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lundi, 07 novembre 2016

Le glam des métropoles indiennes

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Gurgaon, dans le brouillard post-pétards de Diwali (trois jours plus tard et l'air est toujours difficilement respirable)

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Hyderabad

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Bangalore

mercredi, 18 juillet 2012

Zumba ou pas zumba?

Ma copine française est en visite à Delhi.

Elle m’a mis un coup de pied au cul incroyable, m’ « obligeant » à sortir, socialiser (j’ai d’ailleurs fait une super wing-woman pour elle !) etc. Pas plutôt débarquée, elle achetait Times Out, surlignait des machin et nous étions parties ! Ce qui nous a valu quelques bonnes parties de rigolade.

 

Commençons par le cours gratuit de zumba. Rendez-vous un soir au 16A Lajpat Nagar. Je lui dis que ça doit être une erreur d’impression, ça doit être A16 (donc bloc A). Après vingt minutes de galère, nous nous retrouvons devant une salle de gym (au A16 donc), du genre de celles qui font pas du tout envie : en sous-sol, maximum 40 mètres carrés, une pancarte qui met l’eau à la bouche : 

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 Ma copine explique tant bien que mal au musclor de l’accueil que nous sommes là pour le cours gratuit de zumba. Aucun étincelle de compréhension dans son regard abruti. Elle essaye encore. Il nous propose d’aller nous changer. Ce qu’on ferait presque mais on voit pas bien où pourrait être le cours vu que la salle est remplie de machines. Bref, je m’interpose. Comme je l’explique souvent, tandis que la politesse veut des phrases à rallonge « pourriez-vous me passer le lait s’il vous plaît », il vaut mieux, en Inde, faire court « lait ? ». Si la phrase est trop longue vous risquez de perdre votre interlocuteur en route et de toute façon ce n’est pas impoli d’aller droit au but. Voilà pourquoi je me retrouve à hurler au décérébré qui me fait face « ZUUUUUMMMMBAAAAAAAAAAAAA ?? »

Je dépasse un peu le seuil de politesse c’est vrai mais la plaisanterie a assez duré !

Et puis en plus il percute : « ha ! no zumba ! » Et ben voilà mon chou.

 

Tant bien que mal (après un vélo-rickshaw) et dix minutes de marche, nous trouvons le 16A, maudissant le magazine de ne pas avoir mis le nom de la rue, pour une fois qu’il y en a un !! Nous arrivons donc dans un superbe bâtiment de remise en forme ultra-moderne (mais vide) ! Et je n’ai finalement pas échappé à mon initiation à la zumba…

vendredi, 18 mars 2011

La ville indienne

L’autre jour je suis rentrée à pied du bureau, pour évacuer ma mauvaise humeur…

Bien m’en a pris.

Il n’aurait pas fallu que quelqu’un me demande « dis, c’est comment une ville indienne » ?

J’aurais répondu :

Et ben une ville indienne, c’est moche, c’est même très très très moche.

Quand par hasard vous croisez un immeuble un peu sympa, regardez-le bien parce que vous pouvez être sûr qu’après une ou deux moussons, il sera très moche lui aussi. A quoi ça sert de repeindre hein ?

Mais si seulement c’était moche…

Non c’est aussi extrêmement casse-gueule. C’est Sarajevo les trottoirs ici. Quand y en a. Y a pas un pavé d’aligné, y a des trous partout, des fils qui pendent. Traverser une ville c’est un parcours du combattant. Finalement on excusera les Indiens de ne jamais marcher (ce n’est pas que de la fainéantise…).

Mais le clou, c’est le bruit. C’est juste infernal. Les klaxons qui défoncent les oreilles les travaux les moteurs j’en passe et des meilleurs.

Ca pue aussi. Ca pue même tellement que quand on passe à côté d’un étal de fruits on est transporté au paradis. Sur mon trajet par exemple ça pue la mer qui sent le rat crevé (je ne sais pas pourquoi), ça pue la rivière pleine de déchets, ça pue l’essence. Ca pue, ça pue, ça pue.

Cette ballade a achevé de bien m’énerver…

 

Inutile de me balancer, comme mon prof d’hindi, que personne ne me retient ici. J’y suis, je reste. Simplement je ne reste pas pour la ville indienne. Pourquoi alors ? Je cherche, je cherche. Et si quelqu’un arrive à me démontrer que la ville indienne elle-même vaut le coup, chapeau. Je me rappelle d’un grand moment de solitude à Raipur, l’endroit le plus déprimant où j’ai voulu me balader…