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Baille baille Mumbai

Ca y est, c’est officiel, j’ai quitté Mumbai… Une page qui se tourne… Et une nouvelle vie qui commence à… Delhi !

Mon chat a pris l’avion comme un grand, mes cartons sont arrivés dans les temps et c’est parti !

Pas de regrets, ni même de tristesse : j’ai vraiment bien profité de cette ville ces trois dernières années, fais tout ce que je voulais y faire (boire des verres au bord de la mer, m’enfoncer dans l’eau pendant le festival de Ganapati, marcher sous la pluie de mousson, visiter le bidon-ville de Dharavi, tourner dans des pubs, m’initier au yoga, abandonner le yoga, prendre des cours d’Hindi, aller dans des cinémas de quartier pour voir des films Bollywood, et autres joyeuses activités locales)…
Mes amis (pas nombreux mais très proches) me manqueront. Mais je rejoins mon Indien préféré !!

Je reste dans la même entreprise, et j’ajoute une activité qui s’annonce pleine de challenges ;)

J’ai bien été mise en garde contre Delhi et les Nord-Indiens (y a une guéguerre entre Mumbai et Delhi) mais pour l’instant tout se passe bien. Si ce n’est que j’ai froid !! Très froid…

Pour clore ce chapitre, une photo et quelques vidéos :

A Bandra, le mec peinard

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Un dernier verre à Juhu, sur fond de Michel Polnareff!

Vue du village de pêcheurs de Khar que je traversais tous les jours, avec en prime un mariage!

Un chauffeur de rickshaw qui chante son amour pour Jésus!


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samedi, 04 février 2012 | Lien permanent | Commentaires (4)

Bastar - Episode 5 - 1er jour

Moi ou comment me retrouver dans le trou du c… de l’Inde…

En plusieurs épisodes…

Pause à un barrage. Je réalise que j’ai oublié ma batterie d’appareil photo. Mercredi.

Pause chai. Notre chauffeur pique du nez sans vergogne. Je le réveille toutes les deux minutes et mets à profit mes nouveaux mots d’hindi, genre « œil » - pour lui faire savoir que je surveille ses yeux ! Mais il continue. Je menace de prendre le volant. Il accepte. Oups. Il insiste maintenant. Et me voilà à conduire à gauche, entre les vaches (qui sont pléthore sur l’autoroute de Chhattisgarh), les vélos, les camions, les bus, les trous. Emilie a la gentillesse de ne pas faire de commentaires…

Au bout d’un moment, j’y prends plaisir. C’est moi la reine de Chhattisgarh !!

 

La nuit tombe. Je rends le volant. Le ciel gronde et flash, on est bons pour une saucée. Et vlan, un barrage : les militaires arrêtent les voitures parce qu’à 7 kms de là, un fils de ministre s’est fait assassiner au temple et son frère est également blessé. Comprenant la gravité de la situation, je décide d’aller faire pipi : on ne sait jamais combien de temps nous allons rester coincés ! Et j’ai pas plus tôt fini qu’il se met à tomber des trombes d’eau. Mais alors, des trombes.

 

 

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lundi, 05 octobre 2009 | Lien permanent | Commentaires (1)

Sulfureux!

Rakhi.jpgJe voyageais la semaine dernière et cherchais, un soir, à combler le silence de ma chambre (oui j’ai plus l’habitude…). Je cherchais donc une chaîne anglophone perdue comme une goutte d’eau dans les chaînes musicales punjabies… Bref je trouvai. Et un programme en boucle des plus intéressants : le soi-disant assassinat de Mickael Jackson et le scoop de la semaine : Rakhi Sawant va-t-elle rester dans le reality show télévisé Rakhi ka Swayamvar. Et alors là, surprise ! Une bimbo complètement aguicheuse, provocatrice, héroïne éponyme d’un show télévisé visant à lui trouver un mari !!

