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mardi, 30 août 2011

Une vue de Mumbai

Au détour d’une rue (plus exactement au bout, tout au bout de Bandstand à Bandra)… une surprise !!

Une superbe vue sur le Sea Link et sur le Mumbai « moderne » (qui a surtout l’air moderne la nuit en fait) !! 

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samedi, 27 août 2011

Comment fêter dignement un anniversaire?? En se grimpant les uns sur les autres!

Lundi dernier, c’était Janmashtami, l’anniversaire de Krishna – un des avatars de Vishnou. Dieu dont j’avais commencé à faire connaissance à Majuli (voir http://www.indiansamourai.com/archive/2011/04/30/l-ile-de...).

 

On m’a dit que dans le “Maharashtra, les gens reproduisent les bêtises de Krishna qui essaye de voler le beurre et le yaourt dans des pots en terre qui sont hors de sa portée. Un pot en terre est donc suspendu en l’air, très haut, et des groupes de jeunes [également appelés Govindas], forment des pyramides humaines pour attraper le pot et le casser. »*

I was told that in “Maharashtra, people enact the god’s childhood attempts to steal butter and curd

 

Evidemment, je ne pouvais pas rater ça…

Mon pote ne se sentait pas trop de trimbaler une blanche au milieu d’une foule d’Indiens et j’ai reçu la stricte instruction de m’habiller des pieds à la tête. Mais j’y suis allée !!

Nous sommes allés à Lalbaug, à Parel, apparemment un des meilleurs endroits pour voir les pyramides. Là-bas, un grand terrain, une scène, trois pots suspendus et beaucoup de pyramides qui se forment et se déforment (beaucoup plus vite). Tous s’efforcent de casser les pots et gagner un prix pour ça (jusqu’à 90 000 Rs – 1 200€)!!

 

Il s’est mis à pleuvoir mais l’enthousiasme ne fut en rien douche!!

 

Je n’ai pas tout compris à savoir quand est-ce qu’ils décident de casser le pot – par exemple certaines pyramides allaient plus haut que le pot mais ne le touchait pas. Ptêt qu’ils faisaient juste un peu d’exercice ?? Mais bon, j’ai quand même vu un pot se casser…

 

Une autre tradition – qui aurait pu avoir des consequences désastreuses pour mon appareil photo récemment sauvé des eaux – c’est les enfants qui balancent des bombes à eau.

 

 

Govinda festival, Mumbai - Août 2011

 

 

*”Krishna est connu pour avoir été un enfant très coquina, volant du yaourt et du beurre et en jouant des tours à ses “nourrices” les gopis.”

mardi, 02 août 2011

Mimi chez le coiffeur

Comme d’autres choses (le dentiste, la gynéco), le coiffeur en Inde, j’étais pas confiante… Mais bon, les cheveux ça repousse, ça vaut le coup de prendre le risque… Et voilà comment je me suis retrouvée, à Pune, dans mon petit salon, Gazelle (véridique !). La coupe était bien, le prix aussi (500 rs, soit à peu près 10€ – sachant qu’à Paris, je paye minimum 50€, et j’ai un supplément cheveux longs !).

 

Et puis j’ai déménagé à Mumbai et je me suis laissée pousser les cheveux – quel coiffeur choisir ?? Heureusement, j’ai rencontré Emilie qui m’a amenée dans son salon, E… J’ai bien aimé la coupe et le prix  (650 rs, soit à peu près 10€, avec le taux de change qui fluctue).

Jusqu’au jour où je me suis dit que je méritais de me détendre et décidai de m’offrir un massage de la tête. Bien m’en a pris… Un jeune mec s’approche, complètement nonchalant, limite débraillée, en traînant des pieds. Je me raisonne, me rappelle que les Français jugent souvent à l’apparence et que ce n’est pas bien. Le type ne parle pas anglais ce qui est bizarre dans ce genre de salon et dans le quartier. Avec ses 3 mots, il arrive quand même à me poser des questions déplacées. Et puis tout le massage, c’est regards « langoureux » dans le miroir, vibrations « sexuelles » (notamment quand il m’enfonce les doigts dans les oreilles) pour terminer en beauté avec un massage du bras où il commence à me toucher le sein. Raté pour la relaxation…

 

J’ai donc fini par détester ce salon, avec ses employés pervers. En plus c’est toujours plein de monde, la musique de la chaîne en pleine compétition avec celle de la télé et puis y a en permanence un matelas de cheveux parterre et les cheveux morts, ça me dégoûte (chacun son truc !). Alors, même si je suis pas chauvine pour deux sous, j’ai décidé de tenter l’ « expérience française » chez B…

J’entre, le salon est grand, lumineux et bien agencé. Pendant que je me fais laver les cheveux, le fauteuil me masse le dos et les jambes. Je n’ai aucune idée du prix mais déjà je sais que ça vaut le coup !

Ma coiffeuse arrive, je lui explique ce que je veux. Parenthèse : le vocabulaire du coiffeur (faire les pointes, dégrader etc.) a pour moi été le plus difficile à apprendre, ptêt parce que ce sont des mots que je n’utilise que deux fois par an ?? Bref j’arrive quand même à me faire comprendre… Et puis elle me demande d’où je viens et elle a un hoquet de surprise. J’imagine que c’est parce que la marque est française. Mais non, ma coiffeuse est française !! Seconde parenthèse : j’ai toujours eu en horreur le coiffeur ; étant une personne timide, l’idée d’aller dans un salon et de devoir faire la causette pendant une heure à un inconnu, m’a toujours maintenue à distance du coiffeur, où je ne suis allée seule qu’une seule fois, l’année dernière. J’ai plus de confiance pour affronter l’épreuve si je suis accompagnée – hommage à mon frère qui a assumé cette corvée pendant des années !

Et là, pour la première fois de ma vie, j’ai papoté pendant une heure, de l’Inde, des mecs tout ça…

Parce qu’elle était expérimentée, j’ai payé 1 850 Rs (soit environ 30€), pas si cher payé pour me donner le goût du coiffeur !