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Une piquouse de rappel

Tout d’abord un joyeux Republic Day à tous les Indiens !! Pour info on fête l’adoption de la Constitution en Inde (rédigée par le Dr Ambedkar, champion de la défense de la cause des intouchables, en anglais et en hindi. Cette Constitution a été signée en 1950, soit plus de 2 ans après l’Indépendance (15 août 1957).

Et pour me replonger en Inde après plus d’un mois en France, je suis allée voir Slumdog Millionaire de Dany Boyle (titre du livre en Français : Les Fabuleuses Aventures d’un Indien Malchanceux qui Devint Milliardaire de Vikas Swarup).

Les Indiens critiquent beaucoup ce film, reprochant aux Etrangers d’être misérabilistes, de ne s’intéresser qu’à la misère de l’Inde et de nier ses progrès économiques. Oui mais. Le livre a été écrit par un Indien et Dany Boyle n’était pas tout seul sur le coup : un co-réalisateur indien, Loveleen Tandan, l’accompagnait. Et il fallait bien ça pour être aussi précis dans cette peinture de l’Inde…

Un journaliste indien (Article_TOI_Slum not the other India_250109.pdf) reconnaît d’ailleurs que oui le monde occidental offre une vision cinématographie stéréotypée de l’Inde en mettant en scène la pauvreté. Mais c’est parce que « les stéréotypes parlent à tout le monde, surtout aux Américains qui ont une capacité limitée pour les nuances culturelles [héhéhé] ; c’est ainsi qu’ils ne peuvent pas montrer le Brésil sans son carnaval (ou ses bidonvilles), la Russie sans le KGB et/ou la mafia et l’Angleterre sans Hugh Grant. Mais de la même façon, quand un film indien montre New York, il ne s’intéresse pas à ses pauvres parce que les Indiens ignorent qu’il puisse y avoir de la misère là-bas. »

Voilà. Un film qui dérange mais à ne pas manquer. Une belle fresque d’un vrai visage de l’Inde (et heureusement que ce n’est pas le seul !)…

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lundi, 26 janvier 2009 | Lien permanent

Elections pour l'assemblée régionales

Nous avons eu des élections dans le Maharashtra et deux autres Etats indiens le 13 octobre dernier. Craignant des éclats de violence, notamment après que des guérilleros maoistes naxalites ont tué 17 policiers dans un coin du Maharashtra frontalier avec Chhattisgarh le 8 octobre, le 13 octobre a été déclaré férié pour beaucoup d’organisations (dont mon entreprise).

 Si j’ai bien compris, nous avons eu en mai dernier les élections législatives que le Parti du Congrès a gagnées et qui ont lieu tous les 5 ans. Il s’agissait alors d’élire les membres du Lok Sabha, ou maison du peuple, qui est composé des représentants du peuple, élus par représentation directe. 59% des gens étaient allés voter.

 Et la semaine dernière, il s’agissait des élections à l’assemblée régionale dans 3 Etats indiens, dont le Maharashtra. Résultats le 22 octobre. 50% des habitants de Mumbai seraient allés voter, et 60% de Maharashtriens au total. Le Times of India explique la tendance à la faible participation des électeurs dans les villes, partout dans le monde : http://timesofindia.indiatimes.com/city/mumbai/Poll-apathy-an-urban-sickness-say-experts/articleshow/5135524.cms

 En Inde, pour empêcher que les personnes votent plusieurs fois, on leur marque le doigt avec une encre qui met des semaines à s’effacer : 

Elections-in-India-An-ele-001.jpg

 Je profite de ces émulations politiques pour diffuser une vidéo de mon quartier, Bandra, impunément tirée d’un DVD distribué par un parti politique pour récolter les votes à Bandra. Je ne connais personne d’autre qui l’ai reçu… Le contenu n’a rien d’extraordinaire, des témoignages qui racontent à quel point le type du coin est formidable. A noter : le DVD est en anglais et en hindi. 

 Sources : http://parliamentofindia.nic.in/ls/intro/introls.htm; http://www.lemonde.fr/international/infographie/2009/05/18/les-resultats-des-elections-en-inde_1194804_3210.html

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samedi, 24 octobre 2009 | Lien permanent

Les secrets de la gestuelle indienne révélés

Sous la pression populaire (merci Anne), je reviens en force !

