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mardi, 20 septembre 2011

Livre d'or - Guillaume

« L’Inde, c’est un peu l’archétype de l’endroit où tu arrives en cherchant quelque chose, et tu repars avec rien, ou avec autre chose. Moi, je suis venu voir ma cousine (bon et quelques oiseaux aussi, hein, on va pas se cacher) et je suis reparti avec la sensation de n’avoir vraiment fait qu’effleurer un monde définitivement hors d’atteinte. 

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L’Inde, en tous cas ses villes, a pour moi grand sentiment d’arbitraire face à des constructions anarchiques, ici super design trendy, là immeubles en ruine avant d’avoir été finis… et du monde partout, qui dodeline de la tête en semblant te dire que tu es un peu perdu, alors que non, je cherche juste le bus pour, (check LP), pour Daramsala, avec un H dedans mais je sais jamais où, ou bien pour Udaipur si vraiment tu me garantis qu’il neige là-haut.

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L’hiver dans l’Uttarakhand, c’est l’hiver.

Il faudra un jour que je revienne pendant la mousson, pour l’outarde passarage :

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Le lophophore resplendissant :

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Et pour voir ça aussi :

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Car j’aime la pluie »

 

Guillaume P., 12/09/2011, Voyage en février 2007 (Delhi, Dharmasala, Uttarakhand, Rajasthan)

mardi, 16 août 2011

L’Uttarakhand, on en redemande !! Garwahl

Nous avons quitté Kumaon à Kathgodam et embarqué dans un train de nuit pour Derhadun.

 

(Petite parenthèse : le 4ème passager de notre cabine a embarqué vers 20h30 alors que nous avions déjà éteint les lumières. Il s’est installé, a dîné puis s’est allongé. Une demi-heure plus tard, il recevait un coup de fil et restait 20 minutes au téléphone, tranquille Phil, allongé sur sa couchette. Ma mère lui a demandé « si il pouvait pas être poli ?? » Evidemment le type n’en a rien eu à faire et a continué tranquillement. Et je pense qu’il n’a même pas compris la remarque de ma mère !! Là où dans le monde occidental, « notre liberté s’arrêté où commence celle de l’autre », en Inde, notre liberté ne s’arrête pas…)

 

Et nous voici catapulté sur les hauteurs de Rishikesh, dans un hôtel-spa assez branchouille, Ananda in the Himalayas. Au programme : traitements spa, yoga, méditation, pramayana, auscultation ayurvédique, nourriture saine et des espaces verts à perte de vue. Les enfants de moins de 14 ans sont interdits : calme assuré !!

Bon ça fait un peu bizarre, tout le monde se promène en salwar-kameez blanc fourni par l’hôtel, pour assurer un maximum de confort. Alors certes c’est confortable mais on a l’impression d’être dans un hôpital psychiatrique !!

Au final, relaxation garantie...

 

Mes photos sont ci-dessous:

 

Garwahl hills, Uttarakhand - Août 2011

 

 

Merci Ananda !!

www.anandaspa.com

samedi, 13 août 2011

L’Uttarakhand, on en redemande !! Kumaon

A peine avions-nous quitté la gare de Kathgodam – après une expérience de train de nuit qui a impressionné mes parents – et commencé notre ascension (en voiture) vers Ramgarh que je me suis sentie plongée dans l’univers de Tarun Tejpal (voir dans ma liste de livres Loin de Chandigarh). Et je ne me suis pas trompée ! En vérifiant ce matin, Ramgarh est tout juste à une cinquantaine de kilomètres de Jeokilote… « A mesure que nous montions, les pins se resserraient de plus en plus autour de nous et notre humeur s’allégea. »

 

La tête dans les nuages…

A 1 700 mètres d’altitude, notre bungalow, perché sur une colline, nous offrait une vue plongeante dans la vallée. « La brume était encore figée. A cette époque de l’année, elle s’animait toujours lentement. Dans deux heures, elle s’élèverait peu à peu du fond de la vallée. D’abord sous forme de boules de coton denses et blanches, incroyablement pures, avant d’envahir la vallée entière. […] Elle nous couperait du monde. »

 

Repos de l’âme…

Rien d’autre à faire que de manger, jouer, lire, faire du yoga (je suis assez obstinée quand je me mets à quelque chose) se balader – au risque de se faire surprendre par une averse diluvienne. « Assis face à face, nous regardions le ciel crachoter. Il n’est rien de plus beau que la pluie en montagne. Contrairement à la plaine, il n’y a aucun flou dans ses formes. On capte chaque trait d’eau. Quand la pluie s’accélère, on peut encore la suivre. Lorsqu’elle s’incline, on peut adopter son angle. Nous étions cernés de pentes verdoyantes, avec des sous-bois broussailleux et des arbres vénérables mais intimidants. Des plantes rampantes bondissaient d’une cime d’arbre à une autre, les attelant ensemble. Une grive siffleuse perchée sous l’avant-toit ébouriffait ses plumes. »

 

Des jardins et des vergers incroyables (pêches, pommes, abricots, fraises, prunes, grenades, j’en passe et des meilleurs), une flore exceptionnelle, des odeurs superbes après la pluie…

« Derrière nous, la vallée dégringolait, verte et sombre. En face s’élevait la montage. […] Le ciel était vaste et bleu, parsemé de croûtes de nuages blancs. On entendait l’écho de moteurs accélérer ou décélérer. Les sous-bois bruissaient d’activité, surpeuplés de mésanges, de rouges-gorges, de pinsons, de sittelles et d’une multitude d’autres petits oiseaux impossibles à identifier, qui voletaient et jacassaient. Nous humions, nous regardions, nous écoutions, nous existions. »

 

Mes photos sont ci-dessous:

 

Kumaon Hills, Uttarakhand - Aout 2011

 

Et comme Tarun Tejpal recommende de monter là-haut en écoutant Mohammad Rafi, voici une de ses chansons : Aa Zara Mere Hamnasheen : 

 
podcast

 Voilà pour Ramgarh dans la chaîne himalayenne de Kumaon dans l’Uttarkhand.

Merci Neemrana !!

http://neemranahotels.com/ramgarh-bungalows