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lundi, 07 novembre 2016

Le glam des métropoles indiennes

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Gurgaon, dans le brouillard post-pétards de Diwali (trois jours plus tard et l'air est toujours difficilement respirable)

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Hyderabad

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Bangalore

lundi, 17 août 2015

Escapade kéralaise…

Pour un bon bol d’air – et y en a besoin quand tu vis à Mumbai (voir cet article sur la pollution en Inde) – rien de tel que le Kerala ! Tant qu’à prendre l’avion, autant aller là où c’est vraiment beau et dépaysant. Et autant prendre l’avion vu que sortir de Mumbai prend au moins une heure et demi et c’est juste l’angoisse cette route et ces bouchons.  

Bref, à une heure et demie de vol de Mumbai, il y a Calicut/Kozhikode (le nouveau nom), desservie par deux vols directs quotidiens. Et c’est la porte d’entrée à la région de Wayanad, à quelques trois heures de route de l’aéroport – oui, l’escapade indienne se mérite ! Et se planifie, vu les temps de déplacement.  

 

Moins connu que les backwaters les plantations de thé de Munnar, les éléphants sauvages de Thekkady, Wayanad est tout aussi verdoyant et moins touristique…

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Wayanad, c’est aussi un gros district pour l’ayurveda. Un cadre idyllique pour une petite cure ! Comme mes parents ont tenté l’expérience, le choix de l’hôtel pour le week-end que nous passerions ensemble était assez critique : il nous fallait quelque chose de joli mais un truc sans trop de monde. Wayanad est ‘connue’ pour ses ‘tree-houses’. Nous en avions sélectionné deux : Tranquil Resort et Marmalada Springs.   

Et finalement nous avons opté pour Grassroots : des tentes de luxe dans une nature à couper le souffle. Et moitié prix des autres hôtels. Et nous n’avons pas regretté !! Seulement 5 tentes, une grande table conviviale dans la salle à manger, le staff très sympa et une vue de ouf !! Le seul bémol c’est que qui dit tente dit imperméabilité au son approximative. On se sent tout de suite moins seul avec l’imam* et ses cinq prières quotidiennes, le vendeur de poisson matinal, le staff qui écoute de la techno, le voisin qui met la télé et le bébé qui chiale (le mien en l’occurrence ;-) ).

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* Y a beaucoup de Musulmans dans le Nord du Kerala – 2 millions à Wayanad, et 79 millions dans tout le Kerala (ils représentent 25% de la population, contre 13% à l’échelle nationale) (source 1, source 2) D’ailleurs quand tu débarques de l’avion, tu vois tout le monde avec des cartons comme ça :

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 Je pensais au début que c’était des purificateurs d’eau mais en fait non. En enquêtant nous avons réalisé que quasiment tous les passagers venaient du Golfe** et revenaient avec zam-zam, de l’eau de la Mecque. 

 ** Plus d’un quart des foyers au Kerala ont un travailleur émigré ; et ça monte aux trois-quarts pour les foyers musulmans ! D’ailleurs 10% de la population kéralaise vit en-dehors du Kerala. En 2007, 85% des 3 millions de travailleurs kéralais émigrés venaient du Golf. (source) 

 

Pour conclure, ils mangent des trucs un peu chelous dans le coin (mais pas mauvais) : des fruits marinés avec des chilis dans de l’eau salée :

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vendredi, 18 mars 2011

La ville indienne

L’autre jour je suis rentrée à pied du bureau, pour évacuer ma mauvaise humeur…

Bien m’en a pris.

Il n’aurait pas fallu que quelqu’un me demande « dis, c’est comment une ville indienne » ?

J’aurais répondu :

Et ben une ville indienne, c’est moche, c’est même très très très moche.

Quand par hasard vous croisez un immeuble un peu sympa, regardez-le bien parce que vous pouvez être sûr qu’après une ou deux moussons, il sera très moche lui aussi. A quoi ça sert de repeindre hein ?

Mais si seulement c’était moche…

Non c’est aussi extrêmement casse-gueule. C’est Sarajevo les trottoirs ici. Quand y en a. Y a pas un pavé d’aligné, y a des trous partout, des fils qui pendent. Traverser une ville c’est un parcours du combattant. Finalement on excusera les Indiens de ne jamais marcher (ce n’est pas que de la fainéantise…).

Mais le clou, c’est le bruit. C’est juste infernal. Les klaxons qui défoncent les oreilles les travaux les moteurs j’en passe et des meilleurs.

Ca pue aussi. Ca pue même tellement que quand on passe à côté d’un étal de fruits on est transporté au paradis. Sur mon trajet par exemple ça pue la mer qui sent le rat crevé (je ne sais pas pourquoi), ça pue la rivière pleine de déchets, ça pue l’essence. Ca pue, ça pue, ça pue.

Cette ballade a achevé de bien m’énerver…

 

Inutile de me balancer, comme mon prof d’hindi, que personne ne me retient ici. J’y suis, je reste. Simplement je ne reste pas pour la ville indienne. Pourquoi alors ? Je cherche, je cherche. Et si quelqu’un arrive à me démontrer que la ville indienne elle-même vaut le coup, chapeau. Je me rappelle d’un grand moment de solitude à Raipur, l’endroit le plus déprimant où j’ai voulu me balader…