Et plutôt que de parler de l’élection triomphale de M. le Modi, de son annexion du Cachemire ou de la crise économique qui se confirme (même si ce n’était pas trop visible dans le bar où j’étais vendredi soir), je voudrais parler de la gestuelle indienne. À défaut de parler couramment hindi, je parle très bien indien avec mes mains, et un peu ma tête. Je la dodelinais à outrance les premiers mois de ma vie indienne, jusqu’à ce que ma colloc française se mette à secouer la tête en me parlant et que je comprenne que chaque culture à sa gestuelle, qui peut paraître grotesque sortie de son contexte. Il n’y a pas qu’à Bollywood que les Indiens théâtralisent, presque toute conversion est codée de gestes bien particuliers !

inde,gestes,gestuelles,mouvement de la tête,mouvement des mains,namasté

Une petite introduction plus drôle que vraie mais vraiment drôle quand même (merci Koldeko!)

Il y a des gestes pour tout dire : oui, non, ok, peut-être, j’ai faim, j’ai envie de faire pipi, quoi/où/quand ?, désolé, je ne sais pas, t’es niqué, cinq minutes, etc.

 

En plus de ceux de cette vidéo, il y a le geste pour dire:

  • « n'importe quoi »: se taper le front de la main
  • « oh mon dieu »: se tenir la tête entre les mains et secouer du chef
  • « viens »: tendre le bras à l’horizontal et replier les doigts jusqu’à ce qu’ils touchent la paume, ouvrir les doigts et répéter
  • « dégage »: tendre le bras à l’horizontal, le tourner à 45 degrés et bouger les doigts de gauche à droite
  • « je ne sais pas »: lever les épaules, tendre la paume des mains et faire une moue cheloue
  • « je ne comprends pas »: tendre le bras et faire le geste de dévisser une ampoule
  • « je ne comprends pas »: tendre le bras et lever les doigts pour montrer la paume

Et puis il y a tous les autres gestes, y compris régionaux, notamment dans le Tamil Nadu : 


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lundi, 02 septembre 2019 | Lien permanent | Commentaires (3)

Pétage de plombs

Voilà ce qui arrive quand quatre Occidentaux cohabitent dans un appartement prévu pour huit Indiens: un bon vieux pétage de câbles ! Littéralement... Encore que le mot soit faible. Les plombs n'ont pas seulement sauté, la boîte des plombs a carrément cramé. Je dois dire qu'on a un peu abusé à lancer en même temps une clim, un chauffe-eau, la machine à laver et les deux plaques magnétiques...

Je finis posément ma douche dans le noir (nous sommes un vendredi de mai, vers 20h) et envoie un de mes Occidentaux demander au gardien où se trouve la boîte à fusibles (qui n'est curieusement pas dans l'appartement). C'est sans compter que je suis la "déesse" du gardien. Du moins c'est ce que je comprends quand mon pote remonte aussi bredouille d'information qu'il est descendu: le gardien, ce brave homme, n'accepte de ne parler qu'à moi !

Mais en fait pas du tout. Il lui a expliqué que 1. Il a fini sa journée, et 2. Nous devons attendre le lendemain. Et mon ami n'a rien bité !

Ce qui nous amène à une houleuse discussion en Hindi (je fais preuve de ressources insoupçonnées) qui se résume plus ou moins à moi lui hurlant dessus que je n'en ai rien à taper qu'il ait fini sa journée, qu'il croit quand même pas que je vais passer la nuit (par quarante degrés) sans électricité, que son histoire de grève des magasins il peut se la mettre où je pense, et qu'il va se bouger le cul fissa et me régler mon problème non mais attends !!

Je tiens à préciser que 1. Je gueule mais c'est plus pour la forme qu'autre chose; au fond ca me fait rigoler et mon interlocuteur l'a bien capté... D'ailleurs il ne se pas démonte et me rétorque même, l'impertinent, que j'ai bien réussi à me débrouiller toute seule pour faire réparer ma batterie de voiture donc j'ai qu'à gérer ca comme une grande! Et 2. Je réalise bien que ce garcon dort la plupart du temps par-terre au pied de l'immeuble ; par conséquent nous évoluons dans deux sphères diamétralement opposées en ce qui concerne l'électricité et c'est probablement extrêmement bourgeois et égoiste de ma part d'exiger qu'il me répare mes fusibles mais à ce stade c'est chacun sa merde (on excusera ma crudité et on n'oubliera pas que j'ai perdu foi en l'humanité ;) mais c'est comme ca certains soirs, soyons honnêtes!)...

