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mercredi, 09 novembre 2016

Bye-bye billets de 500 et 1000 rupees!

rupeereuters_505_041414122405.jpgPendant que le monde attend avec impatience de voir l’autre guignol devenir président des Etats-Unis, le Premier Ministre indien continue dans sa lancée d’interdictions. Après avoir interdit la viande de bœuf un peu partout, les sites pornos, il a créé la surprise générale hier en interdisant… les billets de 500 et 1000 roupies. Avec effet immédiat (enfin l’annonce a eu lieu vers 20h et prenait effet à minuit), ça a été orchestré d’une main de maître. En gros ça veut dire que maintenant on ne peut payer qu’avec des billets de 100 roupies (un peu moins d’1.5€). Sachant que l’Inde est une ‘cash economy’ (quasiment tout se fait en cash) ça va être pratique.

Mais l’intention est louable : mettre fin à la ‘black economy’, aux faux billets et à la corruption. Voilà qui a le mérite d’être ambitieux ! Apparemment c’était la troisième phase (surprise) de Modi, la première étant d’encourager tout le monde à ouvrir un compte bancaire (depuis août 2014, 254.5 millions de comptes ont été ouverts, la moitié dans le secteur rural*) et la deuxième d’encourager tous ceux qui ont du black à le déclarer**. (En fait le plan est en 8 étapes*, j’ai juste simplifié.)

Enfin bref ça va faire du changement !

Voilà les prochaines étapes :

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Et en plus détaillé (genre que peuvent faire les touristes et ceux qui ont des billets et vivent à l’étranger) :RBI_ Your questions answered by the RBI _ What to do with 500 and 1000 notes.pdf - source

* Source : http://indiatoday.intoday.in/story/prime-minister-modi-su...

 

** Tous ceux qui avaient du cash non déclaré ont eu de juin à septembre pour faire amende honorable et déclarer leurs revenus – et payer des taxes dessus, plus une amende de 45%. Mais moins d’un dixième des montants ‘black’ estimés (7 000 milliards de roupies (environ 6% du PIB)) ont été déclarés.

lundi, 07 novembre 2016

Le glam des métropoles indiennes

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Gurgaon, dans le brouillard post-pétards de Diwali (trois jours plus tard et l'air est toujours difficilement respirable)

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Hyderabad

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Bangalore

lundi, 24 octobre 2016

Trop c'est trop! Ou pas...

Récemment, je trouvais l’Inde trop polluée, trop bruyante, trop chaude, trop puante, trop chaotique, trop compliquée, trop emmoustiquée. Trop quoi. C’était sans doute l’effet ‘trois semaines en Europe en septembre, avec un climat idyllique, les paysages superbes d’Ecosse (sans pollution, sans bruit, sans chaleur, sans humains ; sans rien quoi)''. Avec cela, il y a ces dix  questions qui reviennent toujours sur la vie en Inde, et qui me donnent plutôt l’occasion de revenir sur les difficultés - où j'en finis d'ailleurs par me demander ce que je fais toujours là-bas ! - que les points positifs, je sais pas pourquoi. Le retour à ma « réalité » sous 40 degrés et en plein brouillard de pollution a été un peu rude cette fois-ci.

Too much.jpegJusqu’au jour (moins d’une semaine après le retour) où, dans les toilettes de l’aéroport de Chennai, alors que je galérais depuis cinq bonnes minutes à mettre mes boucles d’oreille – j’ai les oreilles percées depuis deux ans mais je suis toujours aussi manchote et me blesse à chaque fois ou presque – quand la technicienne de surface m’offrit son aide. Ce qui valut à mon oreille droite un charcutage limité !