 

Pour tous les détails : http://www.ndtvimagine.com/rakhi/index.php

 

Ca a commencé le 29 juin et devrait terminer le 2 août par un mariage. Rakhi est une mannequin, item girl (je vous laisse googler son nom et trouver ses photos !) et actrice de Bollywood assez connue pour ses frasques. Aujourd'hui le Times of India annonce qu’elle aurait choisi de ne pas quitter le show et de se marier avec un Indien émigré au Canada (et qui retournerait vivre en Inde pour l’occasion : http://timesofindia.indiatimes.com/ENTERTAINMENT/TV-/Rakhi-Sawants-NRI-hubby-will-move-to-Mumbai/articleshow/4824299.cms)

 

Allez, tout le monde peut le faire! Un pur produit de la mondialisation : un jeu reproduit mondialement, mais aux couleurs locales, socialement intéressant c’est sûr…

Records d’audience, ce qui s’imagine facilement ici ;)

 

Bon, la vidéo est en hindi (comme dans ma chaîne anglophone en fait, qui sous-titrait en anglais une ligne sur 10) :

 

 

 

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mardi, 28 juillet 2009 | Lien permanent

Rock on!!

J’ai vu un film formidable hier. A tous les Français de Pune qui me lisent, n’hésitez pas à vous fendre de 100 roupies. Même si c’est en hindi… C’est l’histoire de 4 jeunes qui forment un groupe de musique, se séparent et se retrouvent dix ans plus tard. La musique est super et c’est bien fait (très loin du strass bollywoodien). Alors comme il ne faut pas mettre de musique piratée, voici un extrait :

Mais attention, rock on but don’t rock on too much… Les flics ont arrêté 26 étudiants étrangers à Pune (dont 13 filles) – la nationalité n’est pas précisé. Les charges : état d’ébriété, possession de liqueur étrangère sans permis, refus de se soumettre à la police (une fille aurait même mordu une flic), matage de films porno sur la terrasse. Tout ce petit monde a été embarqué au poste pour la nuit peu après minuit. Perso, je voudrais bien savoir ce qu’ils ont vu sur les ordis pour appeler ça « films porno » ? Un clip de Shakira ? Ah j’te jure… Déjà que tous les bars ferment à 23heures, si en plus on peut plus faire la fête chez soi… Tu comprends Marie pourquoi je fais ma relou ??!

Article_TOI_Foreign students_080909.pdf

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lundi, 08 septembre 2008 | Lien permanent | Commentaires (3)

Le Sari

Aujourd’hui, petit post sur le sari. Et je suis très bien placée pour en parler, vu que je n’en porte jamais… Un jour je me débloquerai ;) Bientôt un cours sur le salwar kameez, ma tenue quotidienne (voilà, entre le pyjama et le bout de tissu qui se casse la gueule, j’ai fait mon choix)…

« Définition

Le sari est une large bande de tissu, de 1m20 environ sur 5,5 à 10 m de long. Il se porte sur un jupon (ghagra en hindi), et un corsage serré laissant une partie du ventre nue (choli en hindi). Il semblerait que le port du jupon et du corsage remonte à la période de la colonisation britannique. Le sari lui-même est toujours fait d'une seule pièce. Selon l'hindouisme, tout vêtement cousu, percé par une aiguille était considéré comme impur. C'est seulement avec les invasions musulmanes que furent introduits et répandus les vêtements cousus.

Historique

Si l'on faisait une histoire universelle des habitudes vestimentaires, il est probable que le sari y occuperait une place spéciale, voire exceptionnelle. Si la stola des patriciennes romaines a disparu depuis belle lurette, si le kimono des Japonaises ne se porte plus que dans d'assez rares occasions, il existe encore des millions d'indiennes qui, comme leurs lointaines ancêtres, revêtent quotidiennement le sari. Extraordinaire longévité pour ce vêtement dont l'origine, obscure, remonte à un lointain passé ! On a retrouvé des représentations d'un vêtement drapé, très voisin du sari actuel, datant d'environ 100 av. J.C.

