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samedi, 05 mars 2011

Bonjour l'atterrissage...

Je parlais des avions en Inde…

Et de l’indiscipline des voyageurs indiens. (Je n’ai pas parlé des divers bruits (voire odeurs) intestinaux ni des odeurs de transpiration et je n’en parlerai pas).

 

Non je voudrais juste parler de l’atterrissage.

En Inde, les roues n’ont pas touché le sol que tout le monde est debout – le personnel de bord ne réagit même plus. Inutile de leur demander à quoi ça sert de se précipiter comme ça, ils le font tous…

Et si vous avez le malheur de vouloir rester assis jusqu’à ce que l’escalier arrive, vous pouvez vous faire écrser (pas loin en tout cas). Et voici une pub qui illustre ça. J’adore l’autodérision !!

 

vendredi, 07 janvier 2011

Une histoire de transport qui n’en finit pas…

Décollage le 19 décembre de Mumbai et atterrissage juste à l’heure (8h10) à Paris après une bonne nuit de sommeil… Il neige… Yeeeeeeees !!  

Mais... 4 heures plus tard, nous n'en sommes que là:

SAM_0380.JPG

SAM_0377.JPG

 

 

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samedi, 20 mars 2010

Sensations aéroportuaires…

… ou comment je commence à craindre les déplacements en avion.

 

Tout a commencé un beau matin. J’arrive à l’aéroport bien à l’avance, m’enregistre et m’installe en salle d’attente. Le cerveau ramolli (pour une quelconque raison), je ne sors ni ordinateur, ni MP3, ni livre et me plonge dans l’observation de l’écran avec les statuts des vols. Mon vol est affiché « annoncé ». Une demi-heure de retard, toujours pas d’annonce. Je cherche du regard des hôtesses au sol, personne. J’attends. Toujours en scrutant le fameux écran. 40 minutes de retard. Tiens, le statut de mon vol est passé au vert (à ce moment-là, c’est écrit en hindi). J’attends la version anglaise. Et non, je n’ai pas rêvé, mon vol est maintenant affiché comme « parti ». J’attrape une hôtesse et lui hurle dessus. Proprement. Qu’ils fassent revenir l’avion !! Rien à faire, j’ai loupé mon vol… Et le mieux c’est qu’ils me jurent avoir fait une annonce de départ, une annonce pour moi et d’avoir tout mis sur les écrans. Je me suis même demandé si je ne perdais pas la raison. Encore heureux que je n’ai que des bagages à main parce que mon sac, lui, serait parti, comme me l’expliquent les hôtesses.

 

Le soir même, je prends un autre vol (le seul disponible pour la région (pas la même destination)). J’arrive à nouveau bien en avance et m’assieds pratiquement sur les genoux du personnel à terre. Y a même pas moyen que ça recommence. L’avion bouge pas mal et je m’étonne qu’on ne nous demande pas d’attacher nos ceintures. Mais passons… Une heure plus tard, alors que le vol se déroule tout à fait tranquillement, le pilote annonce une zone de turbulences. Rien. Je commence à me dire qu’ils font tout à l’envers… Et là. BAM. La lessiveuse. A droite, à gauche, en haut, en bas. Je suis accrochée de toutes mes forces aux accoudoirs, le sac à gerbe dans une main, les yeux fermement fermés pour ne pas voir le carnage, je pleure, je veux sortir, on ne peut pas atterrir ? S’il vous plaît !! Mes voisins, d’habitude si bruyants, sont d’un calme olympien. Pleins de surprises ces Indiens… Y en a même deux, en plein cœur de la tourmente, qui échangent des numéros de téléphone. D’après Shiv, si on n’entendait pas une mouche voler, c’est parce que tous les passagers étaient en train de prier !!

 

Et pour terminer, le retour. Un quart d’heure avant l’embarquement, je n’y tiens plus : c’est la bamboula dans mes intestins. Je cède (pas le choix en fait) et m’installe aux toilettes. Et là, scotchée sur la lunette des chiottes, n’envisageant même pas la possibilité de bouger avant une bonne demi-heure, j’entends l’annonce de mon vol. Grand moment de solitude… Louper un vol en moins de trois jours pour cause de diarrhée intempetsive, c’est moche. Mais un dernier effort et mes intestins m’accordent une trêve : je quitte le havre des toilettes de l’aéroport et embarque. Au milieu de dix moches chouinards. Mais pour l’instant, ça ne secoue pas alors je supporte les pleurs qui fusent de partout !