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lundi, 24 juillet 2023

Est-ce légal de fumer du cannabis en Inde ? 2/5

Qu’est-ce que la plante de cannabis ?

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Le cannabis est une plante. Elle a des graines, des feuilles, des fleurs ou buds en anglais (présentant elles-mêmes des trichomes, petites structures résineuses). À partir des trichomes (et donc des fleurs), on fabrique une résine appelée hashish, haschish, haschisch, chichon, shit ou charas ou maal en Inde – ici, la technique utilisée est le délicat frottement des fleurs et des bourgeons frais de cannabis entre les paumes ou les doigts, ce qui provoque l’accumulation de la résine qui adhère aux mains. Elle est ensuite façonnée en petites boules ou bâtonnets. Les fleurs peuvent aussi être séchées et broyées puis intégrées dans des joints de marijuana ou weed (herbe, beuh, ganja, marijuana, pot).

Les feuilles de cannabis contiennent généralement une concentration plus faible de cannabinoïdes que les fleurs mais elles ont du canniprène, composé anti-inflammatoire. Elles sont utilisées de différentes manières, par exemple infusées en Jamaïque, et de plus en plus utilisées dans des jus.

Quant aux graines, consommées en Chine depuis au moins 3 000 ans, elles seraient un « super-aliment ». Elles contiennent en effet 35 % de protéines et tous les acides aminés essentiels ainsi que des acides gras essentiels ; elles possèdent également de puissantes propriétés anti-inflammatoires.

Et puis il y a les racines, qui ne contiennent pas de cannabinoïdes mais sont riches en composés comme la friedeline et l’épifriedélanol, ce qui leur confère des propriétés médicinales. Elles sont ainsi utilisées depuis des siècles pour traiter des affections telles que la fièvre, les inflammations, les brûlures, les tumeurs, les infections et les problèmes gastro-intestinaux. On peut en extraire le jus ou les utiliser par application topique ou encore les mélanger à des graisses comme l’huile ou le beurre et même l’infuser dans du vin.

Enfin, les tiges, très pauvres en cannabinoïdes et généralement rejetées par les agriculteurs qui cultivent le cannabis pour les fleurs, peuvent être utilisées dans la fabrication de tissus, papier, matériel de construction (la partie dure de la tige étant très solide, deux fois plus que le bois). Si sa fibre est biodégradable, la tige est également incroyablement résistante à la pourriture et aux insectes (pratique pour éloigner les insectes dans un paillis de jardin).

lundi, 17 juillet 2023

Est-ce légal de fumer du cannabis en Inde ? 1/5

Le cannabis et l’hindouisme

Pour commencer, le cannabis fait partie de la culture hindoue, comme le vin et la culture chrétienne.

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À peine sorti de l’Arche, Noé, homme juste et pacifique par qui tout le genre humain a été renouvelé, planta une vigne, geste de paix et d’harmonie qui symbolise les joies simples et surtout le lien avec la terre, la valeur du travail et de l’humilité.

(Ensuite, selon la Genèse 9,20-27, le premier agriculteur et vigneron « but du vin et devint ivre, si bien qu’il se dénuda au milieu de sa tente » devant son fils Cham qui « découvrit sa nudité » et alla en informer ses frères qui le couvrirent. À son réveil, découvrant la situation, Noé maudit Canaan, le fils de Cham. Pourquoi une telle réaction ? Noé a-t-il été humilié que son fils l’ait vu ainsi et ait appelé ses frères ? Le châtiment serait un peu démesuré. Certains ont alors postulé, en se basant d’une interprétation de « voir la nudité » venant du Lévitique, que Cham aurait en fait violer son père. Pourquoi punir Canaan et non directement Cham ? D’autres ont imaginé que Canaan était le fruit d’une relation incestueuse entre Cham et sa propre mère. Mais là encore, le fils n’y est pour rien. Toujours est-il que l’ivresse conduit a priori Noé à se conduire avec déraison ; selon Michel Bouvier, Satan aurait dit qu’« au premier verre de vin, l’homme deviendra doux et humble comme un mouton, au second, il se sentira fort comme un lion et ne cessera de s’en vanter, au troisième il imitera le singe, dansant tout en disant des sottises, au quatrième, il se vautrera tel un cochon dans la fange et les immondices ».)

