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Rechercher : toilettes

Histoire de chiottes (publiques)

Ah! Des photos maintenant!! Bon alors j’ai dû choisir parmi 3 gigas de photos et je crois que j’ai pris les plus intéressantes…BARCELONA416.JPGBARCELONA330.JPGBARCELONA271.JPG

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Oui : Shiv, Emilie et les chiottes publiques européennes !! Mais tout ça parce que j’ai lu un article : Reuters Blogs_It pays to use publoc toilet_070708.pdf

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Qui explique que les autorités d’un village du Tamil Nadu ont eu l’idée de « rémunérer » (récompenser pécuniairement) les utilisateurs de chiottes publiques (faut dire, des fois, vu l’entretien on comprend qu’il soit plus confortable de pisser dans la rue). Et en plus, c’est bio : les déjections sont réutilisées comme engrais… Si c’est pas beau !

Ma question : est-ce que les types vont pas se mettre à aller aux toilettes en permanence ??

Tout ça me rappelle la fois où Marie-Aymée a bouffé toutes les saloperies qui passaient histoire de se choper une bonne diarrhée, laquelle, revendue à une médecin-chercheur en Inde, lui a fait gagner 10,000 roupies (150€ !). Marie ça t’apprendra à toujours en redemander ;)

Ah, histoire de chiottes, quand tu nous tiens…

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mardi, 08 juillet 2008 | Lien permanent

Des masques, des masques, oui mais d'la distanciation sociale ? - Le Covid vu par une Française en Inde - 22.04

  • Nombre de cas en France : 119 151 (21 340 morts)
    • Jour de confinement : 35
  • Nombre de cas en Inde : 19 984 (640 morts) 
    • Jour de confinement à Gurgaon : 30 / National : 28

En France, les gens se sont mis à faire des masques avec leurs vieux slips avec frénésie. Un peu comme les Indiens, chacun y va de son tuto (surtout pour ceux qui n'avaient pas déjà leur bon masque anti-pollution N95). Sauf qu’ici c’est obligatoire dès à présent, on n'a pas à attendre le déconfinement. Pourquoi attendre hein ? Dans le doute…Et puis prendre une habitude c'est long, autant s'y mettre tout de suite.

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Ce qui m’amène à réfléchir à certaines pratiques indiennes, notamment dans le contexte d’une épidémie.

Premièrement, les Indiens n’ont pas besoin de se claquer une bise pour se saluer (surtout pas en fait !). Un namasté suffit ! Ce que les Indiens n’ont pas réussi à enseigner aux Anglais en 200 ans, le corona l’a fait en 2 semaines :

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Sauf qu’aussi, ils touchent (ou plutôt effleurent) les pieds des aînés (voir ce post) et aiment bien marcher en se tenant la main (surtout entre hommes – voir ce post). En ville, dans le milieu corporate, le namasté n’a quasiment plus cours et a été remplacé par une poignée de main.

Deuxièmement, les Indiens sont très concernés par l’hygiène :