Autant est frappante cette fidélité de la femme indienne à ce vêtement en particulier, autant peut l'être aussi la grande diversité des manières de draper le sari. Selon les régions, les castes et les activités, les religions... la technique du drapé peut varier.

Valeur symbolique des couleurs et des motifs

Blanc : couleur traditionnelle des brâhmanes ou prêtres (la teinture étant considérée comme impure), c'est aussi la couleur du deuil, portée donc par les veuves.

Vert : jadis la couleur de la caste des vaishya (marchands). Elle est aujourd'hui surtout un signe d'appartenance à la communauté musulmane. Des saris verts sont portés aussi, dans certaines régions de l'Inde, pour le mariage.

Bleu : traditionnellement la couleur de la caste des shûdra (agriculteurs, artisans, tisserands...). Elle était évitée par les castes élevées (le procédé d'obtention de l'indigo étant considéré comme particulièrement impur).

Noir : couleur traditionnellement rare, considérée de mauvais augure.

Rouge : couleur de la caste des kshatriya (nobles guerriers). Censée être de bon augure. C'est également la couleur la plus habituelle des saris de mariage.

Jaune et safran : son symbolisme est lié à la religiosité, à l'ascétisme. Dans certaines régions de l'Inde, une tradition veut qu'une mère porte un sari jaune sept jours après la naissance de son enfant.

Mangue stylisée : avant tout d'un symbole de fertilité et d'abondance.

Éléphant : représente la puissance, le pouvoir, la royauté mais son symbolisme peut aussi être associé à l'eau et à la fertilité.

Perroquet : signe de passion, de séduction.

Poisson : un autre signe de fertilité et d'abondance, mais aussi de pouvoirs surnaturels.

Conque : représente le son divin.

Bien sûr on rencontre aussi divers motifs de fleurs, plus ou moins stylisées, à valeur purement décorative ou au symbolisme varié... »

Le drapé !

Rien de tel que des images pas vrai? 

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Les photos en PDF : Sari.pdf / Sari_English.pdf / Sari_Français.pdf

Les sources : http://www.utsavsarees.com/pages/wearsari.htm / http://www.indereunion.net/utile/sari/1.htm / http://www.civilization.ca/cultur/inde/indact5f.html 

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vendredi, 08 février 2008 | Lien permanent | Commentaires (3)

Pourquoi les Indiens demandent « What is your ‘good name’ » ?

* « Quand un Indien te rencontre pour la première fois, il n’est pas rare qu’il te demande ton « good name ». C’est peut-être une manière de rendre la première interaction plus polie et formelle, ou ça vient d’une traduction littérale de la question en hindi "Aapka shubh naam kya hai?" (‘shubh’ signifiant bon, de bon augure). Ou bien d’une dérivation de la coutume bengale de donner à chacun a « shubh naam » (nom « officiel ») et un « daak naam » (surnom (une coutume ultra développée en Inde)). »  

Source: http://www.samosapedia.com/e/good_name

-       I asked Sujatha's cousin from the U.S what his good name was and he burst out laughing. Sujatha said that his good name was Rahul and his bad name was Bala.

-       That must have made you mad.

-       It certainly did. Anyway, what was wrong with the question I had asked?

-       You see, native speakers of English don't say, “What's your good name?”. They ask you for your ‘name’, not your ‘good name’. By the way, do you have a ‘bad name’?

-       No, I don't! You mean it's wrong to say, “What's your good name?”.

-       It's quite common within India. But native speakers of English don't use it.

-       Then why do we say it?

-       I think it's the mother tongue influence. I have a feeling that “What's your good name?” is actually a translation of how the question is asked in Hindi. Of course, there may be other Indian languages which ask you for your ‘good name’ as well.*'

-       That's interesting. But do you mean to say that native speakers of English never use the expression ‘good name’?

-       Of course, they do. But they don't use it when they want to know your name. The expression ‘good name’ is used to refer to one's ‘reputation’. For example, if someone says “You have ruined the good name of the family”, it means...

