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mardi, 02 octobre 2007

Au zoo indien

Des animaux pas complètement à leur place... C'est à croire qu'ils n'ont rien compris d'ailleurs... Voyez vous-mêmes en images:

  • D'abord, le tigre. Il est blanc au lieu d'être marron(/orange). Un peu comme Marie-Aymée, que des Indiens ont d'ailleurs confondue avec une attraction...

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  • Ensuite, le léopard. Au lieu d'être avec des copains comme des sardines dans une conserve, il est tout seul. 
  • Et puis le python. Alors que les Indiens fuient le soleil comme la peste, il se dore tranquillement la pilule...

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  • Enfin et surtout, les singes. Dans un pays où il est banni pour un couple de se tenir la main, regardez-les donc! Et paf un ptit pou, et paf un ptit coup. Ah bah c'est du propre...
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 A bonne entendeur, salut...
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lundi, 01 octobre 2007

Sacré week-end...

Samedi midi, j'ai commencé par un pétage de bide avec de la bouffe d’Inde du Sud, à Southern Spice. J’accepte désormais d’y suivre Shiv pasque j’y ai découvert un truc pas épicé qui ressemble franchement à de la blanquette… Pourquoi se priver ??!

Samedi après-midi, sortie au zoo avec Marie, et bonne partie de rigolade. D’abord le tigre royal du Bengale. Impossible de rien voir, juste une espèce de beuglement dans le lointain… Alors forcément, quand on a vu un truc blanc s'approcher entre les branchages, et ben nous nous sommes dit ça devait être la vache qu’ils lui servent en dîner… Eh non, c’était le tigre ! Nous ne savons toujours pas si il est blanc d’origine (copain !!) ou si c’est seulement un vieux, très vieux tigre. Comme il refusait de s’approcher pour la photo (le bougre), j’ai du retenir Marie qui voulait lui balancer l’hideux porc-épic en pâture, ou même pire, un ptit indien…

Ensuite le léopard. Pauvre bête dans une cage à double rangée de barreaux, dressé pour en faire le tour quand le gardien siffle. Pathétique. En plus, avec ces doubles barreaux, impossible de prendre une photo correcte. Non mais on se moque de qui ??!

Et puis les singes. Pas de commentaire pour l’instant, les photos parleront d’elle-même…

Pour finir, les serpouilles. On nous avait promis des cobras. Mais nous refusions de croire que les espèces de couleuvres endormies étaient des cobras. Ca a un coup énorme non les cobras ?? Voilà donc que je m’excite à demander en hindi où sont les foutus cobras (« cobras kaha hai ? » - c’est pas trop difficile non plus…). Le type a du se dire que ces 2 blondes étaient un cas désespéré et a fini par agiter un bâton pour les réveiller. Oh magie, des cobras !! J’ai bien fait de laisser tomber les sciences nat…

Pour 3 roupies (0,05 €), nous avons pris un bol d’air, vu 3 animaux (mais c’est mieux que rien), et eu l’impression d’attirer davantage la curiosité que les pauvres élans qui mâchouillaient leurs brins d’herbe. Sacrée sortie !

Mais dimanche a battu tous les records… Debout à 9h, nous voilà dans la voiture (avec chauffeur s’il vous plaît – il y a quand même 35 kms alors j’ai décidé de ne pas écouter les conseils de notre amie indienne qui voulait nous y envoyer en rickshaw (à ce train-là nous aurions été aussi vite en charrue à bœuf)), en route pour aller faire du canasson. Un miracle, nous ne nous sommes presque pas perdus… Là, dans un magnifique centre équestre, avec de très beaux chevaux (la main d’œuvre coûte rien ici m’avait-on expliqué en décembre), nous avons fait une petite ballade d’une demi-heure dans la campagne marathe. Marie sur Naomi, moi sur Alka (ça vous fait une belle jambe pas vrai ??). Du pas, du trot, 50m de galop, quelques buffles agressifs plus tard, nous sommes de retour au bercail, saines et sauves.

Ensuite, direction un fort. Le guide en dit que la vue est magnifique et qu’elle se mérite parce qu’il y a une montée. Point. Ni une ni deux, le chauffeur se lance en direction de Nasik. Au bout d’une heure, nous lui demandons si il reste longtemps… Une heure, 50 kms. Mais on va où là ??? Une heure plus tard, il s’arrête pour demander son chemin. Et apprend au passage qu’il reste encore 45 kms (en fait 100, c’est écrit dans le guide, oups) et que la montée dure 5 heures (ah ça non, c’est pas écrit dans le guide, dammit). Allons donc prendre un cay (thé). Tranquilou bidou le chauffeur se fait inviter ! Bon pour 5 roupies on peut rien dire… ;) Et voilà que, revigoré par le cay, il prend des initiatives et décide de nous emmener voir un temple ! Puis un deuxième… Il a vraiment repris du poil de la bête parce que le deuxième est sculpté dans la roche et y a une sacrée grimpette (aurait-il décidé de lui-même de nous consoler de notre escalade au fort avortée ??). A 17h, heure de retour prévue, nous quittons le temple, un peu angoissées à l’idée qu’il nous fasse visiter les 6 autres – nous venons en effet d’apprendre que nous nous sommes lancées dans la boucle des 8 temples de Ganesh de la région de Pune !! Mais non, le chauffeur a envie de rentrer, lui aussi. Une petite demi-heure plus tard, on se dit qu’on ne va pas tarder à arriver. Douce blague, il nous faudra encore 2h pour retrouver Pune. Mine de rien, on se sera fait presque 300 kms dans la journée !! Contre les 80 prévus au départ… (ça n’a d’ailleurs pas échappé au chauffeur, qui triplera son tarif…). Mais on en aura vu des choses !