Par ailleurs, le premier miracle de Jésus fut de transformer l’eau en vin lors des noces de Cana et lors de la Cène, le vin fut sacralisé en étant assimilé au sang du Christ. Par la suite, et jusqu’au XIIIe siècle, la culture de la vigne suivit les chemins de l’évangélisation, le vin se devant d’être présent lors des communions, à la table des prélats et des moines – les vignes dépendaient d’ailleurs d’un siège épiscopal.

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Dans l’hindouisme, le dieu Shiva est souvent associé au cannabis, et plus particulièrement au hashish. Adepte de la méditation, il aurait consommé des drogues pour atteindre des états de conscience altérée, comme certains de ses adeptes en fument aujourd’hui pour supporter les peines qu’ils infligent à leur corps (s’enrouler le pénis autour d’un bâton, regarder le soleil pendant des heures, rester des jours debout sur une jambe, etc.). (C’est ainsi que mon ex-Indien préféré allait au temple de Shiva chercher du shit quand ses potes ou son dealer local était à sec, mais chut, faut pas le dire…)

Par ailleurs, la consommation de cannabis, et surtout de bhang, est courante lors de festivals hindous comme Holi ou Maha Shivratri. Le bhang, version comestible du cannabis, est une préparation à base de feuilles et de fleurs de cannabis broyées et mélangées à divers ingrédients suivant la recette, du lait, de l’eau, du ghee (beurre clarifié), des fruits à coque, des épices (cardamome, cannelle et poivre noir), du sucre, le tout étant ensuite filtré puis ajouté dans des boissons (comme le thandai, à base de lait, d’amandes, de sucre et d’épices) ou des confiseries (comme le barfi, le gujiya, le halwa). Les dévots les consomment alors en tant qu’offrande à Shiva et pour atteindre un état de béatitude spirituelle, d’autres juste pour faire la fête.

Selon une légende, lors du « barattage de l’océan de lait » (samudra manthan), un acte entrepris par les dieux et les démons hindous pour obtenir un élixir d’immortalité (amrit), le cannabis se serait mis à pousser partout où des gouttelettes de cet élixir tombaient sur terre. Selon une autre légende, ce barattage aurait conduit à la création d’un poison que Shiva avala pour sauver la Terre. Son épouse Parvati se serait précipitée pour l’étrangler – pour éviter que le poison ne se disperse dans son corps – et lui aurait offert du bhang pour soulager la douleur. Selon une troisième légende, le jour de Holi, le dieu de l’amour, Kamadeva (qui ressemble furieusement à Cupidon), aurait tiré une flèche sur Shiva pour interrompre sa méditation (qui dura des centaines d’années) et l’obliger à prendre conscience de la présence de Parvati, réincarnation de Sati, son épousé décédée par auto-immolation. Holi fête donc la sortie de Shiva de son état méditatif et on célèbre ça avec du bhang.

 

lundi, 10 juillet 2023

Les vacances en campervan pour les nuls – Roadtrip au Portugal - Le voyage

Au bout du deuxième soir, chez André, nous découvrîmes que visiter les caravanes des uns et des autres, c’est un peu l’échange de cartes de visite du van-man. Et ça donne plein d’idées d’aménagement !

Jour 1 : Nous visitâmes Porto Covo, superbes plages avec une baignade un peu frisquette mais qui te remet bien les idées en place, et petit port tout à fait instagramable. Deuxième nuit à Piscocamp.

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Les plages autour de Porto Covo

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Porto Covo

Jour 2 : Nous visitâmes la plage d’Odeceixe (une des merveilles du Portugal) avec un toboggan naturel fait de courants marins sur le côté droit de la plage. Sur la route, nous rencontrâmes des Indiens à chaque tournant et finîmes même par tomber sur un magasin, chez Jasmeen. Dans la région, ils sont embauchés pour travailler dans les serres. Mon Indien préféré a trouvé insolite mais génial de demander en hindi sur un parking de supermarché où était la zone de vidage des eaux de campervan à un compatriote – bien sûr il n’en savait rien mais bien sûr il ne nous en a rien dit ! Nuit à Aguas Vivas près de São Teotonio. (Toilettes, super douche bien chaude et bien utile pour un shampoing – je compris ici pourquoi la plupart des van-women croisées jusqu’à présent ont les cheveux courts. Ce n’est pas qu’une question d’âge. Ah oui parce que la moyenne d’âge dans les petits home stays que je choisis, et qui s’approchent le plus possible du camping sauvage mais coûtent parfois dix euros par nuit, est largement au-dessus des soixante-dix ans.)

