Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 02 août 2011

Mimi chez le coiffeur

Comme d’autres choses (le dentiste, la gynéco), le coiffeur en Inde, j’étais pas confiante… Mais bon, les cheveux ça repousse, ça vaut le coup de prendre le risque… Et voilà comment je me suis retrouvée, à Pune, dans mon petit salon, Gazelle (véridique !). La coupe était bien, le prix aussi (500 rs, soit à peu près 10€ – sachant qu’à Paris, je paye minimum 50€, et j’ai un supplément cheveux longs !).

 

Et puis j’ai déménagé à Mumbai et je me suis laissée pousser les cheveux – quel coiffeur choisir ?? Heureusement, j’ai rencontré Emilie qui m’a amenée dans son salon, E… J’ai bien aimé la coupe et le prix  (650 rs, soit à peu près 10€, avec le taux de change qui fluctue).

Jusqu’au jour où je me suis dit que je méritais de me détendre et décidai de m’offrir un massage de la tête. Bien m’en a pris… Un jeune mec s’approche, complètement nonchalant, limite débraillée, en traînant des pieds. Je me raisonne, me rappelle que les Français jugent souvent à l’apparence et que ce n’est pas bien. Le type ne parle pas anglais ce qui est bizarre dans ce genre de salon et dans le quartier. Avec ses 3 mots, il arrive quand même à me poser des questions déplacées. Et puis tout le massage, c’est regards « langoureux » dans le miroir, vibrations « sexuelles » (notamment quand il m’enfonce les doigts dans les oreilles) pour terminer en beauté avec un massage du bras où il commence à me toucher le sein. Raté pour la relaxation…

 

J’ai donc fini par détester ce salon, avec ses employés pervers. En plus c’est toujours plein de monde, la musique de la chaîne en pleine compétition avec celle de la télé et puis y a en permanence un matelas de cheveux parterre et les cheveux morts, ça me dégoûte (chacun son truc !). Alors, même si je suis pas chauvine pour deux sous, j’ai décidé de tenter l’ « expérience française » chez B…

J’entre, le salon est grand, lumineux et bien agencé. Pendant que je me fais laver les cheveux, le fauteuil me masse le dos et les jambes. Je n’ai aucune idée du prix mais déjà je sais que ça vaut le coup !

Ma coiffeuse arrive, je lui explique ce que je veux. Parenthèse : le vocabulaire du coiffeur (faire les pointes, dégrader etc.) a pour moi été le plus difficile à apprendre, ptêt parce que ce sont des mots que je n’utilise que deux fois par an ?? Bref j’arrive quand même à me faire comprendre… Et puis elle me demande d’où je viens et elle a un hoquet de surprise. J’imagine que c’est parce que la marque est française. Mais non, ma coiffeuse est française !! Seconde parenthèse : j’ai toujours eu en horreur le coiffeur ; étant une personne timide, l’idée d’aller dans un salon et de devoir faire la causette pendant une heure à un inconnu, m’a toujours maintenue à distance du coiffeur, où je ne suis allée seule qu’une seule fois, l’année dernière. J’ai plus de confiance pour affronter l’épreuve si je suis accompagnée – hommage à mon frère qui a assumé cette corvée pendant des années !

Et là, pour la première fois de ma vie, j’ai papoté pendant une heure, de l’Inde, des mecs tout ça…

Parce qu’elle était expérimentée, j’ai payé 1 850 Rs (soit environ 30€), pas si cher payé pour me donner le goût du coiffeur !

jeudi, 21 juillet 2011

Recette: Saucisse de Goa aux pommes de terre et aux oignons

Moi qui ai réussi à planter 2 préparations de gâteau au chocolat Asa (j’ai quand même réalisé l’exploit de les faire carboniser de l’intérieur – apparemment j’ai des trucs à apprendre de mon four), je me suis lancée, soyons fou, dans la préparation de « saucisses de Goa ».

 

inde,cuisine,saucisse de goa,goa,oignons,pommes de terrePour la petite histoire, j’ai déjà merdé la préparation une fois. Un truc horriblement épicé, j’ai fini par tout balancer à la poubelle.

 

Mais je persiste et signe.

Alors voilà, pour les handicapés de la cuisine comme moi, il faut (pour une personne qui a bien faim et qui adore la recette – je ne désigne personne, surtout pas moi – ou pour 2-3 personnes en apéritif) :

 

§          Un paquet de saucisses tout prêtes (nan nan rigolez pas !), soit à peu près 200 gms.inde,cuisine,saucisse de goa,goa,oignons,pommes de terre

PS : Y aussi une option pour les faire soi-même : http://www.bestgoadeals.com/Goan-Sausages.html (contenu des-dites saucisses: porc, vinaigre, ail, sel, épices (Piri Piri masala, piment rouge, cumin noix, turmeric, cannelle etc.), gingembre).

§          2 gros oignons

§          3 grosses pommes de terre

 

1.       Faire revenir les oignons et les pommes de terre dans de l’huile.

2.       Quand c’est presque prêt, retirer la peau des saucisses – ah ? ça paraît évident ?? Je crois que c’est ce qui a fait foirer ma préparation la première fois !!

3.       Faire revenir les saucisses 5 minutes avec le reste en remuant.

 

PS : On peut toujours rajouter des épices mais là, je ne peux pas aider…

 

Et paf !!

inde,cuisine,saucisse de goa,goa,oignons,pommes de terre

 

 

lundi, 18 juillet 2011

Histoires yoguiques... 4

Discussion avec une copine à propos de l’Ashtanga Yoga:

 

Elle : Tu sais qui l’a fait connaître ??

Moi : Sri. K. Pattabhi Jois ?? (ci-dessous)

Elle : hein ??? Qui ça??

Moi : Bah Sri. K. Pattabhi Jois (avec une prononciation approximative je dois bien le reconnaître).

Elle : non, Karina Kapoor (ci-dessous). C’est grâce à ce yoga qu’elle a atteint sa taille zéro et ça l’a vachement médiatisé.

Moi : Ahhhhhhhhhhhhhhhhhh

Question de point de vue...

 

PS: Sri. K. Pattabhi Jois est le guru (maître) de l’Ashtanga Yoga guru. Il est décédé récemment, à l’âge de 94 ans.  

Sri. K. Pattabhi Jois

Sri. K. Pattabhi Jois

Et Karina Kapoor est une superstar de Bollywood qui a beaucoup fait parler d’elle en perdant vachement de poids (elle est connue pour sa “taille zero”). 

inde,mumbai,yoga,ashtang yoga,ashtanga yoga,sri. k. pattabhi jois

inde,mumbai,yoga,ashtang yoga,ashtanga yoga,sri. k. pattabhi jois