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vendredi, 27 juillet 2007

Back in India!

Sensation 14 juillet par le consulat

Shiv, Marina (la femme du chef de la mission économique) et moi, dans une danse enflammée ! Ambiance petits fours à la française, champagne Laurent Perrier à volonté au Hilton de Mumbai. En voilà une qui sait mettre de l’ambiance, Monica !

 

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Sensation Cinéma

Séance à 23h, Grudge 2, film d’horreur. Aucune bande annonce ne passe pour demander aux gens d’éteindre leur téléphone portable. Inutile de gâcher de la pellicule j’imagine. On pourrait tout aussi bien leur demander de se taire… Mes co-spectateurs ont passé les 2 heures du film (et de l’entracte) à causer, hurler des prénoms au pif, imiter les animaux de la ferme, j’en passe et des meilleures. Sympa le film d’horreur. Quand je pense au foin que ma voisine a fait dans le train Paris-Lyon parce qu’un type a osé répondre au téléphone dans le wagon…

Sensation Rickshaw

Mon 1er rickshaw a essayé de m’entuber parce qu’il avait pas compris l’adresse. Du coup il demandait 50% de plus. Pas envie de m’énerver. Ni une ni deux je suis descendue du rick, décidée à faire le reste du trajet à pied et à rien lui filer du tout. Quand il m’a vue le doubler à pied, il aurait fallu voir sa tronche. Complètement interloqué le type ! Bon j’ai fini par remonter et arriver à bon port…

Ca vaut pas celui qui voulait pas y mettre le meter (compteur). 1ère excuse : le câble est cassé. 2nde excuse : il a pas la carte des tarifs. Pas compliqué garçon, tu multiplies par 6 le chiffre du meter, tu ajoutes 2 et c’est gagné. Il a capitulé…

Une joie quotidienne ces rickshaws…

Sensation Serrurier

La porte de ma chambre s’est bloquée. Comment réparer ? Pas compliqué, j’appelle l’électricien. Celui qui fait aussi plombier. Il démonte la serrure. Et m’explique qu’il peut pas en mettre une nouvelle, il faut appeler un charpentier. Et pourquoi il est pas charpentier aussi hein ?? Ce matin, quand on l’appelle pour avoir le numéro d’un charpentier, il nous demande pour quoi faire ? Ben pour réparer la porte pardi ! Oui mais pourquoi vouloir la réparer ?? Elle est très bien comme ça non ? Ah oui, évidemment, vu sous cet angle…

Et, non monsieur, je ne veux pas de massage, inutile d’insister, tu prends tes 50 roupies et tu te barres !

Sensation « maisqesqejfousicibonsangdbonsoir » ??

Drôle de sensation ce retour en Inde. Genre « lost in translation ». Se remettre à la bouffe qui baigne dans une sauce verte ou marron. Repenser à lancer le chauffe-eau 20 min avant la douche, à commander de l’eau quand on a soif, à baisser les yeux dans la rue (aie aie aie, ça mate dur !), à manger avec les doigts, à pas trouver de PQ chez les gens, à batailler à l’office de police pour se faire enregistrer. Mais une fois ces petits détails régler, et bien la vie reprend son train-train… Carpe Diem

mardi, 19 décembre 2006

Let’s pâhty !

Le week-end dernier, je me suis décidée à appeler Sonia, une copine de la sœur de notre guide au Ladakh il y a 5 ans. Bien m’en a pris ! Après avoir glandouillé toute l’après-midi autour d’un chaï (thé), j’ai bu un pot avec les amis de Prajay. Je les ai laissés dîner entre eux pour rejoindre mes nouveaux potes. Pas de bol j’étais bloquée à Bab-el-Oued du moindre rickshaw… J’ai dû faire pitié à Steven (qui n’a d’amerloque que son nom), un des employés de l’endroit, parce qu’il m’a emmenée sur sa moto. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps à cause du vent, mais quel bonheur !!! Je sais maman, faut pas parler aux inconnus et encore monter sur leur moto, la nuit, en Inde, chuis désolée…

Ensuite, je sais pas trop comment je me suis retrouvée à parler de Kama Sutra avec un Indien, lui expliquant qu’il aurait beaucoup de succès en France (où il compte partir en Erasmus). En fait j’ai lu ça dans un livre, que les Indiens avaient un succès fou grâce au Kama Sutra et leur appartenance au Tiers-Monde, mais c’était dans les années soixante et là j’ai eu du mal à me sortir de mon pétrin !!

Mon nouvel ami m’a payé un cocktail made in Kiva, le lounge où nous étions, ce qui m’a valu d’être l’attraction du bar pendant quelques minutes : dans une coupelle, un verre renversé sur lequel le barman verse un liquide enflammé pendant qu’on siffle le liquide de la coupelle à la paille. Un inconnu me prenait en photo avec son téléphone !

Puis Sonia, ses copins, Claire Marie, Thomas et moi nous sommes entassés dans une voiture pour aller en boîte (les bars ferment à minuit ici). Let’s party !!! (pâhty avec l’accent local). Ca c’était de la soirée (avec des jeunes, enfin !), un retour aux années Erasmus. ACCHA !!