  • Ils prenaient déjà des bains quand les Européens se lavaient deux fois l’an – prendre un bain en Inde n’implique pas d’utiliser une baignoire, l’eau stagnante étant considérée comme sale et impure, mais plutôt de se laver au seau, ce qui économise bien de l’eau comparé à une douche. On a beau dos de les trouver sales quand on sait que « la banalisation de l’hygiène corporelle date de 1950-55 en France, étant liée, pour une bonne part, à la généralisation de l’eau dans le logement » (source) Les Indiens eux, étaient propres avant, et sans l’eau courante.
  •  
  • Alors d’accord ils font encore caca dehors, en tout cas 50% d’entre eux. Mais eux ils trouvent ça plus propre quand dans une maison ; et puis du coup ils n’utilisent jamais leur main gauche, réservée au splash d’eau sur les fesses pour les laver. Et surtout ça pollue ptêt un peu moins les rivières dans lesquelles les égouts sont reversés sans être traités (voir ce post). Certains ont aussi des toilettes sèches chez eux, qu’ils font vider par des femmes de basse caste - pas question qu’ils touchent eux-mêmes leur caca. Enfin en ville, hors bidonville, les gens ont leur propres toilettes à eau.
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  • En règle générale, il faut se déchausser quand on entre chez quelqu’un, y compris dans des magasins qui ne sont pas des supermarchés (surtout dans le sud).
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  • Dans l’alimentation existe le concept de « jutha ». En gros, un individu ne peut pas toucher un aliment touché (pollué) par quelqu’un d’autre. C’est pourquoi les Indiens ne boivent pas au goulot mais à 5 centimètres (un art que j’ai encore du mal à maîtriser), ne croquent pas dans la pomme du voisin, ni ne piochent dans son assiette, et même ne gouttent pas ce qu’ils cuisinent (grand sacrilège). Bref, mes manières de table, ils les trouvent dégoutantes. C’est histoire de pureté et de pollution est intrinsèquement liée au concept des castes et donc à l’hindouisme « Partager de la nourriture avec une personne immorale ou manger dans un endroit impur peut transférer ces impuretés dans le corps de celui qui mange. ». écrit Lizzie Collingham dans Curry, A tale of cooks and conquerors; il s’agirait pas qu’un intouchable aille contaminer un brahmane. C’est d’ailleurs aussi pour ça que beaucoup d’hindous trouvent les musulmans sales.


Néanmoins, ils ont aussi quelques manies peu ragoutantes et extrêmement nuisibles à l'hygiène publique, comme celle de cracher. Et le fait qu'ils mangent avec leurs doigts (voir ce post), même s'ils sont censés se les laver avant le repas, risque d'être un facteur de aggravant dans la propagation (en ville, j'en vois souvent qui ne passent pas au lavabo avant un repas). Et puis surtout, il faut bien avouer que les conditions dans lesquelles beaucoup d’Indiens vivent sont quand même peu hygiéniques. Mais surtout, les gestes barrières, c’est pas gagné… Surtout en milieu urbain, dans les zones surpeuplées…

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mercredi, 22 avril 2020 | Lien permanent

Un Déjeuner Indien - Grand Moment de Solitude

Ce matin, je me réveille à midi. Nous avons RDV à 13h chez le fils du ministre-de-chais-pas-quoi-et-d'ailleurs-je-m'en fous. Prajay vient me voir à 12h30 pour me dire que nous partons vers 13h15. Soit. Puis il revient à 13h en disant qu'on doit partir dans 5 minutes. Je m'installe aussitôt dans l'entrée pour l'attendre. Au bout de 20 minutes je décide d'aller aux toilettes. Et là il vient frapper violemment à la porte parce que je suis pas prête!!!!

Nous arrivons donc à 14h, quand tout le monde a fini de déjeuner. J'ai horreur de ce genre de situation... Et puis le déjeuner: 8 personnes, toutes anglophones. Elles n'ont quasiment pas décroché un mot d'anglais. Comment avoir l'air de pas se faire chier quand on ne comprend pas un mot?? Je vous le demande!! Total, à la fin du repas, j'ai pris le prétexte de passer un coup de fil et je me suis installée au salon avec mon MP3 et mon Sudoku. J'ai trouvé ça extrêmement malpoli de ma part; ça voulait dire clairement "je me fais chier" mais c'était trop pour moi.

Et la bouffe! Notre hôte voulait me faire découvrir la nourriture maharati. Résultat ils ont passé le repas à me regarder galérer avec ma cuiller (j'arrive pas encore à manger avec les doigts, je m'en fous partout, comme eux avec une fourchette) et m'étrangler avec les épices. Quel intérêt de cuisiner si c'est pour noyer le tout dans le citron et le yaourt pour tuer la puissance de ces foutues épices hein???

