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jeudi, 19 mars 2009

Ainsi font font font, 3 ptits tours et puis s’en vont…

... de retour à Mumbai…

Une première dans l’avion pour aller de Mumbai à Goa : à la moitié du trajet, le pilote annonce un demi-tour pour Mumbai en raison d’un problème technique… Une fois atterri, zéro communication, genre on change d’avion ? on attend combien de temps ? etc etc. Bref au bout de ¾ heures de trafic à coût de tournevis dans le cockpit, nous étions repartis ; Shiv pas rassuré, prêt à changer d’avion ! Indigo, plus jamais…

 

Ensuite, 3 jours de farniente à Goa (pour se remettre de nos émotions). Palolem beach et ses environs. A regarder les dauphins sauter à l’horizon (même pas besoin de bateau, un Flipper nous a fait une super démonstration !), dans une eau à 30 degrés (ou presque), avec juste assez de vent pour pas avoir trop chaud…

 

GOA_S18.jpg
 
GOA_S28.jpg

 

Samedi, vol direction Delhi, juste à temps pour récupérer Gabrielle et Marco à l’aéroport. Brunch dosa le dimanche matin et visite (rapide) de la ville, sous une chaleur juste agréable.

Delhi with Gabrielle & Marco_S7.jpg

 

Et pour finir, 3 jours de visite terrain sur Delhi et retour à Mumbai, exténuée. Je crois que j’ai besoin de vacances… ;)

jeudi, 06 novembre 2008

Vacances indiennes

Un peu de racontage de moi-même…

 

Samedi 25, à l’arrach, je suis partie à Cochin. Il faut savoir que les billets d’avion augmentent de 50% voir plus pendant Diwali, pareil pour les billets de bus… Mais passons. A l’arrivée, il pleuvait ; enfin du moins la route était trempée et la tempête a soufflé toute la nuit. Moi qui me payais un chouette hôtel pour glander au bord de la piscine pendant que Shiv bossait… Dégoutée. Sauf que le lendemain il a fait un peu beau ! Assez pour se baigner et se taper un magnifique coucher de soleil !! Et pendant les périodes nuageuses, je me suis pris des bains !! (c’est encore ce que je préfère dans les hôtels ici !!).

 

Ensuite on a été dans un hôtel à Fort Cochin, Greenery Village : 4 chambres dans un complexe culturel (films, musée, démonstrations). Chouette endroit. Encore un peu cher pour l’Inde (1 500 roupies la nuit) mais bien sympa. Et puis au Kerala, Diwali n'a rien d'une pétarade: peu de pétards, et pas de guirlandes électriques mais des diyas (petites coupelles d'argiles avec une mèche - parce que c'est quand meme le festival des lumières); objectif rempli!

J’ai eu l’occasion de me balader, et de conclure que le truc à pas louper c’est la balade pour aller à la synagogue (la plus vieille d’Asie et probablement aussi la plus moche !) : traverser le marché aux épices (et autres légumes en partance pour l’Europe), c’est ce qui m’a le plus plu…

Et le soir, acheter ses poissons, crevettes, crabes et compagnie et se les faire cuisiner dans tous ces restaurants qui proposent la formule « You buy, we cook », c’est terrible ! En buvant de la bière servie dans des théières parce que très peu de restaurants ont la licence pour servir de l’alcool alors ils sont obligés de feinter – et c’est sur que les flics connaissent cette combine mais ils laissent courir… Au Kerala pas de casino non plus (sauf 2 hôtels Casino à Cochin), interdiction de fumer dans la rue (levée pour les touristes à Fort Cochin), interdiction de sortir pour les filles (donc les 2-3 bars comptent 1 fille pour 50 mecs sauf les « events » où les organisateurs payent des filles juste pour être là !)…

 

Après le Kerala, j’ai pris un train de nuit pour Goa. Bon à savoir : les « tourist quotas ». Alors que tous les moyens de transport étaient archi bondés pendant cette période de festival, j’ai pu trouver une place la veille (faut juste aller à la gare à Ernakulam, les agences de voyage peuvent rien faire). Un autre truc bon à savoir : pour aller à Palolem, descendre à Cancona (5 minutes de rick de la plage) plutôt qu’à Margao (30 minutes plus tard).

Le voyage s’est bien passé, j’ai passé des heures à discuter avec Nick, un Anglais et à me faire toucher le genou par la petite d’en face (comme on polit un porte-bonheur)… Episode un peu flippant : quand mon voisin, que j’avais du éloigner pour cause de collage, m’a réveillée au milieu de la nuit pour me demander si j’avais de l’argent dans les poches… Pour pas que je me fasse voler… Et puis quand il m’a réveillée pour me laisser son mini sac-à-dos pendant qu’il allait aux toilettes. Et qu’au bout de 3 minutes je me dis « merde, ma fille, tu t’es fait avoir comme une bleue », et à tâter le sac pour voir si y a pas une bombe ! Faut dire, avec ce qui se passe en ce moment, on devient un peu parano, surtout dans les trains… Bref pour finir, quand j’ai ouvert les yeux, il me soufflait son haleine dans la tronche en m’éclairant avec son portable. Le maboule !!

 

Palolem. Une hutte sur la plage pour 400 roupies la nuit (avec toilettes et douche à l’intérieur, fan et moustiquaire). J’ai fait un benchmark et visité la moitié de la plage pour trouver la mieux !!