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Odeceixe

Jour 3 : Visite du village-citadelle d’Aljezur et la plage de surf d’Arrifana (pleine d’Allemands) puis super coucher de soleil à Sagres (Cap Saint Vincent, qui était autrefois le « bout du monde » pour les Européens) dans un vent à décorner les bœufs ! Ceci nous valut toutefois une bonne leçon : ne jamais arriver chez l’habitant après la nuit tombée. Le couple franco-italien chez qui nous voulions aller m’avait déjà expliqué au téléphone qu’il n’aimait pas les enfants à cause d’une expérience récente de gosses qui jetaient des pierres partout. N’ayant pas de cale et voulant être plat, j’avais cherché, de nuit, une pierre plate et non utilisée. J’en ai trouvé une et me suis fait copieusement engueulée par l’Italien, mais vraiment. Je serais partie si j’avais pu. Nuit à Bensafrim, Barão São João (un haut lieu de néo-hippies et puis 40% des habitants de Faro sont des étrangers et le prix au mètre carré dépasse celui du Luxembourg !)

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Aljezur

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Cap Saint Vincent

Jours 4-5 : Kayaking pour voir la cathédrale naturelle de Benagil et Marinha. C’est tellement touristique que les employés locaux (des Cubains et des Indiens) sont à peine aimables. Nous partîmes finalement sans guide, ce qui aurait pu être utile. Trop de vent, de soleil et de touristes : nous changeâmes de cap et quittèrent l’Algrave pour l’Alentejo. Deux nuits à Casa Zambeek à Silves chez des Amsterdamais installés depuis 20 ans dans les orangers et les citronniers. Ici, nous découvrîmes de ce qui se passe quand on ne ferme pas les moustiquaires et qu’on éclate les insectes sur le plafond en tissu (joli mais pas facile à nettoyer !). Nous avons eu un petit stress pour trouver un lieu pour vider l’eau sale avant d’aller à notre camp et appréciâmes une bonne grosse douche, machine à laver et des litres de jus d’orange frais. Le lendemain, nous prîmes une pause bien méritée et sans conduite. Le matin, chacun vaqua à ses occupations – j’ai bien senti mon Indien déboussolé par ce matin sans pression, sans rien à visiter, mais j’avais besoin de souffler. Le soir nous allâmes dîner au village pour clore une bien belle journée.

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Les grottes de l'Algarve

Jour 6 : Déjeuner impromptu sur le parking de Casto Verde, visite de l’église céramiquée puis passage éclair à Evora et nuit en pleine campagne chez Caravana no Cabeço Mouro (où l’indépendance toilette/douche se révéla très utile) près du très joli village de Montemor-o-Novo. Nous commençâmes à prendre notre rythme : se lever vers 9h, prendre notre temps, petit déjeuner, balade autour du camp, décollage juste avant ou après le déjeuner, 2 à 4 heures de route (sachant qu’en van et en faisant des pauses photo nous mettions en moyenne 30% de plus que ce qu’indiquait Google map), dîner et rebelote.

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Casto Verde

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Jour 7 : Route pour notre camp « off-grid », Louriçal do Campo, au pays de la chaîne de montagnes Estrela et avec du bouldering bien sympa.

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Jour 8 : Route pour Douro, le pays montagneux des vignes. Nuit à Tabuaço à la Quinta (auberge) do Monte Travesso. Ce fut notre première expérience de village de montagne en van et je me suis retrouvée coincée. Ni une ni deux, un jeune est venu nous aider à faire demi-tour et un papi a sauté dans sa caisse à savon pour nous emmener dix minutes plus loin à notre Quinta.

