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lundi, 29 mai 2017

Ouvrir un compte bancaire en Inde

Il y a quelques années, il fallait un ‘sponsor’ indien pour pouvoir ouvrir un compte. Apparemment les choses se sont simplifiées et tout le monde peut ouvrir un compte bancaire en Inde (sous certaines conditions bien sûr) : touristes, étudiants, expatriés etc.

Pour commencer, il y a pléthore de banques en Inde.

Inde, banque,, compte bancaire, touriste, étudiantLes banques privées locales (mais bien) :

  • HDFC – J’ai testé
  • Axis – J’ai testé
  • ICICI

Les banques internationales

  • Citibank – J’ai testé
  • HSBC

 

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Principe :

Si vous voyagez en Inde, vous pouvez ouvrir un compte NRO (Non-Resident Ordinary).

Vous pouvez y déposer de l’argent gagné en France ou en Inde. Les intérêts gagnés sur ce compte sont imposables en Inde. Vous pouvez utiliser ce compte pour faire des paiements en Inde.

Il faut uploader les documents en ligne (ça prend moins d’une heure) et ensuite compter 3-4 jours pour que le compte soit activé.

Documents pour ouvrir un compte NRO touriste :

  1. Passeport
  2. Visa touriste
  3. Preuve de résidence en France (le passeport est apparemment accepté, comme le permis de conduire, ou une facture d’électricité ou de téléphone de moins de 2 mois, un relevé de banque de moins de 3 mois)
  4. PAN Card que vous n’aurez probablement pas et donc le cas échéant la Form 60 (ici)
  5. La déclaration FATCA / CRS (téléchargeable sur le site de la banque choisie)
  6. L’annexe CKYC (téléchargeable sur le site de la banque choisie)
  7. Le formulaire de la banque à remplir en ligne
  8. 2 photos
  9. Photocopies du tout signées

Transférer les fonds de la France (ou l’étranger) vers un compte en Inde :

C’est facile.

  • Vous pouvez le faire via votre banque française.
  • Ou WesternUnion.
  • Ou la banque indienne (ICICI a par exemple un module Money2India).
  • Ou PayPal.
  • Ou bien un site de transfert et Moneytis peut vous faire la comparaison de tous les sites

Rapatrier des fonds d’un compte NRO en France (ou à l’étranger) (3) :

Vous pouvez rapatrier ce qu’il reste sur votre compte dans la limite de 1 million de dollars par an. Attention, il faut que le compte ait été actif sur une durée maximale de 6 mois et qu’il n’y ait pas eu de dépôt de roupies (en-dehors des intérêts) pour pouvoir rapatrier les fonds. Si vous êtes touriste et que vous restez plus de 6 mois, il faudra demander une autorisation spéciale de la RBI (Reserve Bank of India).

 

inde,banque,compte bancaire,touriste,étudiant,oci,resident,documents,expatriéETUDIANTInde, banque,, compte bancaire, touriste, étudiant

Principe :

Si vous venez étudier en Inde, vous pouvez ouvrir un compte NRO (Non-Resident Ordinary).

Vous pouvez y déposer de l’argent gagné en France ou en Inde. Les intérêts gagnés sur ce compte sont imposables en Inde. Vous pouvez utiliser ce compte pour faire des paiements en Inde.

Il faut mettre les documents en ligne (ça prend moins d’une heure) et ensuite compter 3-4 jours pour que le compte soit activé.

Règle :

Il faut, dans les 30 jours après ouverture du compte, déposer à la banque une preuve de résidence en Inde. En attendant la vérification de l’adresse, maximum 1 000 dollars peuvent être déposés et 50 000 Roupies retirées.

Documents pour ouvrir un compte NRO étudiant :

  1. Passeport
  2. Visa Etudiant (ou visa touriste avec lettre d’admission de l’institut)
  3. Preuve de résidence en France (le passeport est apparemment accepté, comme le permis de conduire, ou une facture d’électricité ou de téléphone de moins de 2 mois, un relevé de banque de moins de 3 mois)
  4. PAN Card que vous n’aurez probablement pas et donc le cas échéant la Form 60 (ici)
  5. La déclaration FATCA / CRS (téléchargeable sur le site de la banque choisie)
  6. L’annexe CKYC (téléchargeable sur le site de la banque choisie)
  7. Le formulaire de la banque à remplir en ligne
  8. 2 photos
  9. Preuve de résidence en Inde (dans les 30 jours après l’arrivée)
  10. Photocopies du tout signées

Transférer les fonds de la France (ou l’étranger) vers un compte en Inde :

C’est facile.

