Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 06 janvier 2013

Voici venu le temps des...

…Poupées russes indiennes !

 

IMG-20130102-00264.jpg

IMG-20130102-00265.jpg

Voilà à quoi ressemblent les chauffeurs de rickshaw en hiver à Delhi…

Ce qui m’amène tout naturellement à raconter ma nouvelle épreuve indienne : le froid.

Il y a quelques semaines j’évoquais l’enfer de la chaleur humide des Andamans. Il y a quelques mois j’évoquais l’enfer des 47 degrés de Delhi. Et bien maintenant je vais évoquer ses 3 degrés. Faut croire que mes 6 ans en Inde n’ont pas beaucoup fait pour ma spiritualité parce que je n’arrive pas à me convaincre que non je n’ai pas froid. J’ai en permanence le nez et les doigts (de pied et de main) gelés – c’est l’hiver le plus froid en 40 ans évidemment… Me motiver pour prendre une douche (qui implique de se déshabiller) me prend des heures et j’y réfléchis même à deux fois avant d’aller aux toilettes… Donc me voilà, pas épilée, les cheveux sales, emmitouflée dans une laine polaire informe, chaussettes de ski aux pieds, et je m’en tape !! J’ai froid…

Et non il n’y a pas de système de chauffage en Inde. Je pourrais louer un chauffage électrique d’appoint mais je pars bientôt…

Non, la grande question c’est comment les gens ont survécu dans les goulags sibériens ??

L’avantage de l’hiver à Delhi c’est qu’il y a moins de circulation – je sais pas, peut-être que les chauffeurs de rickshaw travaillent moins ? Et que mon chat reste collé à moi (autrement je peux me gratter). 

Enfin quand même c’est une ville de malade. En fait tu ne profites de ton salon que quelques semaines par an, le reste du temps tu restes parqué dans ta chambre – la seule pièce que tu réussis à refroidir ou réchauffer ! Pas besoin de prendre un grand appart !! Ah j’te jure, la vie est difficile ;)

 

Les commentaires sont fermés.