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Jour 9 : Il n’y avait personne pour la visite du domaine le lendemain matin, après le propriétaire, un peu vieux et un peu sourd mais très authentique et qui eut le mérite de la faire courte et gratuite ! Nous essayâmes d’acheter du vin dans une autre Quinta recommandée dans les guides et nous eûmes l’impression d’être pris de très, très haut alors que j’avais même pas mis mes pires hardes. Nous repartîmes les mains vides de cet endroit très snob. Chouette balade en bateau sur la Douro. Nuit à Delgada, Rua de São Bras dans une ferme apicole. En plus d’un terrain de bouldering offrant un superbe coucher de soleil dans la vallée, nous pûmes enfiler des tenues d’apiculture et mettre le bout du nez dans le monde absolument génial des abeilles.

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Douro

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Jour 10 : Il aurait été intelligent de rendre le van à Porto et découvrir les environs au lieu de redescendre à Lisbonne. Mais ce fut l’occasion de nous arrêter dormir dans une oliveraie (Rua Engenheiro Alvaro Costa Alemão Teixeira), près du plus grand site romain du pays (Conimbriga) que nous n’avons pas visité, privilégiant les arrêts dans des sites de dolmen un peu perdus et la visite de la grotte de Mira de Aire (une autre merveille du Portugal). Nuit dans notre dernier camp, une ferme à 30 minutes de notre parking à Lisbonne (Quinta Lusco-Fusco), un peu plus peuplé que les autres et pas d’eau chaude mais beaucoup d’animaux et de nature.

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Les grottes de Mira de Aire, un paradis à découvrir pour les dévôts de Shiva (avec des lingams partout), dixit mon Indien préféré

Jour 11 : Nous rendîmes notre van à 8h un peu sale (j’ai honte et en plus nous avons failli nous prendre une amende, n’ayant pas lu le contrat en entier). Je quittai Campi en pleurant comme on quitte un vieil ami. Et je pleurai quand même pendant les deux heures qui suivirent. Quel vent de liberté que ce van ! Et malgré cette vie à trois à huis quasiment clos, il n’y eut pas de dispute, juste un manque de temps pour se poser peut-être (il a fallu les avaler les 16 000 kilomètres en 10 jours !). Même pas le temps de faire du yoga… (enfin, sur un tapis, parce qu’en vrai, la vie en van c’est un sans arrêt un étirement par-ci un étirement par-là pour éviter une bouteille qui tombe ou attraper un truc dans la cuisine depuis le lit – les joies de l’exiguïté !) Mon Indien préféré a bien essayé de méditer un matin, en tailleur dans le jardin, au pied de Campi. Mais les effusions du berger malinois du propriétaire qui trouva bien pratique d’avoir une tête à sa hauteur à lécher, lui fut un gommage bien comme il faut, calmèrent son enthousiasme.On a peu visité de sites touristiques mais ça nous allait bien, allant plutôt à la rencontre de la nature et des gens – avec de nombreux villages quand même déserts hormis quelques personnes âgées ici et là.

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Dormir chez les gens, contre cadeau ou troc (oranges contre œufs frais), contribution volontaire ou une dizaine d’euros, se révéla une option de choix pour nous. Cela nous permettait d’avoir un contact avec des gens, de découvrir par exemple comment des Hollandais peuvent venir s’installer dans une orangeraie ou une oliveraie et vivre en autarcie (pompant leur eau et générant leur électricité solaire), et d’échanger avec d’autres van-men. Chez les uns nous fîmes le plein de citrus, chez les autres nous découvrîmes le métier d’apiculteur et chez d’autres nous goutâmes les différentes huiles d’olive. Et partout il y avait des chiens pour jouer avec Petit Samourai.

Au final, le van nous a sans doute coûté un peu plus cher qu’une location de voiture + hôtel – restaurants et c’est donc un peu un plan de bobo mais je pense que nous sommes piquouzés et que le temps ne sera pas long avant que nous repartions pour plusieurs semaines… (Malheureusement peut-être pas en Inde : les quelques agences qui ont le mérite d’exister n’ont d’options qu’avec chauffeur, il n’y a pas d’infrastructures (électricité, eau, parking, etc.), des routes chaotiques et probablement un problème de sécurité ici et là (le Portugal quant à lui serait un des pays les plus « safe » au monde). À noter à emmener pour un prochain séjour sur roues : quelques pinces à linge, des élastiques pour fermer les paquets de nourriture, une serpillière, un tapis de bain, une poubelle (peut-être un système de poubelle suspendue), une raclette pour la douche, un truc contre les mauvaises odeurs, un bac pour les chaussures.

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