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jeudi, 06 novembre 2008

Vacances indiennes

Un peu de racontage de moi-même…

 

Samedi 25, à l’arrach, je suis partie à Cochin. Il faut savoir que les billets d’avion augmentent de 50% voir plus pendant Diwali, pareil pour les billets de bus… Mais passons. A l’arrivée, il pleuvait ; enfin du moins la route était trempée et la tempête a soufflé toute la nuit. Moi qui me payais un chouette hôtel pour glander au bord de la piscine pendant que Shiv bossait… Dégoutée. Sauf que le lendemain il a fait un peu beau ! Assez pour se baigner et se taper un magnifique coucher de soleil !! Et pendant les périodes nuageuses, je me suis pris des bains !! (c’est encore ce que je préfère dans les hôtels ici !!).

 

Ensuite on a été dans un hôtel à Fort Cochin, Greenery Village : 4 chambres dans un complexe culturel (films, musée, démonstrations). Chouette endroit. Encore un peu cher pour l’Inde (1 500 roupies la nuit) mais bien sympa. Et puis au Kerala, Diwali n'a rien d'une pétarade: peu de pétards, et pas de guirlandes électriques mais des diyas (petites coupelles d'argiles avec une mèche - parce que c'est quand meme le festival des lumières); objectif rempli!

J’ai eu l’occasion de me balader, et de conclure que le truc à pas louper c’est la balade pour aller à la synagogue (la plus vieille d’Asie et probablement aussi la plus moche !) : traverser le marché aux épices (et autres légumes en partance pour l’Europe), c’est ce qui m’a le plus plu…

Et le soir, acheter ses poissons, crevettes, crabes et compagnie et se les faire cuisiner dans tous ces restaurants qui proposent la formule « You buy, we cook », c’est terrible ! En buvant de la bière servie dans des théières parce que très peu de restaurants ont la licence pour servir de l’alcool alors ils sont obligés de feinter – et c’est sur que les flics connaissent cette combine mais ils laissent courir… Au Kerala pas de casino non plus (sauf 2 hôtels Casino à Cochin), interdiction de fumer dans la rue (levée pour les touristes à Fort Cochin), interdiction de sortir pour les filles (donc les 2-3 bars comptent 1 fille pour 50 mecs sauf les « events » où les organisateurs payent des filles juste pour être là !)…

 

Après le Kerala, j’ai pris un train de nuit pour Goa. Bon à savoir : les « tourist quotas ». Alors que tous les moyens de transport étaient archi bondés pendant cette période de festival, j’ai pu trouver une place la veille (faut juste aller à la gare à Ernakulam, les agences de voyage peuvent rien faire). Un autre truc bon à savoir : pour aller à Palolem, descendre à Cancona (5 minutes de rick de la plage) plutôt qu’à Margao (30 minutes plus tard).

Le voyage s’est bien passé, j’ai passé des heures à discuter avec Nick, un Anglais et à me faire toucher le genou par la petite d’en face (comme on polit un porte-bonheur)… Episode un peu flippant : quand mon voisin, que j’avais du éloigner pour cause de collage, m’a réveillée au milieu de la nuit pour me demander si j’avais de l’argent dans les poches… Pour pas que je me fasse voler… Et puis quand il m’a réveillée pour me laisser son mini sac-à-dos pendant qu’il allait aux toilettes. Et qu’au bout de 3 minutes je me dis « merde, ma fille, tu t’es fait avoir comme une bleue », et à tâter le sac pour voir si y a pas une bombe ! Faut dire, avec ce qui se passe en ce moment, on devient un peu parano, surtout dans les trains… Bref pour finir, quand j’ai ouvert les yeux, il me soufflait son haleine dans la tronche en m’éclairant avec son portable. Le maboule !!

 

Palolem. Une hutte sur la plage pour 400 roupies la nuit (avec toilettes et douche à l’intérieur, fan et moustiquaire). J’ai fait un benchmark et visité la moitié de la plage pour trouver la mieux !!

C’est l’une des plages les plus au sud de Goa. 3 restaurants (« schaks ») il y a 10 ans, 30 aujourd’hui. Nick s’inquiétait beaucoup de ce qu’il allait trouver à Palolem, qu’il avait visité en 1999 ; tout le monde l’avait mis en garde. Mais pas d’énormes complexes bétonnés, juste plein de schaks, Palolem a tout (ou presque) gardé de son authenticité ! Et puis c’est une plage relax, pas de boites ni rien…

Activités au programme : aller voir les dauphins (400 roupies par personne), coucher de soleil tout à droite de la plage, jus frais (là c’est la saison de la papaye et de l’ananas), faire du shopping, manger du poisson (et des noix de cajou, spécialité locale) et nager dans une eau à 30 degrés. La vie est dure sous les tropiques…

 

Retour en bus de nuit à Pune. Un truc incompréhensible : 4 agences de voyage nous ont dit « plus de sleeper » et la 5ème nous a trouvé des places, et le bus (Nakoda) (en plus d’être hyper confortable par rapport aux autres était à moitié vide). A 7h du mat’ j’étais dans mon lit, en train de récupérer pour la nouvelle semaine à venir !!

 

Bientôt mes histoires avec ma nouvelle coloc indienne. Et je le dis tout de suite, c’est pas triste !