 

Et donc là...

 

(A suivre !)

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vendredi, 28 juin 2013 | Lien permanent

Copiiiiiiiiiiiiiiiiiiine

medium_041206_We_au_Gujarat020.jpg Voici Maduri.

Samedi matin, j’avais le moral dans les chaussettes. La veille j’avais sauté le dîner et je crois que ça a inquiété tout le monde. Alors quand je me suis pointée au petit matin et que j’ai commencé à bouquiner, l’intendant, ou un proche de la famille je n’ai pas trop compris qui il était exactement, m’a proposé – dans son gujarati natal – d’aller faire un tour avec Maduri, une maid de la maison.

Voilà comment je suis partie visiter Gondal en compagnie de Maduri. Main dans la main ! En ce beau matin ça ne m’a pas dérangée, d’autant qu’elle avait la main fraîche. Et puis quand on transpirait trop, on s’essuyait dans son foulard, facile… On a fait le tour des maisons (des blocs de ciment contenant une seule pièce) du quartier, ma copine me présentant partout comme sa « french » - je ne sais toujours pas si ça voulait dire « friend » ou « french ». En tout cas elle avait l’air drôlement fière !!

J’avais retrouvé la banane quand nous sommes rentrées et l’intendant a compris qu’il avait fait mouche ; du coup il a envoyé Maduri passer la journée avec moi, dans le rickshaw de son père : on a mangé de la canne à sucre, bus du jus de coco, pris des photos, et communiquer comme on pouvait en hindi !!

A midi, j’ai scotché l’intendant quand il m’a trouvée par terre dans la cuisine à aider à faire des chapatis. C’était trop bien cette ambiance bonne enfant dans la cuisine.

Une autre femme, Manguben, m’a emmenée ce soir pour une balade. C’était trop marrant : je travaillais sur mon ordi quand elle est arrivée et m’a proposé (par geste) de la suivre. J’ai dit ok, 2 minutes. Nan nan, elle a rabattu l’écran et m’a entraînée par la main !! J’ai compris peu après que c’était pour ne pas manquer le début d’un office hindou au temple ; et en effet ça valait le coup de se grouiller.

Merci les filles pour ces moments, vous m’avez bien remonté le moral avec vos sourires, vos rires et votre affection (voir quand j'ai débarqué dans le salon où étaient les hommes enroulée dans la couverture de Manguben avec Manguben) ! Vous m’avez fait trop rire avec vos ordres : come, up, tea, seat. Vous avez une sacrée autorité !

PS : plus de photos sur l’album « WE au Gujarat ».

 

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lundi, 04 décembre 2006 | Lien permanent | Commentaires (2)

Un samouraï à Chennai

Je reviens de 3 jours à Chennai, anciennement Madras (changement de nom en 1997), sur la côte Est (Etat du Tamil Nadu) ; c’est la « capitale » de l’Inde du Sud (avec ses 6,5 millions d’habitants, c’est la 4ème ville d’Inde).

Un peu d’histoire : Les Portugais y débarquèrent au 16ème siècle, suivis des Hollandais. Au cours des 18ème et 19ème siècle, négociants français et britanniques se disputèrent la suprématie de l’Inde. En 1756, les Anglais boutèrent les Français hors de Chennai, lesquels se réfugièrent à Pondichéry.

Un peu de tourisme (voir les photos de l’album « Chennai ») : Il n’y a pas grand-chose à voir à Chennai, sauf peut-être les medium_Chennai_131206011.2.jpgtemples (différents du reste de l’Inde paraît-il) et Marina Beach. Je parlerais bien de Mamallapuram, « la grande destination touristique du Tamil Nadu », village côtier de sculpteurs et pêcheurs mais je n’ai fait qu’y passer (c’est promis j’y retournerai) parce que… j’étais à Chennai pour BOSSER !! Et j’ai travaillé. Pour tous ceux qui s’inquiètent de mes activités professionnelles, je suis désormais sur les rails…

Ce qui est marrant dans le Tamil Nadu c’est qu’ils parlent encore moins hindi que moi, les hommes portent encore le lunghi (sorte de pagne en tissu noué à la taille qui descend jusqu’au pied et qui ressemble, dans les faits, à une couche), mangent des idlis (gâteau de riz fermenté) et sont carrément plus sympas, plus ouverts, que les Indiens du Nord.

