Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 10 juillet 2025

Bandati, la genèse

La genèse

Ecrire un livre pour enfants et l’illustrer, ça ne peut pas être si dfficile que ça… Voici ce que je me suis dit en me lançant dans l’aventure de Bandati. Une amie et moi discutions par hasard du fait qu’il n'existait pas vraiment de livres pour parler d’héritage mixte avec des enfants comme les nôtres (de parents français et indiens). Nous avons commencé à réfléchir chacune de notre côté, et le soir-même, un garçon, mi-éléphant mi-singe s’est matérialisé dans mon cerveau et sur un bout de papier – il fallait que je le dessine parce que le concept expliqué tel quel – un garçon “mi-singe mi-éléphant” – ne pouvait que choquer! À partir de là, j’ai continué à explorer l’histoire, en me disant qu’un professionnel ferait les illustrations plus tard. Sauf qu’aucune des personnes que j'ai contactées n’a représenté Bandati comme je le souhaitais. Et les quelques enfants à qui j’ai montré mes dessins les ont appréciés. Il ne me manquait plus que quelques crayons de couleur, un papier de qualité, et apprendre à me servir d’une tablette à dessin !

202103_(1).jpg

202411 (2).jpg

202411.jpg

1.JPG

A la fin de cet exercice, ni mon mari ni mon fils ne pouvaient plus voir Bandati en peinture – ou du moins en pastel – tellement j’y avais passé de temps ! Alors quand ça a été terminé, et que je n’ai pas trouvé d’éditeur, j’ai quand même décidé d’aller au bout de mon projet en l’auto-publiant, mettant ainsi un point final à ce projet en juin 2022. Le vendre était une autre aventure, qui m’intéressait nettement moins…

Passons maintenant à mi 2023, quand j’ai rencontré dans l’avion le père d’une copine de mon fils. Il revenait de Delhi, où il a un business. Curieuse, j’ai posé des questions sur la nature de ses affaires. Et vous ne devinerez jamais… Il est éditeur ! Je me suis empressée de le solliciter pour publier la traduction anglaise de S’aimer en Inde, la révolution du sexe et de l’amour puisqu’on me la demandait. Il m’a dit “pourquoi pas”, et je me suis lancée dans la traduction à corps perdu – un autre projet ça aussi. Après lecture du manuscrit, il m’a dit “Je publie, mais es-tu prête ? Le sujet est délicat, et tu risques d’en prendre plein la tronche.” De fait, j’étais assez d’accord avec lui, et je n’avais jamais considéré le lectorat indien comme mon public, mais plutôt des étrangers intéressés par l’Inde. Il ajouta alors : “A mon avis, il faudrait que tu en fasses une fiction. Que dirais-tu d’une dizaine de Nouvelles? Et un peu épicées s’il te plaît.” Moi ? De la fiction ? C’est un rêve, mais aussi un exercice inenvisageable avec mon niveau d’imagination proche de celui d’un têtard. A mes objections, il rétorqua “Si. Tu peux le faire.”

Et puis, pendant que je bossais sur ce nouveau projet, il a regardé mon site, et Bandati a attiré son attention. Il m’a alors demandé si j’étais prête à faire une série. “8 livres, c’est jouable?” Les voix de mon mari et de mon fils ont aussitôt véhément protesté dans ma tête, et la mienne aussi, en verité. C’est que je ne mets pas d’images toute faites ni de synthèse, et que l’exercice de rime – que j’adore – n’est pas simple en anglaise! “Bon, on pourrait commencer par 4 ?” Une petite graine avait été plantée dans ma cervelle, et je savais que c’était cuit, j’allais le faire. Des amis m’ont fait quelques suggestions, et en mai 2024, j’ai couché mes idées par écrit et vaguement commencé l’illustration. Et en février 2025, je mettais un point final à Bandati 2-3-4.

Écrire un commentaire