-       ...it means you have ruined the family's reputation.

-       Yes, you have brought shame on the family, and what not!

-       Tell me, while we are on the subject of ‘good name’, is it wrong to say ‘good self'’?

-       Good self! I thought there was only one ‘Self’ for everyone to try to realise! I didn't know there was a good self and a bad self!

-       What are you talking about?

-       Just a little philosophy. But never mind. Native speakers of English seldom use ‘good self’. It is considered rather old fashioned. If at all used, it is used in highly formal contexts. Usually in writing.

-       I see. When writing to my uncle or my cousin, I shouldn't use ‘good self’?

-       I wouldn't. Why use good self at all? Just say ‘you’.

Source : http://www.thehindu.com/2000/02/29/stories/13290675.htm

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lundi, 24 novembre 2014 | Lien permanent | Commentaires (1)

Maria Montessori en Inde

Il est possible que lors de pérégrinations indiennes, vous ayez remarqué l’abondance d’écoles Montessori. L’appellation « Montessori » fait vendre, presqu’autant que celle d’ « international ». Du coup, il y a pléthore de « international Montessori schools ». Elles n’ont souvent d’international que le nom – « international » signifiant que le langage utilisé par les enseignants est l’anglais mais dans la pratique ils passent vite à l’hindi ou à la langue régionale. Et pareil pour « Montessori ». Comme il n’existe pas de franchise, n’importe qui peut ouvrir une école Montessori, d’autant plus que je ne parle que de maternelle – il n’y aurait que 2-3 primaires Montessori en Inde, apparemment à Hyderabad et Bangalore.

Au-delà du titre dont ces écoles se targuent (j’ai lu quelque part 30% des 1 500 maternelles privées de Mumbai), peu d’entre elles respectent vraiment les principes de base d’un établissement Montessori, à savoir :

  • La mixité des âges : les enfants sont les professeurs et les adultes des guides, les petits s’enseignent les uns aux autres.
  • Un espace « vital » clé au succès d’une classe Montessori de 4,6 mètres carrés par enfant à l’intérieur et 7 à l’extérieur.
  • Pas de plages de cours (genre 30 minutes de coloriage, 30 minutes de lecture), les enfants sont libres d’aller à leur guise pendant les 2-3 heures d’apprentissage quotidiennes et font leurs « activités » chacun de leur côté ou à plusieurs.
  • D’ailleurs, chaque matériel didactique, créé scientifiquement, n’est présent qu’en un seul exemplaire, pour encourager la coopération.

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Une maternelle Montessori à Gurgaon

Si le concept Montessori est tellement répandu en Inde, c’est probablement parce que Maria Montessori y a séjourné pendant plusieurs années et que sa méthode a trouvé tôt une résonnance chez d’éminents personnage comme Gandhi (Maria Montessori s’oppose clairement au recours à tout type de violence avec les enfants) ou encore Rabindranath Tagore. Dès 1906, ce prix Nobel de littérature comparait dans The problem of education les écoles à des « usines » : le modèle européen qui était de fabriquer des élèves à la chaîne selon certains standards ne devait s’appliquer à l’Inde, où les enfants traditionnellement vivent plus libres, plus en communion avec la nature. « La discipline tue la sensibilité de l’esprit de l’enfant. » Si Tagore avait ses propres idées, nombre d’entre elles trouvèrent écho dans celles de Maria Montessori dont il incorpora certains concepts dans les écoles qu’il fonda.