Pour me récompenser de ce sale déjeuner, j'ai eu droit à des chocolats Lindt. Ils ont compris cash que ça me plaisait ça! Prajay aussi ça lui a plu. Qu'est-ce qu'il vient nous faire chier après avec ces histoires de diabète?? Qu'il commence par arrêter les 2 whisky quotidiens et qu'il liquide les tobleronnes géants de sa chambre!! Parce que ces histoires de diabète, la terre entière est au courant maintenant.

Voilà, ma patience est à bout!!! AAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

Et pour compléter le tableau, impossible d'acheter un scooter sans passer un permis spécial - quand on voit comment ils conduisent, on se demande à quoi ça rime! Et puis les intouchables se rebellent, y a eu 2 morts à Pune hier. A part ça, il fait beau!!! Aie aie aie

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vendredi, 01 décembre 2006 | Lien permanent | Commentaires (6)

Ca arrive encore...

Un matin, je rentrais tranquillement d’Ozone, le supermarché du coin (denrée rare par ici, le supermarché). Dans mes sacs, des pâtes Barilla, de la sauce tomate (Barilla aussi, valeur sûre), des Frosties de Kellog’s, du Nesquik et autres douceurs de chez nous. Quand tout à coup, l’Indienne qui marche devant moi, soulève son sari bleu, s’accroupit à 10 centimètres de moi, sur le bord du chemin, face au mur, et se met à pisser. En toute simplicité.

La première réflexion qui s’impose à mon esprit futile : mais elle a pas de culotte ?

Et la seconde : qu’est-ce que j’ai lu déjà dans Bombay Maximum City ? Ah oui, « il y a, à Bombay, 2 millions de personnes ne disposant pas de toilettes (soit presque 10% de la population de la ville). Tous les matins, elles se traînent le long des voies de chemin de fer, un gobelet d’eau à la main, à la recherche d’une place vacante. Pour les femmes, en particulier, c’est une chose affreuse, dégradante, que de devoir se mettre en quête d’un coin tranquille pour se soulager ou se laver lorsqu’elles ont leurs règles. »

Troisième réflexion (d’un esprit bientôt en surchauffe) : et ces gamins que j’ai vu, courant, cul nu, chercher un endroit pour déféquer alors qu’ils sont déjà en train de se faire dessus parce qu’ils ont la diarrhée ?

Dernière et ultime réflexion: quand on pense qu'à Paris on peut payer jusqu'à 475€ d'amende si on ramasse pas la crotte de son chien...

Tout ça me laisse perplexe.

Bon, pendant que j'en suis à mes histoires scatologiques, je vais raconter une anecdote un peu moins déprimante. Il y a quelques mois de ça, j’étais en voiture quand il a fallu stopper derrière une vache. Et là, une queue se lève, une grosse m… est posée, juste sous notre nez, créant déjà un bouchon. « My God » sort tout seul, ça s’impose. Du coup je me suis demandé si l’allumé qui a décrété un beau matin que les brahmanes ne devaient pas manger de bœuf (règle qui s’est ensuite étendue à toutes les castes hindoues) avait vécu une expérience similaire et déclaré la vache sacrée… Holly cow !

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jeudi, 02 août 2007 | Lien permanent | Commentaires (6)

Voici venu le temps des...

…Poupées russes indiennes !

 

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Voilà à quoi ressemblent les chauffeurs de rickshaw en hiver à Delhi…

Ce qui m’amène tout naturellement à raconter ma nouvelle épreuve indienne : le froid.

Il y a quelques semaines j’évoquais l’enfer de la chaleur humide des Andamans. Il y a quelques mois j’évoquais l’enfer des 47 degrés de Delhi. Et bien maintenant je vais évoquer ses 3 degrés. Faut croire que mes 6 ans en Inde n’ont pas beaucoup fait pour ma spiritualité parce que je n’arrive pas à me convaincre que non je n’ai pas froid. J’ai en permanence le nez et les doigts (de pied et de main) gelés – c’est l’hiver le plus froid en 40 ans évidemment… Me motiver pour prendre une douche (qui implique de se déshabiller) me prend des heures et j’y réfléchis même à deux fois avant d’aller aux toilettes… Donc me voilà, pas épilée, les cheveux sales, emmitouflée dans une laine polaire informe, chaussettes de ski aux pieds, et je m’en tape !! J’ai froid…

Et non il n’y a pas de système de chauffage en Inde. Je pourrais louer un chauffage électrique d’appoint mais je pars bientôt…

Non, la grande question c’est comment les gens ont survécu dans les goulags sibériens ??