Point culturel : l’Ashta Vinayaka ou les 8 temples de Ganesh de la région de Pune-Nasik (dont j’ignorais complètement l’existence au bout de 11 mois, la honte…). http://ganapati.club.fr/anglais/asud/adetsud.html Pour les paresseux, une brève traduction : il s’agit d’un des plus importants pèlerinage dédié à Ganesh en Inde (et nous pauvres ignorantes nous pensions visiter de banals temples…). En plus il y a un ordre : Morgaon, Pali, Mahad, Theur, Lenyadri, Ozhar, Ranjangaon, Siddhatek. Evidemment, nous avons commencé par Ozhar et fini par Lenyadri (je viens de découvrir le nom de ce temple).

637dcb0f18c4c6fa02d82d1fb13d8b99.jpgda237a690372f11da70cb1ebb151318e.jpgAlors, Ozhar, ou Shri Abhinandana a une légende : Shri Abhinandana, le roi d’Hemavati a un jour fait un grand sacrifice. Indra pensait qu’il serait viré si le roi menait à bien ce sacrifice alors il a ordonné à Kala (le dieu du temps) de mettre des obstacles sur la route du roi. En fait je comprends rien donc j’arrête de traduire… Le temple est particulier parce qu’il est entouré de 4 côtés par un mur de pierre protecteur. A l’entrée il y a 2 Deep-Malas (des piliers en pierre pour les lampes à huile) et 2 énormes Dvarapala, les gardiens de la porte – effectivement, nous avions repéré ces trucs bizarres. Le temple a 2 mandapas, un avec une statue de Dhundiraj et l’autre avec une idole de rat (ah ah, Marie, j’avais raison, c’était un rat, pas un chien, t’es trop nulle !) en position de sprinter sur le marble blanc. C’est vrai, on a vu tout ça…

Pour l’autre, Lenyadri, ou Shri Girijatmajvinayak, je vais faire court. Il est situé dans une montagne dans la région de caves bouddhistes connues. Girijâtmaja Vinayaka est enterré ici: il est considéré comme une manifestation de Ganesh enfant.96cdc6f70ccade20ede9ce63e7e561c3.jpg

La légende est intéressante : désireuse d’avoir Vinayak pour fils, Parvait a fait pénitence pendant 12 ans dans ces caves. Ganesh, satisfait, lui a donné le fils qu’elle voulait. Puis un jour, Parvati a pris un bout de son corps (ou son écharpe, j’ai pas trop compris), l’a mélangé avec de l’huile et des onguents et a formé l’idole de Ganesh. Elle célèbrait son idole (on appelle ça pooja) quand soudain l’idole a pris vie et dit à Parvati qu’elle pouvait emmener l’avatar chez elle. Le 11ème jour il a pris le nom de Ganesh, ce qui signifie la personne qui maîtrise les 3 qualités Satva, Raja and Tama. Le seigneur Shiv Shankar (non non pas le mien) lui a donné le pouvoir que quiconque se souvienne de Ganesh avant de commencer un ouvrage le finisse avec succès. Pendant les 15 premières années de sa vie à Lenyadri, Ganesh a tué pas mal de démons…

Tu savais pas tout ça, hein Marie???

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vendredi, 28 septembre 2007

Ganapati

Je réponds à la question de mon ami Antoine: "comment t'as fait pour qu'elles te regardent toutes comme ça (les femmes43d1d6250ea04caa475f23c2476d35f1.jpg de la photo du post précédent), t'as fait coucou?"...

Et ben même pas... C'était fou. Je suis allée voir le dernier jour du festival de Ganapati (10 jours pour célébrer le dieu Ganesh). Moyennement motivée, craignant les mouvements de foule et un peu désabusée quant à ce qui risquait de m'arriver à traîner mes guêtres de blanche en pleine célébration, j'ai été on ne peut plus agréablement surprise. Pour commencer, il nous a suffit d'un sourire, à ma pote Marie-Aymée (alias Bouba) et moi-même pour être acceptée sur un balcon. Une bonne chose de faite!! Et là, la folie: dès qu'un défilant nous remarquait, c'était des sourires, la pose (mon appareil photo a une taille respectable, faut croire que ça donne envie de se faire photographier - et merci le zoom, parce que du balcon on n'aurait pas photographier grand chose de décent!). En toute modestie, je suis pas sûre que Madonna aurait eu plus de succès que nous deux!!!

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Bon voilà, tout ça pour dire que c'est quand on s'y attend le moins qu'on s'amuse le plusc9edf5908c387354f83644378c9f0afa.jpg. Je commençais quand même à être désabusée d'être toujours interpelée par des motos quand je pédale sur mon vélo ou de ne pas pouvoir faire ci ou ça parce que je ne suis ni un mec ni marron... Alors merci à tous ceux qui sont passés sur Lakshmi Road mardi et nous ont souri avec autant de simplicité!

Petit interlude culturel: Ganapati est un festival dédié au dieu Ganesh, célébré dans toute l'Inde mais surtout le Maharashtra (tout a commencé à Pune). En 1893, en plein sous la domination britannique, un type qui s'appelle Lokmanya Tilak a transformé un festival célébré en famille en un évènement public, et ce afin de "réduire le fossé entre les brahmanes et les non-brahmanes" et surtout créer une unité, un sentiment d'appartenance à une nation en réponse à la présence anglaise. Ganesh a été choisi parce qu'il est le "dieu de tout homme. Le 10ème jour, des millions d'Indiens vont immerger leur idole dans l'eau (dans la mer à Bombay, dans la rivière à Pune).