  • Vous pouvez le faire via votre banque française.
  • Ou WesternUnion.
  • Ou la banque indienne (ICICI a par exemple un module Money2India).
  • Ou Paypal.
  • Ou bien un site de transfert et Moneytis peut vous faire la comparaison de tous les sites

Rapatrier des fonds d’un compte NRO en France (ou à l’étranger) (3) :

Vous pouvez rapatrier ce qu’il reste sur votre compte dans la limite de 1 million de dollars par an. La RBI (Reserve Bank of India) ne mentionne pas de durée maximale d’ouverture du compte mais il est raisonnable de supposer que c’est lié à la durée du visa.

 

inde,banque,compte bancaire,touriste,étudiant,oci,resident,documentsEXPATRIE TRAVAILLANT EN INDE (employment visa)

Ça marche aussi pour les OCI et les autres résidents en Inde (ceux qui ne travaillent pas), je pense.

Vous pouvez ouvrir un compte Domestic / Resident, bref un compte domestic ‘Resident Individuals’ (qui peut être un compte d’entreprise ou un compte propre (un compte normal ‘current/saving’).

Documents pour ouvrir un compte Resident Individual :

  1. Passeport
  2. Visa employment (ils peuvent aussi demander le contrat)
  3. Preuve de résidence (copie du livret FRRO ou OCI)
  4. Preuve d’adresse en Inde
  5. PAN Card et le cas échéant la Form 60 (ici) – enfin il faudra dans tous les cas faire la demande de PAN Card (c’est le numéro pour les impôts)
  6. Le formulaire de la banque à remplir en ligne
  7. 2 photos
  8. Photocopies du tout signées

NB : Il faut en général envoyer scan du visa renouvelé tous les ans pour que le compte continue à être actif. Après 12 mois sans transaction, le compte est considéré comme inactif – les intérêts continuent à courir mais on ne peut plus faire de transactions. Il y a possibilité de réactiver un compte inactif.

Transférer les fonds de la France (ou l’étranger) vers un compte en Inde :

A priori y a pas besoin vu que vous allez travailler. Sinon les méthodes données plus haut pour les touristes et les étudiants tiennent !

Rapatrier des fonds d’un compte indien en France (ou à l’étranger) (3) :

Pour rapatrier des fonds, il faut savoir que c’est très réglementé et que les solutions de transfert en ligne risquent de ne pas marcher.

En général il faut donc aller à la banque et remplir le formulaire de ‘foreign remittance’. Il faut avoir en main les détails du compte sur lequel on transfert les fonds (IBAN et SWIFT). Il faut également donner des preuves de salaire (vu qu’on ne peut pas transférer plus que son salaire net de toutes les déductions et impôts) : feuilles de salaire signées (couvrant le montant à rapatrier, par exemple 3 mois si on veut transférer l’équivalent de 3 mois de salaire net), ou Form 16, ou certificat de l’employeur.

On peut aussi utiliser Western Union ou d’autres agents du même type, même si je n’ai jamais essayé.

 

Pour résumer les comptes non-résidents:

 Inde, banque,, compte bancaire, touriste, étudiant

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lundi, 22 mai 2017

Sous le soleil de Toscanie

On dit souvent que les voyageurs forment leur première impression d’un pays à son aéroport. En ce qui me concerne, c’est plutôt à ses chauffeurs de taxi. Tu captes vite le petit côté coinsos des Allemands et Suisses allemands par exemple, qui ne RIGOLENT pas avec le siège bébé – peu importe si ce dernier hurle à la mort après 15 heures de voyage. Mais alors l’accueil en Italie c’est comme à la maison ! Et voilà qu’on fourre tous les sacs dans la voiture, les cinq adultes dont Papi à l’arrière avec Bébé Samourai sur les genoux et la poussette qui lui tombe sur le coin de la tête. Et le siège auto ? Même pas mentionné (ni par lui ni par aucun des chauffeurs de taxi rencontré pendant le séjour) !! Et puis que je te conduis à l’indienne, le téléphone dans une main, les virages serrés. Atterrissage en douceur pour nous !

Pour moi, les Italiens sont un peu les Indiens d’Europe. L’attachement à leur mère et la famille – même si là je ne parle que de leur réputation – semble assez semblable. Assez cools, détendus avec les règles, plutôt chaleureux. Et puis le monde dans les rues de Florence, on se serait cru à Old Delhi, juste suffocant à souhait ! Je n’ai pas d’autres généralités à faire, si ce n’est que (presque) tous les Italiens que nous avons croisés étaient très sympas !

Nous avons juste eu un petit incident quand je me suis garée et que le voisin a cru que je lui avais rayé sa voiture alors que j'avais juste déposé un peu de poussière (et au pire égratigner le vernis mais je vois pas comment. Fallait entendre ses « va fan culo », il était vénère, il criait, il devenait rougeaud. Mon Indien préféré resta d'un calme majestueux (je crois surtout parce qu'il ne comprenait pas l'italien, béni soit-il) et moi, si je n'avais pas été aussi préoccupée à m'assurer que mon Indien préféré ne s'énerve pas je serais aller lui coller une baffe moi-même à cet énervaté. Quand nous sommes partis, le laissant dépité par notre attitude souverainement calme, qu’est-ce qu’il a fait ?? ben il nous a rayé la nôtre (pfff Rital de mes deux, que d’la gueule). 