L’avantage de l’hiver à Delhi c’est qu’il y a moins de circulation – je sais pas, peut-être que les chauffeurs de rickshaw travaillent moins ? Et que mon chat reste collé à moi (autrement je peux me gratter). 

Enfin quand même c’est une ville de malade. En fait tu ne profites de ton salon que quelques semaines par an, le reste du temps tu restes parqué dans ta chambre – la seule pièce que tu réussis à refroidir ou réchauffer ! Pas besoin de prendre un grand appart !! Ah j’te jure, la vie est difficile ;)

 

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dimanche, 06 janvier 2013 | Lien permanent

Le troisième oeil

Allez, c’est décidé, la prochaine fois j’écris sur des sujets plus sérieux que mes histoires de toilette. Je pourrai par exemple broder sur la guerre imminente entre l’Inde et le Pakistan (le premier ayant bombardé des nids des terroristes (sous la modeste appellation d’ « opérations chirurgicales » et le second déniant ces exactions), le deal de Rafales de Dassault, les disputes intestines dans les Etats du Sud pour l’eau, la folie idolâtrique pour Jayalalitha, la Chief Minister du Tamil Nadu (une alcoolique lesbienne mégalo (en tout cas de réputation) qui se cache du public depuis son hospitalisation fin Septembre), les épidémies moustiqueuses de dengue et de chikungunya, la grossesse de Karina Kapoor. Bref y en aurait des trucs à raconter…

Mais pour l’instant je préfèrerais parler des belles-mères ! Bon pas de la mienne hein, autant éviter un scandale d’Etat. (Je rigole.) Mais juste de deux scènes dont j’ai récemment été témoin. Inde,belle-mère,intimité,couple,famille,actualité

La première fois c’était chez le gynéco à Gurgaon. Une jeune femme est sortie du bureau du docteur visiblement bouleversée. Elle était suivie de son mari qui l’entraîna dans un coin un peu discret (sur lequel j’avais pleine vue, c’est pas ma faute, faudrait pas m’accuser de voyeurisme). Et là qui rapplique ? La belle-mère ! Et le beau-père qui essaye d’éloigner sa femme pour laisser un peu d’espace au couple. Et la belle-mère de revenir à la charge plusieurs fois avant de les laisser tranquilles. Mais qui va chez le gynéco avec ses beaux-parents ??? Ben pas mal d’Indiens hein… Vu que le bébé est un peu la ‘propriété’ de tout le monde, et surtout de la belle-mère…

La seconde fois c’était à l’aéroport, juste à la porte des départs. Un jeune couple en larmes (je ne fais toujours pas dans le voyeurisme, ni le sentimental), visiblement sur le point d’être séparés. Et qui supervise la scène, à moins de trente centimètres ?? (Je n’exagère même pas). La belle-mère. Plantée là, à les regarder, et la scène dure, et elle dure. Et mon mari de répondre à un de mes commentaires « mais où tu veux qu’elle aille ?? ». Ben je sais pas, si elle doit absolument les accompagner à l’aéroport, elle peut au moins aller boire un chai pour leur laisser un peu d’intimité non ? D’in-quoi ?? Ah non ça n’existe pas dans le vocabulaire indien ;)

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lundi, 10 octobre 2016 | Lien permanent | Commentaires (2)

Ils appellent ça le ”bordel” des Jeux du Commonwealth...

