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lundi, 26 janvier 2009

Une piquouse de rappel

Tout d’abord un joyeux Republic Day à tous les Indiens !! Pour info on fête l’adoption de la Constitution en Inde (rédigée par le Dr Ambedkar, champion de la défense de la cause des intouchables, en anglais et en hindi. Cette Constitution a été signée en 1950, soit plus de 2 ans après l’Indépendance (15 août 1957).

Et pour me replonger en Inde après plus d’un mois en France, je suis allée voir Slumdog Millionaire de Dany Boyle (titre du livre en Français : Les Fabuleuses Aventures d’un Indien Malchanceux qui Devint Milliardaire de Vikas Swarup).

Les Indiens critiquent beaucoup ce film, reprochant aux Etrangers d’être misérabilistes, de ne s’intéresser qu’à la misère de l’Inde et de nier ses progrès économiques. Oui mais. Le livre a été écrit par un Indien et Dany Boyle n’était pas tout seul sur le coup : un co-réalisateur indien, Loveleen Tandan, l’accompagnait. Et il fallait bien ça pour être aussi précis dans cette peinture de l’Inde…

Un journaliste indien (Article_TOI_Slum not the other India_250109.pdf) reconnaît d’ailleurs que oui le monde occidental offre une vision cinématographie stéréotypée de l’Inde en mettant en scène la pauvreté. Mais c’est parce que « les stéréotypes parlent à tout le monde, surtout aux Américains qui ont une capacité limitée pour les nuances culturelles [héhéhé] ; c’est ainsi qu’ils ne peuvent pas montrer le Brésil sans son carnaval (ou ses bidonvilles), la Russie sans le KGB et/ou la mafia et l’Angleterre sans Hugh Grant. Mais de la même façon, quand un film indien montre New York, il ne s’intéresse pas à ses pauvres parce que les Indiens ignorent qu’il puisse y avoir de la misère là-bas. »

Voilà. Un film qui dérange mais à ne pas manquer. Une belle fresque d’un vrai visage de l’Inde (et heureusement que ce n’est pas le seul !)…

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