membre d’un « club »), pas de salles de gym avec du step, et une grosse chute à cause d’une racine a interrompu mes aspirations de joggeuse.

J’ai alors eu cette puissante réflexion : si on ne peut faire aucun exercice à Mumbai à part le yoga c’est qu’il y a une raison (problème d’espace) ; ça doit être un signe.

Trouver un cours de yoga n’a pas été facile non plus. Tant qu’à faire du yoga, je voulais sociabiliser et pas avoir un prof à domicile.

Et puis quel yoga ?? Après des recherches hasardeuses, j’ai opté pour le Ashtang Yoga. Pourquoi ?? Parce que ça s’appelle aussi « Power Yoga ». Stupide raison mais bon…

 

Donc voilà, ce matin j’ai appris que c’est un yoga qui se base beaucoup sur le soufflé et j’ai fait mes exercices comme une grande – au début la prof était surprise/inquiète que je n’ai jamais fait de yoga du tout mais je m’en suis plutôt bien sortie !!

Donc voilà, je fais du yoga 2 fois par semaines, de bon matin, à 5 minutes à pied de chez moi, et nous sommes deux dans le cours, c’est super sympa !!

On verra combien de temps je tiens ;)

vendredi, 03 juin 2011

Voyager avec un Indien relève de l’exploit !!

Note : ces quelques remarques relèvent d’expériences personnelles et d’échanges et si c’est très général, je pense que c’est assez vrai. On peut certainement en dire aussi beaucoup sur les Français qui voyagent…

 

D’abord, choisir la destination. L’Indien n’est pas un explorateur dans l’âme et il préfèrera éviter les contrées inconnues – si des parents, des amis y sont allés (ou mieux y vivent), c’est préférable.

 

Ensuite, le visa. Les Indiens ont besoin d’un visa pour aller à peu près partout. Et si dans la plupart des pays la procédure n’est pas trop compliquée – d’autant que la plupart des Indiens sous-traitent à des agents, gérer le temps pour faire le visa n’est pas facile facile. Comme pour tout, attendre la dernière minute est préférable.

 

Une fois sur place, la question primordiale va être celle de la nourriture. Pour peu que l’Indien soit végétarien et c’est la débandade… Sinon on est bon pour se faire tous les restaurants Indiens, voire Chinois, qui croiseront notre route. L’Indien n’imposera pas à l’autre de partager son dîner, puisque de toute façon, manger c’est manger – faut vraiment être Français pour penser que le dîner est davantage un moment de partage que de remplissage de panse.

 

Très récemment, mon Indien à moi m’en a fait une bien bonne. Aillant obtenu en un temps record son visa (soit 4 jours avant le départ), il a regardé la météo sur Internet, découvert que c’était le début de la mousson là où on allait – si si, on avait regardé avant et décidé que même si les pluies commençaient ça ne devrait pas gâcher le voyage (apparemment il a dû oublier…). Il a quand même soumis l’idée qu’on change de destination. Ou au moins que j’appelle ma pote là-bas (si si, même si elle est en vacances dans la campagne vietnamienne, elle a bien accès à facebook non ?) pour qu’elle me dise la météo. Une semaine à l’avance… Si je l’avais pas, je devrais l’inventer…

mercredi, 01 juin 2011

Apprendre l'hindi... Débattre de la jungle...

Je me suis mise activement à l’Hindi il y a 2 mois (initialement, j’ai pris 30 heures de cours).

Mon prof est un vieux tromblon sympathique (parfois irritant mais d'une patience exemplaire).
L’apprentissage ne va pas sans heurt… Pour commencer, j’ai un gros faible pour la grammaire. C’est comme ça, il faut que je comprenne pourquoi la phrase se construit de cette manière et pas d’une autre.

Mon prof voit les choses de manière différente : « Pourquoi c’est comme ça? » « Parce que c’est comme ça. »

Fatiguée de batailler, j’ai pris une méthode et commencé à apprendre de mon côté. Et voilà comment hier, nous avons discuté d’une forme plurielle particulière et qu’il a découvert la construction « oblique » avec les postpositions.

Passons.

La grammaire, c’est donc pas son truc. Non, c’est plutôt les proverbes son truc.

Il m'a enseigné la semaine dernière « jangal mein, mangal » (traduction littérale : « dans la jungle, y a du bon » et traduction plus approchante : « même dans le chaos, il y a de l’espoir (quelque chose de positif) ». Je me suis dit que ça pouvait se réutiliser, genre si je vois un beau présentatoir dans un magasin fouillis (ce qui est à peu près le cas partout). J’ai donc décidé de retenir le proverbe.

Je l’ai fièrement sorti à mes collègues, qui m’ont regardée, interloquées.
Ca a un double-sens, sexuel évidemment (ma collègue m’a quand même sorti que ça voulait dire : « là où il y a du vide, on peut remplir »)…

 

Quand il est arrivé hier avec son bouquin spécial proverbe, j’ai dit stop. D’abord je les connais déjà pas en anglais et ensuite c’est pas ça qui va m’aider à parler hindi !! Même si il faut avouer que culturellement c’est super intéressant vu qu’on a des proverbes comme : 

  • Qu’est-ce qu’un signe connaît du goût du gingembre ?? à On en peut pas apprécier ce qu’on ne comprend pas.
  • Les tambours sonnent mieux de loin. à On a tendance à vouloir ce qu’on n’a pas. (De manière plus littérale, je dirais qu’en effet, les tambours sonnent mieux de loin.)
  • Vivre dans l’eau et être ennemi du crocodile n’est pas bon.
  • Une petite graine de cumin dans la bouche du chameau. à Une trop petite quantité pour un grand besoin.

Sinon, avec l’Hindi, je m’accroche!!

 

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