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lundi, 08 février 2010

L'histoire de Shankar-quelque chose

Si tu es triste,

Qu’t’as un gros chagrin,

Tourne le bouton,

Le bouton tout rond,

Et t’auras des chansons !

Voici l’histoire de Shankar-quelque chose (Shankar-quelque chose : les noms composés avec Shankar sont très fréquents au Kerala, Shankar étant un des noms du dieu Shiva ; le personnage est donc posé : il est Keralais et Hindou !).

J’ai rencontré Shankar-quelque chose dans un taxi Meeru et on a eu 3 heures de bouchon pour faire connaissance. 45 ans. Depuis 26 ans à Mumbai. Marié mais sans enfant à cause d’un problème au ventre de sa femme.

Tous les ans, Shankar-quelque chose quitte son taxi pour aller chercher du réconfort auprès d’une « miss câlin » (no offence). Mata Amritanandamayi (http://www.amma.org/amma/index.html ) – surnommée Amma qui signifie mère en Malayalam – également appelée, est une guru d’un genre spécial, le genre qui « allège le poids des souffrances de l’humanité par le simple geste d’embrasser. » Elle a un ashram au Kerala et visite le monde entier ; partout elle passe ses journées à serrer les gens dans ses bras (même les hommes, et c’est pas rien pour une femme de l’Inde). Je ne peux rien dire de plus, je n’ai pas visité son ashram.

L’année prochaine, Shankar-quelque chose va quitter les routes de Mumbai pour de bon et s’installer dans l’ashram d’Amma. Sa femme va-t-elle le suivre ? Il lui demandera… De toute façon, elle, elle n’aime que Jésus, alors c’est pas dit qu’elle le suive (NB: c'est elle qui n'aime que Jésus et qui ne s'intéresse pas trop à Amma - et ce qui est étonnant c'est qu'il ait mûri une décision de ce genre (se retirer à vie dans un ashram) sans même la consulter...). Comme elle lui a pas donné d’enfant de toute façon… 

samedi, 06 février 2010

N'aie pas peur d'être malade en Inde...

Après un petit décalage climatique de 60°C au retour des vacances de Noël, j’ai choppé mal à la gorge.

J’ai commencé par un petit traitement auto-médicamenté (contre les allergies) qui n’a pas marché.

J’ai ensuite cherché un médecin local – le seul que j’ai trouvé contenait un type allongé sur le banc de la salle d’attente et empaqueté dans une couverture. Ca m’a découragée…

Plus tard, je suis allée à l’hôpital mais le généraliste était absent pour deux jours et les procédures pour rencontrer un ORL m’ont fait fuir.

J’ai fini par appeler un ami pour qu’il m’emmène chez son médecin. J’ai dû me battre parce qu’il voulait absolument m’emmener chez son pharmacien. Et moi je voulais aller chez le docteur. J’ai fini par y aller. Un commentaire sur ma gorge : « nice » et puis des questions : « où habites-tu ? ça coûte combien le loyer à Bandra ? tu vis seule ? » et une conclusion : passe derrière le comptoir et ramasse :

 

Pratique pour les gens qui ne savent pas lire !! Et même pour les autres d’ailleurs.

Le verdict fut : une pharyngite (j’ai su parce que j’ai demandé) et les médicaments dont j’ignore encore le nom ont bien marché !!

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jeudi, 04 février 2010

Histoire de machine à laver...

Globalisation, globalisation, moi je veux bien. Mais quand ta machine à laver (Samsung - c'est pas pour faire de la pub mais montrer que ce n'est pas une marque indienne) a une touche spéciale « sari » et une touche spéciale « odeur » pour quand les vêtements puent après avoir traversé la mousson dans un placard en bois, moi je dis qu’on a encore de la marge !

 

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