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mercredi, 26 novembre 2008

Une nana pas commode (non pas ma coloc!)

Je pense que je vais commencer à me méfier des réactions de XY, plutôt énervée que je quitte l’appartement dans un mois.

 

Pasqu’ici y a des filles, tu les énerves et tu perds l’ouïe :

C’est comme ça qu’à Lucknow, lors d’un défilé, y avait un couple sur un scooter et une famille dans une voiture, avec au volant, un militaire borgne.

Comme le couple flânait (sur un scooter, en Inde, c’est dangereux, mais passons), et empêchait la voiture de passer, malgré les coups de klaxson répétés, le conducteur est descendu pour demander une explication. Ah bah il l’aura eue son explication ! Ni une ni deux, la fille du scooter lui a chopé l’oreille droite entre les dents. Il s’est mis à crier. Une femme dans la voiture s’est mise à crier. Un attroupement s’est créé. La fille a lâché prise. L’oreille s’est retrouvée… sur le sol.

 

Commentaires :

1.        Oui, la conduite c’est dangereux en Inde, et le danger peut venir de tous les cotés… Soyez prudents !

2.        Après la technique du coup de pied dans les couilles, les filles notez celle de l’arrachage d’oreille, ça marche aussi (c’est plus embêtant après au niveau légal mais bon, en cas d’urgence…)

3.       Le mieux c’est que la fille prend des cours d’hôtesse de l’air. Alors c’est l’histoire de : la fille arracheuse d’oreille et Joey Starr sont dans un avion…

 

Source : http://timesofindia.indiatimes.com/Cities/Lucknow_girl_bites_armymans_ear/articleshow/3753102.cms

mardi, 25 novembre 2008

XY: 3. Une nana exigeante

Attention, tout ce que je peux dire ci-dessous sur ma nouvelle colocataire – on l’appellera XY pour des raisons que j’expliquerai plus tard – ne prétend en rien la caricaturer en tant qu’indienne.

 

Un autre jour, je me prépare un café. Je propose à chaque fois mais elle n’en boit jamais. Alors ce matin-là, je ne propose pas. Et bien elle se pointe à coté de moi et me sort « I want coffee also. » Alors déjà ma poulette, chez moi on dit « tu pourrais me faire un café s’il te plait ». Ok, ici on ne s’embarrasse pas de ce genre de tournure mais ce ton impératif, tu vas me le changer direct.

 

Je reçois d’autres ordres : embaucher une nouvelle bonne. Les problèmes avec toutes les précédentes et la qualité de leur travail m’a fait renoncer… Je préfère faire tout moi-même, de toute façon je lave déjà ma chambre et mes fringues. Ses vêtements, elle a qu’à les donner à laver au type qui passe tous les jours mais non she « needs a bhai ». Pas de problème, on en prendra une, mais je veux même pas en entendre parler…

Je dois aussi lui ouvrir une ligne de portable à mon nom (un vendeur lui pose des problèmes à cause de sa preuve de résidence et elle a la flegme d’en essayer un autre). Mais si c’est une terroriste cachée ?? Sur qui ça retombe ? Bibi… - euh oui, je suis pas mal orientée terrorisme en ce moment… J'ai donc esquivé la chose, mais mademoiselle est revenue à la charge en me disant qu'elle avait pas que ça à faire de trouver un autre vendeur de puces. Elle a beaucoup d'humour... Comme si moi j'avais que ça à faire....

 

Et puis il faut voir l’impatience de madame quand je réponds pas à ses questions comme elle veut. Son thème préféré : Shiv. Et ses questions du genre « mon endroit le plus romantique en Inde » , « la chose la plus sauvage que j’ai faite avec Shiv » (oui je suis SA référence en matière d’histoires de cœur, d’ailleurs le reste n’existe pas, à part la bouffe). Eh ben ce genre de questions, soit j’ai pas la réponse soit j’ai pas envie de la donner… Dans les deux cas, elle insiste pendant 10 minutes, me traite de relou et menace de ne plus me parler. Je retombe en enfance…

 

Ma revanche : mettre mes pieds sur le journal lui-même posé sur la table de la cuisine et refuser de les enlever en faisant la fille butée : « je ferai une prière à la déesse t’inquiète pas ». Je sens bien que ça la perturbe. Comme les maniaques qui ne supportent pas les coins de table et les cachent avec des torchons (j’en ai connu une comme ça récemment). La vue de mes pieds sur le journal, insupportable. En Inde, il est interdit de mettre ses pieds (impurs) sur toute forme de connaissance, y compris le Pune Mirror (la plus grosse merde journalistique jamais écrite).

 

On sent la fille unique ouhlala ! Je plains déjà son mari… D’ailleurs, on s’oriente là-dessus dans le prochain épisode ;)

lundi, 24 novembre 2008

Memsahib, "Femmes d'expat"

Un article intéressant ce matin: It’s not all fun to be a memsahib – “memsahib” étant le titre local pour “femme blanche”.

Je traduis juste quelques passages d’articles, pas de commentaires perso sur les « femmes d’expat », particulièrement en Inde, vu que je n’en suis pas une, et je n’en fréquente pas vraiment. Même si quelques blogs sont marrants, notamment dans les activités qu’elles sont obligées de se trouver…

 

Pour celles qui sont concernées (et pour tous ceux qui s'expatrient en famille), un site vraiment bien fait : Femme Expat : http://www.femmexpat.com/lesarticles.php3?id_rubrique=5&id_article=582  

 

Et l’article, en substance, donne ça :

Dans beaucoup de cas, le sentiment d’insatisfaction des expatriés se solde par un échec de la relocalisation. D’après une Etude des Tendances de la Relocalisation Internationale, menée par  Windham International et la Society for Human Resource Management Global Forum en 2008, 96% des répondants ont identifié la satisfaction du partenaire comme une composante majeure de la réussite ou de l’échec du transfert.

Par ailleurs, pour 62% des entreprises, l’intérêt pour la carrière de l’épouse est la raison la plus fréquente de refus d’une mission à l’international.

L’Inde tiendrait la 4ème place mondiale d’échec de relocalisation – la Chine étant en tête, suivie par le Royaume Uni et les Etats-Unis. En 2006, l’Inde était 5ème.

 

Le problème c’est que le visa des épouses ne leur donne pas l’autorisation de travailler ; seuls les pays suivants accordent automatiquement un visa de travail aux femmes d’expatriés : l’Argentine, l’Australie, la Belgique, le Canada et la Finlande.

Mais l’interruption de carrière n’est pas le seul facteur de démoralisation des « femmes d’expat », il y a aussi les conditions de vie et la culture.

La plupart des épouses compensent leur inactivité professionnelle par du bénévolat : « travailler pour des projets de charité vous maintient occupé et vous donne un sentiment de gratification ». D’autres reprennent des études (online) avec des universités de leur pays d’origine.

 

Source : http://timesofindia.indiatimes.com/articleshow/msid-3746190,prtpage-1.cms