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vendredi, 18 mars 2011

La ville indienne

L’autre jour je suis rentrée à pied du bureau, pour évacuer ma mauvaise humeur…

Bien m’en a pris.

Il n’aurait pas fallu que quelqu’un me demande « dis, c’est comment une ville indienne » ?

J’aurais répondu :

Et ben une ville indienne, c’est moche, c’est même très très très moche.

Quand par hasard vous croisez un immeuble un peu sympa, regardez-le bien parce que vous pouvez être sûr qu’après une ou deux moussons, il sera très moche lui aussi. A quoi ça sert de repeindre hein ?

Mais si seulement c’était moche…

Non c’est aussi extrêmement casse-gueule. C’est Sarajevo les trottoirs ici. Quand y en a. Y a pas un pavé d’aligné, y a des trous partout, des fils qui pendent. Traverser une ville c’est un parcours du combattant. Finalement on excusera les Indiens de ne jamais marcher (ce n’est pas que de la fainéantise…).

Mais le clou, c’est le bruit. C’est juste infernal. Les klaxons qui défoncent les oreilles les travaux les moteurs j’en passe et des meilleurs.

Ca pue aussi. Ca pue même tellement que quand on passe à côté d’un étal de fruits on est transporté au paradis. Sur mon trajet par exemple ça pue la mer qui sent le rat crevé (je ne sais pas pourquoi), ça pue la rivière pleine de déchets, ça pue l’essence. Ca pue, ça pue, ça pue.

Cette ballade a achevé de bien m’énerver…

 

Inutile de me balancer, comme mon prof d’hindi, que personne ne me retient ici. J’y suis, je reste. Simplement je ne reste pas pour la ville indienne. Pourquoi alors ? Je cherche, je cherche. Et si quelqu’un arrive à me démontrer que la ville indienne elle-même vaut le coup, chapeau. Je me rappelle d’un grand moment de solitude à Raipur, l’endroit le plus déprimant où j’ai voulu me balader…

vendredi, 04 février 2011

Epreuve indienne numéro X : accrocher un tableau.

(Douce vengeance de ma proprio qui me fait des soucis)

 

1. Prendre un clou, un marteau et s’attaquer au mur. Oups c’est un mur en ciment, je n’ai réussi qu’à faire un sale éclat.

2. Ok, je vais trouver un type pour faire un trou. Oui mais comment ??

3. Tiens un type qui fabrique des cadres en bas de chez moi, il doit savoir lui… Ca n’a pas raté, son voisin fabriqueur de clé/plombier est venu chez moi.

4. Il a mis ses doigts dégueu sur mon mur blanc et il a percé…

5. Tiens, mais pourquoi il sort une boîte d’allumettes ??

6. Mais pourquoi il met les allumettes dans le trou qu’il vient de faire dans le mur ??

Et ben pasque c’est MacGyver le type !! Il fourre le trou avec plein d’allumettes, enfonce la vis avec un coup de marteau puis la visse à l’intérieur des allumettes !! C’est écolo : pas besoin de chevilles en plastique !!

 

Et là, j’ai une pensée pour l’Indien qui débarque à Paris et qui veut accrocher son tableau. Qui va lui dire qu’il faut aller acheter des clous au BHV, emprunter la perceuse du voisin et prendre son courage à deux mains, attaquer le mur et éviter de se trouer une main ?? Qui hein ??

mercredi, 02 février 2011

Correspondance avec ma proprio - Fin de l’histoire (enfin j’espère)

Suite de mon post précédent..

 

 J’ai répondu à ma proprio :

 

« Je n’ai pas bien compris. Vous souhaitez prendre des affaires dans la chambre ou y dormir ? Parce que je ne suis pas très à l’aise avec la 2ème option… »

 

Inquiète – ma proprio n’avait pas répondu à mon mail au bout de 3 jours et je la voyais déjà débarquer manu militari – et je ferais quoi moi ? J’irais chercher les flics et leur expliquerai que c’est elle la proprio et moi la locataire mais que c’est elle qui faut virer ?? – j’ai fini par appeler mon agent de location. Et puis j’ai beau faire ma maligne, si elle veut me virer, c’est hyper facile mais moi j’adore mon appart !

Il a appelé son copain, l’agent de location de ma proprio (et aussi son cousin). Le-dit agent a informé qu’il avait reçu un mail de ma proprio. Elle expliquait que je n’étais pas à l’aise pour l’accueillir et lui demandait de lui trouver un endroit où dormir.

Et tu crois qu’elle m’en aurait parlé hein ??

Vilaine va…