On m’a posé des questions qui m’ont surprise et bien fait marrer :

  • “Are your parents dependent on you?” J’ai mis un moment à comprendre que les parents de cet Indien, éduqué et travaillant en ville, étaient fermiers et qu’il se devait de leur envoyer de l’argent tous les mois. J’aime bien la tradition de s’occuper de ses parents et grands-parents, c’est un peu triste que ça se perde chez nous je trouve.
  • “When do you get married?”, qui suivait la question “Are you married?” (ici les filles se marient vers 25 ans, et les garçons vers 30 ans, histoire d'être bien installés dans la vie). Mais bien sûr!! C’est vrai que c’est quand même plus simple le mariage arrangé que nos casse-tête de mariages d’amour…

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jeudi, 14 décembre 2006 | Lien permanent | Commentaires (3)

Sensations aéroportuaires…

… ou comment je commence à craindre les déplacements en avion.

 

Tout a commencé un beau matin. J’arrive à l’aéroport bien à l’avance, m’enregistre et m’installe en salle d’attente. Le cerveau ramolli (pour une quelconque raison), je ne sors ni ordinateur, ni MP3, ni livre et me plonge dans l’observation de l’écran avec les statuts des vols. Mon vol est affiché « annoncé ». Une demi-heure de retard, toujours pas d’annonce. Je cherche du regard des hôtesses au sol, personne. J’attends. Toujours en scrutant le fameux écran. 40 minutes de retard. Tiens, le statut de mon vol est passé au vert (à ce moment-là, c’est écrit en hindi). J’attends la version anglaise. Et non, je n’ai pas rêvé, mon vol est maintenant affiché comme « parti ». J’attrape une hôtesse et lui hurle dessus. Proprement. Qu’ils fassent revenir l’avion !! Rien à faire, j’ai loupé mon vol… Et le mieux c’est qu’ils me jurent avoir fait une annonce de départ, une annonce pour moi et d’avoir tout mis sur les écrans. Je me suis même demandé si je ne perdais pas la raison. Encore heureux que je n’ai que des bagages à main parce que mon sac, lui, serait parti, comme me l’expliquent les hôtesses.

 

Le soir même, je prends un autre vol (le seul disponible pour la région (pas la même destination)). J’arrive à nouveau bien en avance et m’assieds pratiquement sur les genoux du personnel à terre. Y a même pas moyen que ça recommence. L’avion bouge pas mal et je m’étonne qu’on ne nous demande pas d’attacher nos ceintures. Mais passons… Une heure plus tard, alors que le vol se déroule tout à fait tranquillement, le pilote annonce une zone de turbulences. Rien. Je commence à me dire qu’ils font tout à l’envers… Et là. BAM. La lessiveuse. A droite, à gauche, en haut, en bas. Je suis accrochée de toutes mes forces aux accoudoirs, le sac à gerbe dans une main, les yeux fermement fermés pour ne pas voir le carnage, je pleure, je veux sortir, on ne peut pas atterrir ? S’il vous plaît !! Mes voisins, d’habitude si bruyants, sont d’un calme olympien. Pleins de surprises ces Indiens… Y en a même deux, en plein cœur de la tourmente, qui échangent des numéros de téléphone. D’après Shiv, si on n’entendait pas une mouche voler, c’est parce que tous les passagers étaient en train de prier !!

 

Et pour terminer, le retour. Un quart d’heure avant l’embarquement, je n’y tiens plus : c’est la bamboula dans mes intestins. Je cède (pas le choix en fait) et m’installe aux toilettes. Et là, scotchée sur la lunette des chiottes, n’envisageant même pas la possibilité de bouger avant une bonne demi-heure, j’entends l’annonce de mon vol. Grand moment de solitude… Louper un vol en moins de trois jours pour cause de diarrhée intempetsive, c’est moche. Mais un dernier effort et mes intestins m’accordent une trêve : je quitte le havre des toilettes de l’aéroport et embarque. Au milieu de dix moches chouinards. Mais pour l’instant, ça ne secoue pas alors je supporte les pleurs qui fusent de partout !

