mardi, 17 avril 2007
L'histoire du chat qui se mordait la queue...
L'arrivée imminente de mon boss (le 20 avril), de retour de Dubai pour un mois, a fait accélérer les choses: je déménage! Que ceux qui se plaignent de l'inefficacité indienne aillent voir les agences de location: en une soirée (c'est-à-dire que je me suis pointée là-bas à 20h), j'ai visité 4 apparts et le lendemain matin je signais! pour un trois chambres, au 8ème étage (super bien aéré), pas trop loin de ma résidence actuelle. Maintenant il va falloir meubler et décorer, c'est excitant. Et puis pas de préavis ni rien, je peux partir comme ça.
En revanche, que ceux qui apprécient l'efficacité des agences de location indiennes aillent ouvrir un compte en banque. La 1ère fois, il me fallait une preuve de résidence pour Prajay (sa photocopie de passeport et un chèque en blanc ne suffisant pas). La 2nde fois, je suis venue avec mon contrat de location, et tout s'est bien passé jusqu'au moment où la bouffonne qui traitait ma demande a réalisé que l'adresse de mon contrat de location et celle indiquée sur mon formulaire d'enregistrement à la police (obligatoire pour les étrangers) n'était pas la même... J'ai failli piquer une crise de nerfs. Avec la chaleur, les orages qui éclatent tous les soirs (ça rafraîchit l'atmosphère et balaye l'appart! mais ça électrifie un peu l'atmosphère), le déménagement, le retour de Prajay, l'incertitude quant à la prolongation de mon contrat de travail et visa, j'ai cru qu'elle allait me faire devenir chèvre!
Total aujourd'hui, je finis par aller au bureau d'enregistrement des étrangers, sûre que ça allait prendre au moins 10 jours (+5 jours pour l'ouverture du compte +4 jours pour le virement depuis la France et je suis censée payer le deposit maintenant!). Et ben non. Ils peuvent le faire immédiatement. Seulement j'avais oublié l'original...
Sinon tout va bien, quelques moments de vague à l'âme de temps en temps mais rien d'alarmant. Pas si évident de vivre à l'étranger! L'eau est coupée toute la journée chez moi, les coupures d'électricité sont devenues quotidiennes et j'ai eu ma dose de galères avec Internet (quand c'est pas le modem qui refuse de marcher, c'est ma limite de téléchargement qui est dépassée et mon accès bloqué) mais disons que ça fait partie du folklore local!
Je m'en vois aussi avec les Indiens qui veulent être nos amis. Des tarés... Y en a un - qui m'avait pris en stop une fois en moto, 2 minutes, au mois de décembre - qui s'est pointé en bas de chez moi un soir où il y avait une soirée à la maison. Son meilleur ami venait de mourir d'un accident de voiture, ses potes étaient bourrés, et il n'avait que moi... Je l'ai consolé vite fait avant de remonter. Total, le lendemain, il voulait absolument me faire une surprise. Le conseil pour se débarrasser de ce genre d'individu est toujours le même: "just tell him to fuck off". Mais comme c'est pas très gentil, j'ai préféré faire les choses en douceur, demander qu'il arrête de m'appeler et tout. Et ben il a mis du temps à comprendre! J'ai même eu droit à un texto expliquant que ma rupture d'amitié (!!) lui avait fait plus de mal que la mort de son pote. Des tarés je vous dis...
13:45 Publié dans Histoires de Samouraï | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : inde, quotidien, appart | Imprimer |
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jeudi, 29 mars 2007
Mannequin d'un jour...
Mardi, François m'appelle pour me proposer un ptit boulot: poser pour une marque de bière. Super flattée à l'idée qu'on pense à moi pour faire de la pub, même pour de la Budweiser, j'ai dit banco cash! J'ai carrément moins fait ma maligne quand il a fallu danser pendant presque 4h devant l'appareil photo... (surtout quand on connaît mes talents de danseuse ET la rareté des occasions où j'accepte de danser).
Le mot d'ordre de la pub: vous venez du monde entier, vous faites la fête (nous étions habillés en tenue de soirée (indienne) mais seulement au-dessus de la taille), vous vous éclatez. Et même pas un peu de bière pour réchauffer l'atmosphère, les rats.
En plus de ça, ils m'avaient collé un top bleu limite col roulé mais sans manche (on voyait les bretelles de mon soutif et ça allait complètement à l'encontre de mon éducation vestimentaire - j'ai dû me faire violence pour accepter d'être photographiée comme ça!). En plus le top trop cheum, bleu pétant avec des bidules blancs qui pendent sur le devant. Et le bleu qui détonne au milieu de tous les tops noirs et rouges des autres filles. Argh. A partir de ce moment-là, j'ai pris mon parti d'être ridicule et je me suis bien éclatée!
On avait 3 coréennes, 2 iraniennes, 1 iranien, 1 arabe saoudien, 1 soudanais, 1 russe, François et moi - que des gens normaux, qu'ils avaient chopés par-ci par-là - ET 4 indiens, tous mannequins de profession. Perso ça m'a fait un peu cogiter. Pourquoi le moindre péquennot étranger fait l'affaire et pourquoi ils ont besoin de modèles locaux? Parce que l'étranger est beau de toute façon? Ou parce qu'il faut surtout qu'on remarque l'Indien sur la photo????
Bref, on s'est fait un peu de thune, on a sympathisé avec les autres participants, on a bien dansé, on s'est bien fait maquiller. Une expérience quoi!
Pour finir, on devrait être placardés dans le Maharastra, Goa, Hyderabad et Delhi pour le lancement de la marque Budweiser en Inde en mai. Et ils nous ont promis de nous envoyer les photos en juin. A suivre...!
10:40 Publié dans Histoires de Samouraï | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : inde, mannequin, bière | Imprimer |
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mardi, 06 mars 2007
Thanx Mum, Im not in jail...
Rave = /raiv/ n. f. : [SOC] Soirée dansante pouvant durer plusieurs dizaines d'heures, à base de musique techno et d'art cyberdelic (psychédélique faisant appel aux technologies de pointe), et souvent aussi de drogues synthétiques. (Tout-savoir.net)
Il y avait une rave organisée à Pune samedi dernier... Je devais y aller avec mes potes mais c'était la dernière soirée de ma mère à Pune. Et même si elle m'encourageait à y aller et à m'amuser, je trouvais ça pas correct. J'ai donc décidé de rester manger des pizzas à la maison. Au dernier moment, Shiv a décidé de tenir sa parole et rester, malgré la tentation de s'éclater avec ses potes...
Les 281 raveurs (dont les DJS internationaux) ont été arrêtés samedi soir par la police et sont retenus depuis dans le local de badmington de la police. Sans nourriture. Ils ont été emmenés dans les différents hôpitaux de la ville pour des tests sanguins. Le plus drôle c'est qu'ils ont à peine trouvé de drogue, surtout de la marijuana et encore pas beaucoup. Ils ont trouvé des préservatifs aussi et visiblement ça a choqué les médias!
Les familles prennent la chose moyen... Et Shiv se démène pour faire sortir ses collocs de prison (sa dizaine de potes du Kerala avec lesquels il vit sont là-bas - qu'on se rassure ils n'avaient pas pris de drogue dure, c'est pas le style de la maison). Une histoire de fou. En plus les exams qui arrivent...
http://timesofindia.indiatimes.com/Police_raid_Pune_rave_...
Merci maman!!!!!!!!!!!!!!!! J'ai frôlé la catastrophe sur ce coup...
13:59 Publié dans N'imp | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : inde, rave, prison, police | Imprimer |
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