Quant à cette dernière, première femme médecin en Italie, trois fois nommée pour le Prix Nobel de la paix (mais jamais reçu), elle a développé dans les années 1900 sa propre méthode pour aider les enfants mentalement déficients, méthode qu’elle a ensuite étendue à tous les enfants. Promouvant la paix et refusant d’encourager les enfants de ses écoles à s’enrôler dans les mouvements fascistes italien et espagnol, elle est partie en visite en Inde. À peu près au même moment (septembre 1939), l’Inde est entrée en guerre, et, en tant que ressortissante italienne, Maria Montessori, alors âgée de 69 ans, fut assignée à résidence (à Chennai) jusqu’en 1945. Malgré ce statut, elle fut autorisée à enseigner sa méthode; elle a d'ailleurs conduit 16 conférences de formation en Inde. La découverte plutôt pénible de la restriction de liberté et de la difficulté de communiquer dans une langue étrangère auraient grandement influencé sa pensée sur la pédagogie. Peut-être est-ce d’ailleurs une des raisons pour lesquelles elle n’a pas ouvert d’école Montessori en Inde : il devait lui manquer la « clé » qui rendrait sa méthode facilement duplicable. En effet, au-delà du développement comportemental de l’enfant, elle entend enseigner tôt la lecture, de manière spontanée et ludique. Or on ne lit pas l’anglais comme on lit l’italien par exemple – l’anglais compte par exemple 44 phonèmes ou sons uniques (pour un alphabet de 26 lettres), pour 37 dans la langue française. L'hindi a un alphabet plus fourni (55 lettres, 11 voyelles, 40 consonnes) mais pas de son bizarre en plus.

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lundi, 13 janvier 2020 | Lien permanent | Commentaires (2)

Pourquoi (presque) personne ne livre en Inde?

Si tu t’ennuies dans la vie, appelle-moi. Mon père pourra témoigner, j’ai toujours de brillantes idées…

Dernière en date : un matelas à billes.

Alors oui ça se trouve en Inde mais comme je fais pas les choses à moitié, j’en voulais un super d’une entreprise qui ne livre pas en Inde.

Donc bim, je commande sur un site indien qui propose des livraisons de sites d’achat qui ne livrent habituellement pas en Inde. Jusque-là, tout va bien. Mais quand ils m’appellent pour me faire payer un supplément de poids (10 kgs au lieu de 5), ça m’a gonflée… Faut pas me gonfler.

J’ai donc fait livrer la chose à Paris.

Bon quand j’ai vu la tronche du carton, j’ai su que je n’étais pas au bout de mes peines… 10 kgs mais des dimensions peu conventionnelles : 60x60x110 cm. 250€ avec bagage du monde, pas loin avec Air France (bagage franchisé vu les dimensions).

Carton.JPG

C’est alors que m’est venue l’idée de transférer les billes de polystyrène dans des sacs poubelles. De mettre les sacs poubelles dans des cartons et des scotcher les cartons entre eux pour ne pas dépasser le nombre de bagages réglementaires dans l’avion !! Bonjour la galère…

Une fois arrivée en Inde, j’ai quand même dû passer mes 3 énormes cartons au scanner et ils ont voulu me les faire ouvrir « si madame, on ne sait pas ce que c’est ». Je te dis que c’est un « bean bag ». « Un bean quoi ?? » J’ai fini par dire au douanier que j’avais chaud et qu’il devait me laisser partir. Et là ??

« Mais vous êtes indienne ? »

« Nan mais j’habite ici. »

« Vous parlez hindi? »

« Oui » (même pas peur!)

« Alors allez-y »

Ah bon d’accord, allez salut hein !

J'ai ensuite pu apprécier les talents de joueurs de Tétris des Indiens pour faire rentrer les cartons dans un minuscule taxi...

Et pour finir, il a  fallu retransférer les billes dans le matelas (et oui), avec l’ « aide » de Norman. Et je me suis effondrée dedans.

Bilan : aucun regret !!

 

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mercredi, 28 juillet 2010 | Lien permanent | Commentaires (1)

Bon alors les Gitans, ils viennent d'Inde ou pas??

"Les Tsiganes, les Manouches, les Gitans, les Roms

Qui sont-ils ? D'où viennent-ils ?india,gypsies,origin,tziganes

Pendant des siècles leur origine demeura un mystère. Des hypothèses les plus fantaisistes furent avancées. Etaient-ils les enfants d'Adam et d'une femme antérieure à Eve, les descendants des Atlantes (un peuple d’Afrique
septentrionale), les fils d'une tribu perdue d'Israël ?