J’ai adoré les paysages de Toscane, et ses steaks et ses glaces et ses pâtes. J’en ai savouré le Chianti, le Montepulciano et le Brunello (des vins locaux) et détesté son pain sans sel (une aberration).

Inde,Italie,ToscaneNous avions décidé de nous faire une semaine ‘tranquille’, ne nous déplaçant que dans la Toscane, au hasard des routes. Nous avons ainsi visité quelques villages moyenâgeux qui sont légion dans la région – qui sont soit morts (personne à part un ou deux vieux sur un banc) soit blindés de touristes – mais surtout de nuit, quand il fallait partir en quête de nourriture ; ça laissera un charme particulier au souvenir de nos vacances ! Et puis nous nous sommes surtout perdus sur les chemins de terre…

Nous décidions à la dernière minute du couchage (ce qui n’aurait pas été trop possible en pleine saison je pense) et finissions en général dans des Agriturismos. Alors attention, un Agriturismo c’est pas trop Martine à la ferme, contrairement à ce que je m’étais imaginé. Je m’étais en effet fabriqué une vision très pittoresque de cette forme de logement avec de belles bâtisses de ferme rénovées où les clients sont invités à traire les vaches et cueillir des tomates. Que nenni ! Si les bâtiments sont en général assez beaux, les fermes sont toutes en état de marche. Les propriétaires sont donc très occupés en journée, et pas forcément enclins à divertir le citadin qui voudrait jouer au fermier pour la journée. Et puis dans celles où y a des tracteurs, bah y a du bruit – adios la petite sieste sous les oliviers au son du silence ! Et dans celles où y a des animaux (et on n’en a pas vues beaucoup en Toscane où c’est beaucoup de production de vin et d’huile d’olive) bah t’es pas au zoo non plus. Donc bon, mieux vaut être prévnu.

Nous avons d'abord passé quelques jours dans les vignes (mon Agriturismo préféré étant le 7 Camici, où tu peux regarder le coucher de soleil sur les vignes depuis ton bassin d’eau chaude naturelle):

Inde,Italie,Toscane

Inde,Italie,ToscaneEt puis nous avons atterri dans le Sud, près de Grosseto, dans un Agriturismo avec un terrain gigantesque (Tenuta San Carlo) où nous pouvions voir des vaches, des canards et des lapins, monter en catimini sur les tracteurs, jouer avec le chien et faire du vélo pour aller à la plage, et il n’en fallut pas plus au bonheur de notre Bébé Samourai. Nous nous établissâmes donc là-bas pour trois nuits.

Inde,Italie,ToscaneEt pour finir notre séjour en beauté, je réservai (à la dernière minute et un week-end de Pâques) dans un hôtel de Florence proche de l’aéroport qui me séduisit par son côté ‘époque’ – je trouvais triste de passer la dernière nuit dans un Novotel ou un Airbnb quelconque : la Villa Villoresi. Il faut un peu de temps pour se faire au côté ‘époque’ assez lourd et ancien, avec une propriétaire-gestionnaire d’un autre temps, et le ‘majordome’ qui monte les valises en veste bleue et sert le dîner en veste grise. Notre chambre était un cagibi mais nous avions été prévenus. Bref un endroit qui te file un peu la chair de poule mais que tu commences à trouver un peu charmant après 2 verres de Chianti !

lundi, 15 mai 2017

Syndrome de l'Inde et Soutien psychologique

Je ne vais pas ici décrire ce que c’est que de vivre en Inde (il faudrait un livre ou tout un blog ;) ) mais ce que je sais c’est que des fois, l’Inde rend fou. Quand t’es déjà un peu fou avant de venir, ça se passe en général pas trop mal. Sinon ça peut faire un peu mal. Et y a pas de honte à avoir. On est beaucoup à morfler quand même. Alors voilà, gratuitement, si vous avez besoin d’un coup de pouce, contacter Barbara, ça se tente !

  1. Pouvez-vous vous présenter ?

Bonjour à tous,

Barbara.jpgJe m'appelle Barbara Vionnet, psychologue clinicienne française diplômée en 2000. Je vis actuellement en région Rhône-Alpes où je consulte en cabinet. Parallèlement à cette activité, j'ai créé un site de consultations en ligne, unpsyenligne à destination en partie des expats.

Les consultations, après prise de rdv en ligne, peuvent se faire par webcam, téléphone ou tchat, via Skype. On peut faire appel à moi pour un soutien ponctuel, un suivi à court ou moyen terme.