C’est pas bien de critiquer… Mais vu que j’ai été obligée (par Shiv) de regarder les infos à propos des Jeux du Commonwealth 2010 à Delhi, j’ai trouvé des trucs à dire. Alors déjà c’est extrêmement pénible ce truc, on dirait qu’ils ont fait ça juste pour faire parler les cons…

Mais il y a aussi des épisodes drôles, et d’autres moins drôles… Voici quelques exemples :

  • Le chef organisateur indien a dit que « les Indiens n’ont pas les mêmes standards d’hygiène que les étrangers ». Inutile de préciser que le mec s’est fait descendre par tout le monde ici ! 
  •  Un athlète sud-africain a trouvé un serpent dans sa chamber. Mais les Sud-africains sont sport : un officiel a déclaré qu’il nettoierait lui-même ses toilettes si nécessaire. Mais c’est quoi toutes ces histoires de chiottes ??  
  • Les meilleurs cyclistes (qui viennent d’Angleterre) se sont retires des jeux, craignant d’attraper la dengue (et oui, il y  a bien une épidémie de dengue à Delhi en ce moment, à cause des pluies très importantes qui ont d’ailleurs provoqué des inondations dans le village il y a quelques jours). Est-ce qu’il y a QUELQUE CHOSE qui aille bien à Delhi ?? 
  • Une passerelle en construction dans le stade principal et un plafond dans le stade de soulevé de poids se sont effondrés. Ce serait marrant si personne (si aucun pauvre Indien) était mort… Mais on s’en fout hein, y en a tellement… (c’est du sarcasme évidemment ; le silence de la presse là-dessus est navrant). 
  • 2 semaines avant le lancement des Jeux, il y a eu une attaque terroriste dans un des lieux les plus touristiques de Delhi. Les 2 Taiwanais qui se sont fait fusiller sont morts mais c’est complètement passé à la trappe dans la presse locale. Censure ?? 
  • 4 jours avant les Jeux, les journaux ont complètement changé de discours et tout le monde a l’air super content !! La sécurité est fantastique, la nourriture incroyable et les installations bien. Un miracle serait-il arrivé ??

Pour terminer, un petit topo. Delhi s’est vu accordé les Jeux en 2003. Le coût initial était de 25 millions d’Euros et a grimpé à 10 milliards ; d’autres chiffres indiquent 66 milliards qu’il faudra rembourser dans le futur… 

« Ils tuent des animaux, ils coupent des arbres, ils déplacent les gens d’autorités, ils détruisent des rivières, ils accablent les imposables, ils violent toutes les lois de protection du travail, ils augmentent le coût de la vie qui atteint des sommets, ils demandent aux étudiants de quitter leurs foyers (hostels), tout cela au nom de Jeux. […] Des autorités sans peur ni reproche ont décidé d’ériger des écrans de bambou autour des bidon-villes pour en cacher la misère aux visiteurs. […] Des milliers d’Indiens ont émigré à Delhi pour travailler comme ouvriers, ce qui va augmenter la population des bidon-villes. »* 

* http://www.thecommentfactory.com/commonwealth-games-looting-in-the-name-of-development-3636/

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jeudi, 30 septembre 2010 | Lien permanent

Une histoire ragoûtante!

Un de mes amis indiens a observe un fait étrange: beaucoup de ses compatriotes crachent en pissant. Pas un crachat mais plein de petits crachats, tout au long de l’urination. Et il m’a demandé (à moi !!) pourquoi ! Ok je suis curieuse des coutumes indiennes mais comment je pouvais possiblement savoir ça ??

Après quelques recherches, j’ai appris...

... qu’apparemment beaucoup de mecs partout sur la planète crachent dans les toilettes avant de pisser. C’est une surprise vu que je ne squatte pas souvent des chiottes pour hommes. J’ai aussi appris que personne ne sait vraiment pourquoi. Enfin, une explication intéressante pourrait être : « simplement parce qu’ils peuvent. Du point de vue de certains sociologues, l’acte de cracher juste comme ça pourrait être un signe de mâles délimitant leur territoire, à peu près comme quand les chiens pissent sur des fleurs ou des ours qui se grattent le derrière sur des arbres. Bien sûr, le mâle humain n’a pas la capacité olfactive de répondre à ce genre de marquage grâce à l’odeur, mais ils ont la capacité de répondre grâce à l’observation des gestes. Le sociologue Robert S. McCarl dit que « cracher est plus que quelque chose qui sort de la bouche. C’est un moyen d’apparaître plus fort et de marquer son espace… Les mâles sont plus concernés par le territoire que les femmes. » »

