mardi, 19 décembre 2006
Let’s pâhty !
Le week-end dernier, je me suis décidée à appeler Sonia, une copine de la sœur de notre guide au Ladakh il y a 5 ans. Bien m’en a pris ! Après avoir glandouillé toute l’après-midi autour d’un chaï (thé), j’ai bu un pot avec les amis de Prajay. Je les ai laissés dîner entre eux pour rejoindre mes nouveaux potes. Pas de bol j’étais bloquée à Bab-el-Oued du moindre rickshaw… J’ai dû faire pitié à Steven (qui n’a d’amerloque que son nom), un des employés de l’endroit, parce qu’il m’a emmenée sur sa moto. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps à cause du vent, mais quel bonheur !!! Je sais maman, faut pas parler aux inconnus et encore monter sur leur moto, la nuit, en Inde, chuis désolée…
Ensuite, je sais pas trop comment je me suis retrouvée à parler de Kama Sutra avec un Indien, lui expliquant qu’il aurait beaucoup de succès en France (où il compte partir en Erasmus). En fait j’ai lu ça dans un livre, que les Indiens avaient un succès fou grâce au Kama Sutra et leur appartenance au Tiers-Monde, mais c’était dans les années soixante et là j’ai eu du mal à me sortir de mon pétrin !!
Mon nouvel ami m’a payé un cocktail made in Kiva, le lounge où nous étions, ce qui m’a valu d’être l’attraction du bar pendant quelques minutes : dans une coupelle, un verre renversé sur lequel le barman verse un liquide enflammé pendant qu’on siffle le liquide de la coupelle à la paille. Un inconnu me prenait en photo avec son téléphone !
Puis Sonia, ses copins, Claire Marie, Thomas et moi nous sommes entassés dans une voiture pour aller en boîte (les bars ferment à minuit ici). Let’s party !!! (pâhty avec l’accent local). Ca c’était de la soirée (avec des jeunes, enfin !), un retour aux années Erasmus. ACCHA !!
14:35 Publié dans Histoires de Samouraï | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : inde, pune, party, quotidien | Imprimer |
Facebook |
vendredi, 15 décembre 2006
I'm a Big Big Girl, in a Big Big World
12:50 Publié dans Histoires de Samouraï | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : inde, vêtements, salwar-kameez, quotidien | Imprimer |
Facebook |
jeudi, 14 décembre 2006
Un samouraï à Chennai
Je reviens de 3 jours à Chennai, anciennement Madras (changement de nom en 1997), sur la côte Est (Etat du Tamil Nadu) ; c’est la « capitale » de l’Inde du Sud (avec ses 6,5 millions d’habitants, c’est la 4ème ville d’Inde).
Un peu d’histoire : Les Portugais y débarquèrent au 16ème siècle, suivis des Hollandais. Au cours des 18ème et 19ème siècle, négociants français et britanniques se disputèrent la suprématie de l’Inde. En 1756, les Anglais boutèrent les Français hors de Chennai, lesquels se réfugièrent à Pondichéry.
Un peu de tourisme (voir les photos de l’album « Chennai ») : Il n’y a pas grand-chose à voir à Chennai, sauf peut-être les temples (différents du reste de l’Inde paraît-il) et Marina Beach. Je parlerais bien de Mamallapuram, « la grande destination touristique du Tamil Nadu », village côtier de sculpteurs et pêcheurs mais je n’ai fait qu’y passer (c’est promis j’y retournerai) parce que… j’étais à Chennai pour BOSSER !! Et j’ai travaillé. Pour tous ceux qui s’inquiètent de mes activités professionnelles, je suis désormais sur les rails…
Ce qui est marrant dans le Tamil Nadu c’est qu’ils parlent encore moins hindi que moi, les hommes portent encore le lunghi (sorte de pagne en tissu noué à la taille qui descend jusqu’au pied et qui ressemble, dans les faits, à une couche), mangent des idlis (gâteau de riz fermenté) et sont carrément plus sympas, plus ouverts, que les Indiens du Nord.
On m’a posé des questions qui m’ont surprise et bien fait marrer :
- “Are your parents dependent on you?” J’ai mis un moment à comprendre que les parents de cet Indien, éduqué et travaillant en ville, étaient fermiers et qu’il se devait de leur envoyer de l’argent tous les mois. J’aime bien la tradition de s’occuper de ses parents et grands-parents, c’est un peu triste que ça se perde chez nous je trouve.
- “When do you get married?”, qui suivait la question “Are you married?” (ici les filles se marient vers 25 ans, et les garçons vers 30 ans, histoire d'être bien installés dans la vie). Mais bien sûr!! C’est vrai que c’est quand même plus simple le mariage arrangé que nos casse-tête de mariages d’amour…
12:30 Publié dans Virées en... Inde! | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : inde, chennai, questions, mariage | Imprimer |
Facebook |