Cette idée de consultations psychologiques en ligne pour les expatriés, a pris naissance dans mon parcours personnel de globe-trotteuse.

  1. Quelle est votre expérience de l’Inde ? En quoi l'Inde peut-elle être déstabilisante ? Et comment pouvez-vous aider ?

Mon expérience de l'Inde....on peut effectivement parler d'expérience à part entière...

L'Inde est tout sauf une destination neutre je pense, et ceci bien avant de partir ! Entre fascination et répulsion, les retours d'expériences d'occidentaux sur l'Inde sont, de par leur intensité un premier indice sur le caractère particulier de cette expérience.

Mon premier souvenir d'Inde : sortie de l'aéroport à 2h du matin, avec mon fils de 4 ans à l'époque, une foule animée comme en plein jour, une chaleur étouffante, un bruit incroyable, d'autant plus en pleine nuit....bref, une saturation immédiate des sens !

Il est difficile de mettre en mots le vécu de l'Inde. L'Inde et ses trains bondés, les vendeurs de tchai qui vous réveillent toutes les 30 minutes (en imaginant que vous arriviez à dormir), la gentillesse des indiens, leur curiosité (décuplée quand vous êtes accompagnée d'un petit bonhomme de 4 ans!) , les manifestations religieuses omniprésentes, les moments d'incompréhension, de sidération, de rires, l'impossibilité d'être seule....la liste est loin d'être exhaustive et je me rends compte en l'écrivant qu'elle est à l'image de l'inde....quelque peu confuse !

L'Inde pour moi est le pays de l’extrême où nous, occidentaux, perdons nos repères, le pays de la vie à l'état brut, sans filtres. A un niveau aussi bien personnel que professionnel, l'Inde m'a considérablement enrichie.

L'Inde peut donc aisément déstabiliser les occidentaux de par ce qu'elle suppose de perte de cadre, de repères connus. Le rapport à la mort est aux antipodes du notre, le mysticisme omniprésent, les modes de communication, la relation à l'autre, les codes ...tout ou presque suscite de l'incompréhension dans un premier temps et je ne parle pas de l'environnement ! Une certaine anarchie moite, bruyante, colorée, odorante qui physiquement peut être, il faut le dire, épuisante.

Avec les consultations en ligne, je peux aider les expatriés qui perdent pied en remettant avec eux du sens et des mots sBarbara logo.jpgur ce qu'ils vivent, en les accompagnant pour qu'ils trouvent les ressources nécessaires pour bien vivre dans cette société si différente de la notre. Pour cela, il me semble primordial que le suivi psy repose sur un socle de culture et de langue commune.

  1. Quelle est votre expérience de l’expatriation ? En quoi l'expatriation peut-elle être déstabilisante ? Et comment pouvez-vous aider ?

En dehors du contexte spécifique de l'Inde, l'expatriation en elle-même peut déstabiliser, faire souffrance et un soutien psychologique peut permettre que cette expérience du « vivre ailleurs » se passe sereinement.

Je vous rassure, je n'ai pas une vision apocalyptique de l'expatriation, bien au contraire ! Je pense que c'est, dans l'ensemble une formidable expérience de vie et un enrichissement personnel sans commune mesure.

Mais l'expatriation reste synonyme de choc culturel, d'éloignement de sa cellule familiale, de ce qui fait ancrage pour l'individu.

L'expatriation peut être, avant le départ idéalisée, peut être subie plutôt que choisie, peut également être une fuite en avant....La vie serait-elle plus douce ailleurs ?! De plus, les problématiques personnelles ne disparaissent malheureusement pas avec les kms...

Le suivi psychologique permet de remettre du lien là où il se délite, de travailler autour des vécus de déracinement, de solitude tout en prenant en compte les problématiques sans lien particulier avec l'expatriation. Autre point qui revient régulièrement aussi lors des consultations en ligne : le retour en France.

  1. Avez-vous lu le livre Fous de l'Inde, délires d’Occidentaux (voir ma note) ? Et si oui qu'en avez-vous pensé ?

Oui, j'ai lu le livre de Régis Airault et partage en grande partie son analyse.

Heureusement toutefois, les décompensations qu'il décrit, aussi brutales que passagères, ne concernent pas tous les voyageurs ou expatriés en Inde !Mais le mécanisme en soit, d'effondrement d'un individu à la rencontre d'un monde, au sens large, étranger au sien, est bien une réalité, même s'il n'est, à mon sens, pas propre à l'Inde !

Il est vrai qu'en Inde, je pense que la manière même d'envisager la vie et donc la mort est différente de la notre. Ce sont nos fondamentaux qui sont remis en cause. Je repense à un ouvrier qui a chuté d'un toit dans l'indifférence générale lorsque j'étais à Chennai.