 

Et pour aller plus loin sur l’habitude spécifiquement indienne sus-mentionnée, j’ai trouvé une histoire de bonnes femmes selon laquelle “cette pratique trouverait ses origines dans la supersitition et le supernaturel (jusque là rien de surprenant). « Dans des pays comme l’Inde ou la Chine il est commun de pisser sous les arbres. Il y a des histoires comme quoi les esprits habitent dans les arbres et n’apprécient pas trop qu’on pisse dessus ; il y a même des légendes d’hommes qui se seraient pris une baffe par les fantômes pour arrêter de pisser sur les arbres !! Ainsi on crache (ou parfois tousse) pour prévenir l’esprit de ce qui va arriver pour qu’il puisse s’en aller temporairement et laisser l’homme pisser en paix. »

 

Et puisqu’on parle de crachat et d’urination, j’ai découvert à quoi servent les carreaux encastrés un peu partout dans les murs publics et représentants des dieux (de toutes les religions). C’est pour empêcher les gens d’arroser les murs !! Plus efficace que des pancartes que les mecs ne peuvent pas lire et que même si ils pouvaient ils s'en moqueraient!

 

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Sources:

http://hubpages.com/hub/Why-Do-Guys-Spit

http://www.echarcha.com/forum/showthread.php?t=12282

http://englishmaninmumbai.blogspot.com/2007/05/toilets-and-spitting.html

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dimanche, 27 mars 2011 | Lien permanent | Commentaires (2)

Le Chinglish c'est trop marrant

Dans un article récent (Article_TOI_Why Hinglish will beat Chinglish_310808.pdf,) une journaliste, qui simplifiait un peu en faisant de tous les Indiens les héritiers du sanscrit mais passons, expliquait pourquoi l’Inde ne se ferait pas voler par la Chine son titre incontesté de leader mondial des call centers (trop bien!).

Et c’est parce que les Indiens parlent mieux anglais que les Chinois. Et c’est quand même bien vrai. Même si ils se sont approprié l’anglais à leur manière (voir notamment a l’Hinglish, simple mixte anglais-hindi (bien pratique pour comprendre les Bollywoods)). Beaucoup d’Indiens ne parlent pas un anglais de qualité parce qu’ils traduisent instinctivement leurs phrases en Anglais, ce qui est souvent rigolo. Comme lorsque je traduis littéralement des expressions françaises pour Shiv, du genre « you give me the hand, I want the arm »…

 

Mais il paraît que c’est encore plus rigolo en Chinois ! Voilà par exemple des panneaux que l’on peut trouver en Chine, devant les toilettes :

- Go Into the Toilet Beard Know

- The service object of this toilet is limited by a person only.

- The toilet provides only into the toilet place, the dissatisfied foot goes into the toilet to have a bowel movement outside of other request.

- The one who go into toilet want to take good care of toilet facilities, strictlying forbid to move this toilet tool to did it touse.

- Go into the toilet beard to place excrement the tool is intestablishment inside, cannot spread to leak.

- The one who go into toilet cannot clamour loudly. The in order to prevent make other go into toilet is frighten.

- Go into toilet and cannot will boil to make food to take isedible into this toilet, the in order to prevent break good go into toilenvironment.

- Can not move bowels in the urine the pond.

- Please read this beard to know hard into the toilet and act according to carry on.

 

Et voici d’autres exemples, du site engrish.com.

- Sign at a counter of China Eastern Airlines. Check in animals and alcoholics, passengers may carry 2 bottles wine.

- Sign in a garden. Little grass is having rest, don’t disturb them.

- Sign in a garage. If you are stolen, call the police at once.

- Sign at a river. Take the child, fall into water carefully.

