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mercredi, 12 septembre 2012

Trek sur le toit du monde...

Pour les vacances, y en a qui vont se mettre les doigts de pied en éventail à la plage et d’autres qui vont en chier par 4 000 mètres d’altitude… Devinez ce que fait un Samourai ?? Bingo !!

 

Mes parents m’ont rejointe en Inde pour un trip d’une dizaine de jours dans l’Himachal Pradesh (tout au Nord), direction la Spiti Valley (en passant par la Kinnaur Valley et la Lahaul Valley)… On nous l’avait annoncée comme une chaîne montagneuse plus « abordable » que le Ladakh. Va savoir ce que ça voulait dire… Les 2 jours de route pour rallier Shimla à Sangnam dans la Pin Valley n’ont rien eu de très abordables !! La route était tout juste en construction… Les 6 jours de trek avec des grimpettes de malade n’ont pas été non plus franchement abordables (cf le mal d’altitude de ma mère) – d’ailleurs nous n’avons croisé personne ! La journée de route de Kaza à Manali via le Rohtang Pass à moitié effondré suite aux inondations de cette année, pas franchement abordable.

 

Vous l’aurez compris, je ne suis pas convaincue de l’abordabilité de l’endroit. En revanche, le calme, la nature, la simplicité en font un endroit magique pour le randonneur. Bien plus que le Ladakh – ok au Ladakh on a l’impression d’être seul sur Terre, mais en fait après avoir marché dans la Spiti, on se rend compte que non, y a encore mieux !) Y a juste pas de mots (j’en ai quand même trouvé quelques-uns, voir mon récit de voyage ;) ).

 

 

Himachal Pradesh - Aout 2012

 

 

 

 

 

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lundi, 06 août 2012

L'appel de la Spiti

Après six mois d'adaptation à Delhi, le bougeotte m’a reprise et me voici à organiser le prochain voyage...

Ce sera donc la... Spiti Valley!! Jamais entendu parler? Normal! On a dû bien se creuser pour organiser un voyage en Inde qui sorte encore de l’ordinaire. Mon père avait déniché ce paradis perdu dans les montagnes Dieu sait comment. Une vallée apparemment épargnée par la pluie en période de mousson (je dis bien apparemment puisque à J-5 du départ, c’est inondé et y a des glissements de terrain (voir ici)) et plus abordable que le Ladakh.

 

Pas facile à organiser la Spiti. D'abord c'est pas pratique d'accès (on y entre par Shimla ou Manali) vu que seul Shimla a un aéroport - mais avec un seul vol par jour, et qui plus est par Kingfisher qui est en faillite et n'assure plus tous ses vols... Et pas de train. Nous restait donc la nuit de bus ou les 8 heures de voiture! Ce sera la première option à l'aller et la seconde au retour ;)

 

Ensuite faire la part entre le trek et la voiture. Choisir entre Spiti Spiti ou Spiti Lahaul ou Spiti Pine Valley ou ou... Résultat des courses j'ai dû faire au moins dix trajets possibles!

 

Pour plus de détails sur ce voyage, rendez-vous fin août!!

lundi, 12 février 2007

Dharamsala/Mac Leod Ganj: suite et fin

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Fini le voyage! Du moins en ce qui me concerne...
Guillaume et moi (photo 1) avons passé ensemble 3 jours à Mac Leod Ganj, avec Motup (photo 2), sa femme, leur ami Norboo et leurs proches moines bouddhistes. Notre séjour aura été davantage spirituel qu'ornithologique - je m'en excuse encore Guillaume!
Après un thé dans un couvent de nonnes (une des nonnes a reconnu le moine qui nous accompagnait comme quelqu'un de sa région et nous a invité, après avoir dûment échangé son numéro de portable avec celui de notre guide!), nous nous sommes allés voir Karmapa. Pour les incultes, les "Gyalwa Karmapas, chefs de l'école Karma Kagyu, l’un des grands courants du bouddhisme tibétain, constituent la première lignée déclarée de tulkus, réincarnations de Düsum Khyenpa (12ème siècle); Le Karmapa (en sanskrit « la manifestation de l'activité de tous les Bouddhas ») est le titre du chef des Karma Kagyu, l'une des quatre écoles majeures du bouddhisme tibétain". Les critères de reconnaissance d'un successeur (indications orales ou écrites laissées par le précédent Karmapa, rêves et intuitions de lamas consacrés, comportement de l’enfant etc..) ne sont en général pas suffisamment précis pour écarter toute contestation quant à son identité. Total le Dalaï Lama a reconnu récemment un deuxième 17ème Karmapa et ça fait des histoires...
Rencontre avec un Karmapa: Nous avons dû attendre 1/2h pour se faire enregistrer, plus 1/2h de queue, plus une 1/2h d'attente dans le monastère, plus 1/2h de queue, pour arriver devant un jeune type, rasé (c'est certainement pas lui qui a ton peigne papa), et là c'était un peu la panique. Un peu comme avant la communion à la messe, les premières fois. Je me suis un peu embrouillée entre le foulard blanc à déposer sur l'autel, l'enveloppe de dons, la cordelette rouge à attraper, la courbette et tout. Total j'ai juste vu une main tendue et j'ai tendu la mienne pour une bonne poignée de main!!! La honte. Des types m'ont soufflé "take it, take it", un peu stressés, alors j'ai attrapé la queue du mickey (une cordelette qui sert à chais pas trop quoi) et j'ai filé.
Il faut avouer que mon cousin et moi étions les seuls vrais touristes. Non pas qu'il y ait pas d'occidentaux, mais ceux qui étaient là étaient visiblement à bloc, à faire des génuflexions, baiser le sol et réciter des prières... Freaky!
Après cet épisode divertissant, il s'est mis à flotter. Des trombes. Bel aperçu de la mousson. Franchement ça me disait rien de prendre le bus dans ces conditions et je ne me suis pas trompée. Bon le chauffeur était étonnamment prudent, ça c'était la bonne suprise. La moins bonne c'est que j'avais 10 cm pour les jambes, que les fenêtres étaient ouvertes (et qu'il faisait quand même des températures glaciales) et que de l'eau me coulait sur le pantalon. J'en suis quitte pour une bonne crève!
La tempête à Delhi dimanche, le blues du week-end dans les montagnes avec mon cousin, tout ça a fait que j'étais bien contente de retrouver Pune ce matin, et sa bonne vieille chaleur. J'étais même contente que Lucky (alias le gars du câble) vienne chez moi (me réparer ma connection).
Guillaume, si tu t'embêtes avec les oiseaux, Pune et moi-même t'attendons!!!