C’est l’une des plages les plus au sud de Goa. 3 restaurants (« schaks ») il y a 10 ans, 30 aujourd’hui. Nick s’inquiétait beaucoup de ce qu’il allait trouver à Palolem, qu’il avait visité en 1999 ; tout le monde l’avait mis en garde. Mais pas d’énormes complexes bétonnés, juste plein de schaks, Palolem a tout (ou presque) gardé de son authenticité ! Et puis c’est une plage relax, pas de boites ni rien…

Activités au programme : aller voir les dauphins (400 roupies par personne), coucher de soleil tout à droite de la plage, jus frais (là c’est la saison de la papaye et de l’ananas), faire du shopping, manger du poisson (et des noix de cajou, spécialité locale) et nager dans une eau à 30 degrés. La vie est dure sous les tropiques…

 

Retour en bus de nuit à Pune. Un truc incompréhensible : 4 agences de voyage nous ont dit « plus de sleeper » et la 5ème nous a trouvé des places, et le bus (Nakoda) (en plus d’être hyper confortable par rapport aux autres était à moitié vide). A 7h du mat’ j’étais dans mon lit, en train de récupérer pour la nouvelle semaine à venir !!

 

Bientôt mes histoires avec ma nouvelle coloc indienne. Et je le dis tout de suite, c’est pas triste !

dimanche, 17 août 2008

Voyage au bout de la nuit

Goa0004.jpgHellloww!

Long time…

Et voici le récit de mon escapade à Goa avec Shiv pour mon anniversaire.

 

Quand je l’ai quittée début août, l’Inde envisageait de déclarer l’état d’urgence pour cause de sécheresse, la mousson boudant le pays. Et ben tac, pas plus tôt avions-nous posé le pied à Goa que la mousson reprenait du poil de la bête et il en est tombé… En 2 jours, les barrages autour de Pune se sont mis à déborder – c’est pour dire : ces fameux barrages ne se décidaient pas à se remplir, provoquant 6 heures de coupure d’électricité par jour !

 

Bref, Goa, sous la pluie. C’est terrible ! Surtout à l’abri dans une chambre d’un hôtel bien confortable – les prix sont cassés pendant la mousson, et oui !! Tellement bien que Goa0003.jpgnous avons prolongé d’une nuit…

Bien mal nous en a pris : il a plu sans discontinuer pendant 48 heures. Dans l’absolu pas de problème mais alors là, bonjour le retour en bus !!

 

Goa-Pune, 300 kms, 12 heures. Nous avons fait Goa-la campagne du Maharashtra, 60 kms, 30 heures. Normal. Premier arrêt de 3 heures à cause d’un arbre en milieu de la route. Deuxième arrêt vers minuit pour cause inconnue ; quand nous avons rouvert les yeux, la lumière du petit matin se pointait et nous n’avions pas bougé. Deuxième obstacle vaincu. A 11 heures, Goa0002.jpgnouvel arrêt. Après un bon moment à s’interroger sur la marche à suivre, nous avons vidé la cale du bus et empilé les sacs dans nos mini-couchettes pour passer une route inondée, une rivière en fait. Et puis à midi nouveau blocage : pas de bol, un camion venait de verser sur le bas-côté) et le bus n’avait pas la place de passer. Notre chauffeur est donc retourné se coucher (il a bien pioncé çui-là pendant ce voyage) pendant qu’un pauvre type s’acharnait à virer le grain de son camion. Ensuite un tracteur playmobil est venu le tirer de là, enfin essayer. 5 heures plus tard, pas l’once d’un progrès. Et ça faisait 5 heures que je cherchais un endroit tranquille pour pisser… Dans la tempête. Au milieu des rizières (impraticable avec mes petites ballerines !). Sur une route de rase campagne blindée de camions et de curieux…

 

Les rats ont finalement quitté le navire et nous nous sommes entassés à 9 dans une jeep pour rejoindre la granGoa0001.jpgde ville la plus proche. Entassée à l’arrière avec les valises qui faisaient pression sur ma vessie, j’en avais marre. Mais je n’étais pas prête d’arriver à Pune…

A Kolhapur, nos 3 collègues ont mis une heure à négocier un taxi. J’étais encore trempée – Shiv a failli faire une apoplexie quand j’ai voulu changer de pantalon dans le taxi – et le restaurant du coin refusait de me laisser aller aux toilettes. Pour finir avec cette histoire, j’ai pitié de vous, notre taxi s’est arrêté sur la partie la plus éclairée de l’autoroute et je me suis soulagée sur le côté. Dieu merci, je n’ai pas provoqué d’accident : un cul blanc sur l’autoroute c’est plutôt risqué (mais à ce stade ce n’était plus mon problème)!

 

Bref, quand le chauffeur a décidé de s’arrêter boire un chaï, nous avons constaté une fuite d’air dans le pneu… 1er atelier fermé, 2ème aussi, 3ème ouvert ! Mais impossible de changer le pneu (problème technique que je n’ai pas voulu approfondir). Nous sommes donc repartis avec un peu d’air dans le pneu. Et arrivés à bon port à minuit !!

 

Résultat : 30 heures pour faire 300 kms sans nourriture ni eau ni pause pipi (j’y tiens). Je suis convaincue qu’au moment où nous atteignions le lit, le bus était toujours derrière son tracteur… Vous avez dit l’Inde un pays en voie de développement ??

Et puis la blague : « nous partîmes cinq cent [répartis en une dizaine de bus] et par un prompt renfort » personne n'arriva au port: certains bus ont tout simplement fait demi-tour, d’autres ont bifurqué et tenté d’autres routes, et nous étions 2 bus Paulo Travel derrière ce foutu camion. Et qu’on ne me dise pas que cette bande de branquignoles n’avait aucun moyen de savoir que la route Goa-Pune était bloquée un peu partout…

 

Heureusement, le séjour à Cavelossim tenait du paradis (mouillé) !