- Space for rent: Please inform office if you are interesting.

- Sign at a cliff. Be careful the safe. No jumping.

- Sign at river. Take care to fall into water.

- Sign at a clothes shop. Kids swear.

- Sign on a wall. Dying right here is strictly prohibited.

- Sign in East China Hotel, regarding stoppage of water in taps. We are awfully sorry for the convenience to you. Thank you for your uncooperation.

- Sign at cliff: Care for life, do not fun.

- Sign near a low roof. Bump the head care sully

- Sign at a railway platform. Please don’t cross any railings lest suddenness happens.

- Sign at an airport. Pregnant woman over 70 and disabled people lounge.

- Sign at a hotel. Please present your voucher before breakfart.

 

Some signboards have inadvertent sexual connotations:

- Poster for body cream: Whitening peeling cream, removes horniness.

- Sign at a pond. Please do not feed the fish with your privates.

- Poster outside a shop. Pleasanty surprise of groping.

- Sign in a store. May your satisfaction sincerely aroused by me.

- Piano teaching manual. Piano Teachers’ Intercourse Book.

- Sign at a park. No kicking of balls.

- Sign in a store. Please don’t touch yourself. Let us help you try out.

- Sign in a department store. Rear-service Department.

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jeudi, 18 septembre 2008 | Lien permanent

Une histoire de fourmis, d'éviers, de colle et d'électricien

On sait que les femmes sont capables de faire plusieurs choses à la fois… Pratique mais parfois catastrophique – faire plusieurs choses à la fois ok mais les faire toutes bien ? 

Bref l’autre matin je me brossais les dents quand j’ai vu passer une fourmi sur le mur. Ça fait plusieurs jours qu’elles me narguent ces s… J’aurais pu envisager une cohabitation pacifique mais il se trouve que l’une d’elle m’a mordu les fesses pendant que j’étais aux toilettes… Elle avait signé son arrêt de mort ainsi que celui de sa colonie !  

Je vois donc passer la fourmi et tend la main gauche (qui ne tient pas la brosse à dents) Inde,fourmis,évier,électricienpour l’écraser. Non seulement je la manque mais je fais tomber ma bouteille de parfum qui vient exploser l’évier…

Bon. Une journée qui commence bien !

J’obéis à mes instincts MacGyver et pars acheter de la super glue. Le type m’en donne une spéciale, étanche. Je vide un tube sur un bout de céramique. L’odeur est infâme et ça ne colle pas ! Je sors un autre tube et réalise que le bouchon a une couleur différente. Je me mets donc à lire le mode d’emploi – je crois que j’ai un blocage avec les notices, c’est sans doute pour ça que j’ai eu tant de mal avec les maths, trop d’efforts de lire tout l’énoncé… Trêve de digression. Il y a donc la résine et le durcisseur. Et ce n’est même pas du charabia pour moi, j’ai quand même travaillé deux ans dans les epoxies !

inde,fourmis,évier,électricienN’empêche. Je me coupe de partout en essayant d’imbriquer les bouts d’évier. Je manque de me coller les mains à l’évier et je finis complètement défoncée par la colle qui dégage une odeur incroyable. C’est le moment que je choisis pour abandonner… C’est une force de savoir dire stop !

La chance que j’ai c’est de vivre dans un pays avec tellement de gens qu’il y a toujours quelqu’un pour aider. J’envisage un moment d’aller acheter moi-même un évier mais je me fais violence et appelle l’électricien. Si si. Il avait eu l’intelligence d’ajouter, après avoir réparé mes prises, que si j’avais besoin de quoi que ce soit, plomberie, n’importe quoi, je pouvais l’appeler. Et le voilà qui vient, prend des mesures, revient avec un évier de couleur différente, repart en chercher un autre, revient avec son pote plombier et j’ai un évier tout neuf !

Tout est bien qui finit bien ! Et même mieux !! L’odeur de la glue a fait fuir les fourmis !! Enorme…

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jeudi, 04 avril 2013 | Lien permanent | Commentaires (1)

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