Aujourd'hui les chercheurs semblent unanimes à reconnaître l'origine indienne des Tsiganes.
Les linguistes ont confirmé que la langue des tsiganes était proche du sanskrit" hindi-rajasthani" et qu'elle s'était enrichie, au cours de leurs voyages de mots empruntés aux vocabulaires des pays traversés.

On ne connaît pas les raisons qui ont déterminé leur départ de l'Inde vers le IXe et Xe siècle. (D'après des textes mi-historiques, mi-légendaires, quelques milliers de Tsiganes (appelés alors "Zott", "Rom" ou "Dom") auraient été envoyés par un roi de l'Inde à son cousin le roi de Perse pour exercer auprès de lui leur talent de musiciens.)

 

Leurs premières migrations les ont conduits du nord de l'Indus vers l'Iran, la Grèce et l'Europe via l'Empire byzantin. La présence des Tsiganes est clairement attestée à Constantinople en 1150. Une longue implantation dans l'Empire byzantin a soumis leur langue à une influence importante du grec.

C'est en août 1419 qu'ils sont signalés en France à Châtillon-sur-Chalaronne, au pays de Bresse.
C'est au XIVe siècle que les Roms commencèrent à venir en Europe centrale. Pour beaucoup d'historiens, ce siècle est qualifié de "siècle d'or des Roms en Europe", puisque les Roms étaient reçus par des aristocrates, obtenaient des sauf-conduits de protection, bénéficiaient de différents privilèges."

 

Sources : http://mayvon.chez-alice.fr/; http://www.cultures-tsiganes.org/cultures_tsiganes/histoire/histoire_p1.htm ; http://www.cultures-tsiganes.org/cultures_tsiganes/histoire/histoire_p1.htm

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samedi, 23 juillet 2011 | Lien permanent | Commentaires (3)

La ville indienne

L’autre jour je suis rentrée à pied du bureau, pour évacuer ma mauvaise humeur…

Bien m’en a pris.

Il n’aurait pas fallu que quelqu’un me demande « dis, c’est comment une ville indienne » ?

J’aurais répondu :

Et ben une ville indienne, c’est moche, c’est même très très très moche.

Quand par hasard vous croisez un immeuble un peu sympa, regardez-le bien parce que vous pouvez être sûr qu’après une ou deux moussons, il sera très moche lui aussi. A quoi ça sert de repeindre hein ?

Mais si seulement c’était moche…

Non c’est aussi extrêmement casse-gueule. C’est Sarajevo les trottoirs ici. Quand y en a. Y a pas un pavé d’aligné, y a des trous partout, des fils qui pendent. Traverser une ville c’est un parcours du combattant. Finalement on excusera les Indiens de ne jamais marcher (ce n’est pas que de la fainéantise…).

Mais le clou, c’est le bruit. C’est juste infernal. Les klaxons qui défoncent les oreilles les travaux les moteurs j’en passe et des meilleurs.

Ca pue aussi. Ca pue même tellement que quand on passe à côté d’un étal de fruits on est transporté au paradis. Sur mon trajet par exemple ça pue la mer qui sent le rat crevé (je ne sais pas pourquoi), ça pue la rivière pleine de déchets, ça pue l’essence. Ca pue, ça pue, ça pue.

Cette ballade a achevé de bien m’énerver…

 

Inutile de me balancer, comme mon prof d’hindi, que personne ne me retient ici. J’y suis, je reste. Simplement je ne reste pas pour la ville indienne. Pourquoi alors ? Je cherche, je cherche. Et si quelqu’un arrive à me démontrer que la ville indienne elle-même vaut le coup, chapeau. Je me rappelle d’un grand moment de solitude à Raipur, l’endroit le plus déprimant où j’ai voulu me balader…

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vendredi, 18 mars 2011 | Lien permanent | Commentaires (1)

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