Vis ma vie d’expat confinée à Gurgaon 2 - Le Covid vu par une Française en Inde - 19.04 (dimanche, 19 avril 2020)

Pour embrayer sur mon dernier post, sache que ma connaissance moustiquante s’améliore de jour en jour.

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Si j’ai lu qu’aucune étude scientifique prouvait que les moustiques préféraient le noir, je peux maintenant affirmer une différence flagrante quand je porte un leggin noir et un leggin blanc. Ils ont aussi la manie de se poser sur tous les meubles foncés. Mon Indien préféré pense que c’est pour des raisons de camouflage. Dans l’éventualité où ces insectes sont assez malicieux pour se planquer – j’ai d’ailleurs remarqué que lors d’une chasse acharnée, ils ont tendance à se poser au sol, planque ultime ? – j’ai décidé de laisser traîner des cadavres sur les fenêtres, les murs, le sol, histoire de voir s’ils captent le message… Rien de conclusif pour l’instant !

Mon fils, qui apprend à lire (en anglais), est devenu fan de l’appli duolingo qui enseigne les langues. J’étais pas très chaude, j’ai peur que ça l’embrouille. En plus, il insiste pour lire ses histoires du soir en français. Mais bon, à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles : qu’il fasse donc ce qu’il veut ! Encore un peu de confinement et il sera bilingue – voir trilingue, parce que ça motive son père à lui parler hindi tout ça.

À part ça, un évènement de taille dans ma petite vie d’étrangère en Inde. Ce dimanche, le comité de notre résidence a fait passer un mail de la police demandant aux étrangers de répondre à plusieurs questions : Quelle est votre nationalité ? Que faites-vous en Inde ? Êtes-vous covid-positif ou négatif ? (La question con quand personne n’a accès aux tests.) Avez-vous été en quarantaine ? La lettre de la police accompagnant cette demande n’avait pas d’en-tête, n’était pas signée et venant du CID (Criminal Investigation Department). Les services du consulat français ont immédiatement vérifié avec le Foreign Registration Office, et ce n’était rien d’officiel. Aucune autre résidence où vivent des Français n’aurait reçu ça. Ma voisine polonaise – déjà pas mal énervée en temps normale – monte au créneau. Ça va chier des bulles. (Blague à part, ce genre de requête met quand même un peu mal à l’aise…) En fin de compte, quand la police est venue chercher les données, notre comité leur a demandé une lettre officielle. Ce à quoi la police a rétorqué qu’elle ne voulait que s’assurer du bien-être des étrangers. Et la marmotte...

Pour en revenir à mon post qui te racontait ma vie de confinée à Gurgaon, voici une interview pour blogexpat (cliquez sur le badge ci-dessous) :

Expat Interview

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