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samedi, 20 mars 2010 | Lien permanent | Commentaires (2)

Séance de ciné à l'indienne

Même aller au cinéma en Inde c’est différent d’ailleurs… Il faut :

 1. Faire la queue pour les tickets. Attention, les filles d’un côté, les mecs de l’autre. Pour éviter les jeux de main, jeux de vilains. Mais pas de département filles dans le cinéma…

 2. Chercher son siège dans la salle. Comme au théâtre, les places sont numérotées et faut avouer que c’est bien pratique : pas besoin de se taper la queue pour l’achat des billets ET pour avoir les bonnes places….

 3. Se lever quand le drapeau indien apparaît sur l’écran : c’est l’heure de l’hymne national.

Et alors là c’est hyper curieux : à chaque fois j’ai la gorge qui se serre et les yeux qui piquent quand je vois tous ces Indiens se lever et chanter leur hymne. Certains y verraient un excès de nationalisme, j’y vois plutôt un effort de se construire en tant que nation. Parce que pour l’instant, dire à un Indien du Punjab : « Oh je connais plein d’Indiens du Kerala », c’est un peu comme dire à un Suédois : « Oh j’ai plein d’amis en Espagne. » Genre c’est bien et alors ??*

C’est pas dans tous les cinémas mais quand le cinéma projette l’hymne, il le fait quel que soit le film – les blockbusters américains n’y échappent pas !

 4. Profiter de l’ « intermission » (ou pause), quelle que soit la durée du film pour aller faire un tour.  On finit par s’y habituer et ça manque lors d’une séance française !

 5. Emmener un pull parce qu’il caille sévère, surtout comparé à la chaleur extérieure.

 6. Si à Delhi, faire bien attention à ne pas emmener de sac (n’importe quel sac à part un sac à main). La sécurité rigole pas avec ça. Et c’est facile de se faire avoir quand on va au cinéma dans un méga-complex de shopping ;)

 7. Savoir être patient quand, pendant un film d’horreur, les gens s’interpellent d’un bout à l’autre de la salle : soit en lançant un prénom au hasard, et celui qui porte le prénom doit lancer un autre prénom et ainsi de suite ; soit en imitant les animaux de la ferme à tour de rôle. Véridique !

 * L’Inde a acquis son indépendance en 1947, construit sa République en 1950. L’Inde est aujourd’hui composée de 28 Etats, 6 territoires et le territoire de la capitale New Delhi (New Delhi Capital Territory) et c’était « pire » avant l’arrivée des Anglais : l’Inde n’était qu’une multitude d’Etats princiers, il n’y avait aucune notion de « territoire indien ». Il y a 24 langues officielles (l’hindi, l’anglais et 22 autres). Alors parler d’unité indienne…

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mardi, 09 juin 2009 | Lien permanent

Savita Bhabhi

Impossible de passer à côté : Savita Bhabhi.

 

Après un an de bons et loyaux services, cette héroïne de bande dessinée porno indienne en ligne est morte, censurée par une directive du Gouvernement.

Pas question d’une BD papier vu l’hypocrisie indienne qui fait du sexe un tabou et crée ainsi une frustration sexuelle incroyable (je cite l'article en source:

« Le fait qu’elle s’appelle Bhabhi (version indianisée de Baby qui signifie "belle-soeur" en hindi mais qui joue sans doute sur les mots quand même) indique une perversion qui a toujours existé mais que nous [les Indiens] avons toujours déniée. L’Indien moyen pense au sexe plus que tout autre espèce mais c’est parce que le sexe est peu admis socialement, il est à la fois caché et d’autant plus vulgaire. »). Et je parle d’hypocrisie parce que les chaînes de télé qui diffusent du porno sont légion !! D'un autre côté, il est important de préciser que Savita Bhabhi est presque plus connue à l'étranger qu'en Inde. En tout cas, j'ai posé la question à tous les Indiens que je connais et personne n'en avait entendu parler...

 

Savita incarne la femme au foyer indienne typique (de la classe moyenne supérieure), normalement délaissée par son mari et accro au sexe. De plus en plus au fur et à mesure des épisodes d’ailleurs. "Beaucoup ont vu en elle un symbole de liberté, de prise de pouvoir, du fait que la sexualité de la femme indienne peut avoir si elle est autorisée à s'échapper de la comédie dans laquelle les hommes les ont enfermées."

 

Et c’est porno hein, pas simplement érotique…

 

Je me questionne encore sur le message que le dessinateur veut faire passer quand elle refuse que les hommes jouissent en elle ? Pas de contraception ? Les maladies ? Dans tous les cas faudrait lui dire que ça suffit pas !! Et ç’aurait ptêt été un bon moyen de promouvoir le préservatif !!

