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dimanche, 19 avril 2020

Vis ma vie d’expat confinée à Gurgaon 2 - Le Covid vu par une Française en Inde - 19.04

  • Nombre de cas en France : 112 606 (19 718 morts)
    • Jour de confinement : 32
  • Nombre de cas en Inde : 16 116 (519 morts) 
    • Jour de confinement à Gurgaon : 27 / National : 25

Pour embrayer sur mon dernier post, sache que ma connaissance moustiquante s’améliore de jour en jour.

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Si j’ai lu qu’aucune étude scientifique prouvait que les moustiques préféraient le noir, je peux maintenant affirmer une différence flagrante quand je porte un leggin noir et un leggin blanc. Ils ont aussi la manie de se poser sur tous les meubles foncés. Mon Indien préféré pense que c’est pour des raisons de camouflage. Dans l’éventualité où ces insectes sont assez malicieux pour se planquer – j’ai d’ailleurs remarqué que lors d’une chasse acharnée, ils ont tendance à se poser au sol, planque ultime ? – j’ai décidé de laisser traîner des cadavres sur les fenêtres, les murs, le sol, histoire de voir s’ils captent le message… Rien de conclusif pour l’instant !

Mon fils, qui apprend à lire (en anglais), est devenu fan de l’appli duolingo qui enseigne les langues. J’étais pas très chaude, j’ai peur que ça l’embrouille. En plus, il insiste pour lire ses histoires du soir en français. Mais bon, à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles : qu’il fasse donc ce qu’il veut ! Encore un peu de confinement et il sera bilingue – voir trilingue, parce que ça motive son père à lui parler hindi tout ça.

À part ça, un évènement de taille dans ma petite vie d’étrangère en Inde. Ce dimanche, le comité de notre résidence a fait passer un mail de la police demandant aux étrangers de répondre à plusieurs questions : Quelle est votre nationalité ? Que faites-vous en Inde ? Êtes-vous covid-positif ou négatif ? (La question con quand personne n’a accès aux tests.) Avez-vous été en quarantaine ? La lettre de la police accompagnant cette demande n’avait pas d’en-tête, n’était pas signée et venant du CID (Criminal Investigation Department). Les services du consulat français ont immédiatement vérifié avec le Foreign Registration Office, et ce n’était rien d’officiel. Aucune autre résidence où vivent des Français n’aurait reçu ça. Ma voisine polonaise – déjà pas mal énervée en temps normale – monte au créneau. Ça va chier des bulles. (Blague à part, ce genre de requête met quand même un peu mal à l’aise…) En fin de compte, quand la police est venue chercher les données, notre comité leur a demandé une lettre officielle. Ce à quoi la police a rétorqué qu’elle ne voulait que s’assurer du bien-être des étrangers. Et la marmotte...

Pour en revenir à mon post qui te racontait ma vie de confinée à Gurgaon, voici une interview pour blogexpat (cliquez sur le badge ci-dessous) :

Expat Interview

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dimanche, 01 août 2010

Dans les prisons indiennes

Mon ex-collocataire était venue à Pune pour étudier la sociologie pendant un an. Comprise au programme, visite d’une prison ouverte dans le Maharashtra. QUEZACO ??

L’Inde compte une trentaine d’établissements de ce genre, des prisons sans barreaux. Les détenus y circulent librement ; ils travaillent et peuvent même se construire une maison, avoir une famille.

Deux conditions pour y rentrer : avoir fait plus de 6 ans fermes et avoir montré un comportement irréprochable. Vous vous demandez si les gens s’échappent ? Et ben même pas. C’est-à-dire que si on te rattrape derrière, tu prends vraiment cher. Il y a eu 39 échappées entre 1988 et 2008, sachant que la tendance est plutôt à l’augmentation.

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mercredi, 03 décembre 2008

In Love With India

En ces temps mouvementés, le Times of India (Pune Times plus exactement) ne faillit pas à sa tache, et diffuse des messages d’amour !!

Voici celui du jour : Amoureux de l’Inde – sur tous ces étrangers qui trouvent leur conjoint en Inde. Tiens, ça me rappelle quelqu’un !

 

In love with India.jpg« Ce n’est pas un secret, les beautés indiennes font tourner les têtes partout où elles vont. Il suffit de regarder le film Bride and Prejudice de Gurinder Chadha pour être ébahis par le délectable couple formé par Martin Henderson et Aishwarya Rai Bachchan (voir photo). Meme les hommes indiens ne sont pas en reste quand il s’agit d’attirer les regards. Ce qui titille vraiment nos sensibilités romantiques c’est que les firangis (étrangers) sont fou amoureux du concept d’un partenaire indien comme compagnon pour la vie.

 

Dans un pays où l’union arrangée est une industrie en soi, il y a aussi beaucoup de sociétés d’outsourcing. Les BPO offrent de nombreuses opportunités à leurs employés pour interagir avec des clients à l’étranger. Des filles jolies et vivaces, des mecs fringants et bien élevés viennent pour les formations (de processus, de langage, d’accent) pour les nouvelles recrues de l’industrie. Ils sont à leur tour formés du coté du client. Ce sont lors de ces formations officielles et ces interactions professionnelles que les cœurs sont échangés. Alors, est-ce la promesse d’une vie meilleure qui convainc les Indiens de prendre un partenaire à l’étranger ? Ou est-ce l’amour ?

 

Mugdha Jain, une formatrice qui va épouser un Américain dit: “Notre amour n’est pas clinquant ni phénoménal, contrairement à ce que les gens pensent. Tout est pareil sauf que tout est dit en anglais. » Elle dit qu’elle n’avait pas le projet de s’installer à l’étranger.  Est-ce que sa famille s’est opposée ? « Tout ce qui les inquiétait c’était que je parte à l’étranger après le mariage. Nos parents se sont parlés et, comme le veut notre coutume, mes parents vont bientôt rendre visite aux siens aux Etats-Unis. » Pour elle, tout ce qui compte c’est l’amour et les différences culturelles ne comptent pas vraiment tant que leur relation est fondée sur la compréhension.

 

Preeti D’Souza, une autre formatrice, dit que son amoureux a craqué pour ses beaux yeux noirs et ses cheveux longs, attraits assez rares chez les filles occidentales. « Quand je l’ai dit à mes parents, il étaient complètement contre l’idée de mariage. Mais il a été patient et c’est ce que j’ai aimé chez lui. Il m’a attendue pendant presque 3 ans, ce qui est une preuve suffisante qu’il m’aime. »

 

Prasoon Mehta va bientôt s’envoler vers les USA avec sa fiancée blonde. Alicia Baker était venue en Inde pour former une équipe sur un nouveau processus. Après le travail, elle voulait visiter Pune. Prasoon l’a guidée plusieurs fois. Et, juste quelques jours avant la fin de la formation, ils sont tombés amoureux. « Je n’avais jamais imaginé qu’une simple amitié pourrait se transformer en une relation de toute une vie. Alicia est aussi compréhensive qu’une fille indienne. (Note de moi : ça veut dire quoi cette phrase ??) Tu aimes une personne pour ce qu’elle est. »

 

On dirait bien qu’après les ingénieurs software, les relations d’amour sont la nouvelle exportation de l’Inde vers l’Occident ! »

 

Source : Article_TOI_In love with India_011208.pdf