 

Pour l’épisode 1 : la couv (j’en mets pas plus vu le caractère porno de la chose, c’est quand même pas ma vocation !):

 

sb1_en_002.jpg 
sb1_en_001.jpg

 

Et l’épisode 1 en entier: http://savitabhabhi.com/archives/sb1/english/ (au dernier essai le lien ne marchait plus)

 

Un article du Times of India pour en savoir plus : Article_TOI_Savita Bhabhi is dead_190709.pdf

 

Et évidemment le site internet (censé fermer) : http://www.savitabhabhi.com/ (au dernier essai le lien ne marchait plus)

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lundi, 20 juillet 2009 | Lien permanent | Commentaires (7)

Le Chinglish c'est trop marrant

Dans un article récent (Article_TOI_Why Hinglish will beat Chinglish_310808.pdf,) une journaliste, qui simplifiait un peu en faisant de tous les Indiens les héritiers du sanscrit mais passons, expliquait pourquoi l’Inde ne se ferait pas voler par la Chine son titre incontesté de leader mondial des call centers (trop bien!).

Et c’est parce que les Indiens parlent mieux anglais que les Chinois. Et c’est quand même bien vrai. Même si ils se sont approprié l’anglais à leur manière (voir notamment a l’Hinglish, simple mixte anglais-hindi (bien pratique pour comprendre les Bollywoods)). Beaucoup d’Indiens ne parlent pas un anglais de qualité parce qu’ils traduisent instinctivement leurs phrases en Anglais, ce qui est souvent rigolo. Comme lorsque je traduis littéralement des expressions françaises pour Shiv, du genre « you give me the hand, I want the arm »…

 

Mais il paraît que c’est encore plus rigolo en Chinois ! Voilà par exemple des panneaux que l’on peut trouver en Chine, devant les toilettes :

- Go Into the Toilet Beard Know

- The service object of this toilet is limited by a person only.

- The toilet provides only into the toilet place, the dissatisfied foot goes into the toilet to have a bowel movement outside of other request.

- The one who go into toilet want to take good care of toilet facilities, strictlying forbid to move this toilet tool to did it touse.

- Go into the toilet beard to place excrement the tool is intestablishment inside, cannot spread to leak.

- The one who go into toilet cannot clamour loudly. The in order to prevent make other go into toilet is frighten.

- Go into toilet and cannot will boil to make food to take isedible into this toilet, the in order to prevent break good go into toilenvironment.

- Can not move bowels in the urine the pond.

- Please read this beard to know hard into the toilet and act according to carry on.

 

Et voici d’autres exemples, du site engrish.com.

- Sign at a counter of China Eastern Airlines. Check in animals and alcoholics, passengers may carry 2 bottles wine.

- Sign in a garden. Little grass is having rest, don’t disturb them.

- Sign in a garage. If you are stolen, call the police at once.

- Sign at a river. Take the child, fall into water carefully.

- Space for rent: Please inform office if you are interesting.

- Sign at a cliff. Be careful the safe. No jumping.

- Sign at river. Take care to fall into water.

- Sign at a clothes shop. Kids swear.

- Sign on a wall. Dying right here is strictly prohibited.

- Sign in East China Hotel, regarding stoppage of water in taps. We are awfully sorry for the convenience to you. Thank you for your uncooperation.

- Sign at cliff: Care for life, do not fun.

- Sign near a low roof. Bump the head care sully

- Sign at a railway platform. Please don’t cross any railings lest suddenness happens.

- Sign at an airport. Pregnant woman over 70 and disabled people lounge.

- Sign at a hotel. Please present your voucher before breakfart.

 

Some signboards have inadvertent sexual connotations:

- Poster for body cream: Whitening peeling cream, removes horniness.

- Sign at a pond. Please do not feed the fish with your privates.

- Poster outside a shop. Pleasanty surprise of groping.

- Sign in a store. May your satisfaction sincerely aroused by me.

- Piano teaching manual. Piano Teachers’ Intercourse Book.

- Sign at a park. No kicking of balls.

- Sign in a store. Please don’t touch yourself. Let us help you try out.

- Sign in a department store. Rear-service Department.

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jeudi, 18 septembre 2008 | Lien permanent

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