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jeudi, 16 mai 2013

Police de la circulation à Kolkata

J’ai croisé à Kolkata un policier qui ressemblait à ca : 

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Je n’ai pas pu le prendre en photo mais j’ai remarqué un truc bien spécial. Outre le fait quInde,Kolkata,policier,circulation,uniforme,blanc,bretelles’il ressemblait à un village people avec ses bretelles en plastique, il avait l’entrejambe bien sale. Voilà donc ce qu’il arrive quand on file un uniforme blanc à des Indiens qui, on le sait, adore se gratter les couilles… Et puis ils doivent passer beaucoup de temps à se les gratter vu le bordel que c’est dès qu’un flic vient faire la circulation !!

 

lundi, 08 septembre 2008

Et le politquement correct dans tout ça?

L’article dont je parlais hier sur les Noirs et les Blancs (en une) a fait réagir un journaliste, qui s’est interrogé sur la notion de « politiquement correct » qui apparemment évolue Article_TOI_Our PC is showing_270809.pdf. Moi j’avais plutôt été interpelée par la catégorisation par couleur de peau. Mais passons. Aux Etats-Unis, il faudrait dire « Africains » et « Caucasiens ». Belle hypocrisie ; s’ils ont un chat blanc et un noir, ils désigneront le chat blanc par « le blanc » et le chat noir par « le noir ». M’enfin.

Jusqu’aux années 60, aux Etats-Unis, un Africain-américain était appelé « Négro » – aujourd’hui c’est péjoratif mais communément utilisé en Inde par des gens qui connaissent pas l’importance du politiquement correct aux Etats-Unis.

J’avais ADORE en prépa quand ma prof nous avait dit qu’il ne fallait plus dire « gros » mais « horizontally challenged » !! J’avais bien aimé aussi quand dans le film The Guru, un type s’excuse d’appeler Sanjay (tout droit venu de Calcutta) un « Indien » et l’appelle « Native-American » !!

Les fanatiques du politiquement correct trouvent que des mots comme « marché noir » devraient être changés en « marché beige » ou « marché mauve »… Mais ces gens-là oublient que selon certains scientifiques nous serions tous « Africains » (et non pas « Ch’tis ») vu que Eve viendrait d’Afrique !

 

Mais les Indiens, si ils ignorent souvent le politiquement correct nord-américain, ont le leur propre. Par exemple, même le plus attaché au système des castes, n’oserait pas appelé un « Dalit » (NDA : intouchable) un « Harijan » (nom donné aux intouchables banni par Gandhi), ni « Intouchable » ou « Shudra » (même si ce mot était parfaitement politiquement correct au temps de Manu qui a écrit des textes fondamentaux dans la culture hindoue). Est-ce que l’avènement d’un intouchable au poste de Premier Ministère renverra ces termes dans le politiquement correct ?

Et est-ce d’ailleurs politiquement correct d’appeler un Gujarati « Guju », un Punjabi « Panju », un Malayali « Malu », un Bengali « Bong », un Marwari « Marru » etc ?? (c’est comme appelé un Parisien « Parigot »).

 

Moralité, je devrais surveiller mon langage parce que je crois que je suis très indiennement parlant très politiquement correcte!

Et ce qui est marrant c’est que c’est en Inde que j’ai vraiment appris à me référer à moi-même et à mes congénères comme « Blancs ». Pas besoin de me catégoriser avant. Ca me fait cogiter tout ça…

Les Noirs courent plus vite que les Blancs

Je lisais un article intriguant l’autre jour: Pourquoi les Noirs courent plus vite que les Blancs Article_TOI_Black runners_220808.pdf. Sur le coup ça a tilté, j’ai trouvé ça un peu gonflé. Et puis en y repensant à deux fois, pourquoi pas ? Bon, le lendemain, un nouvel article titrait : Pourquoi les hommes courent plus vite que les femmes Article_TOI_Women runners_250808.pdf. Laisse tomber ce qu’un Black doit mettre dans la vue à une Blanche alors !

C’est un fait : ceux qui ont couru le 400m en moins de 10 secondes sont tous Noirs (et ils sont 64). Et zéro Noir dans les 50 records de lancer de javelot et de poids.

Vous allez me dire, les Indiens ont trouvé le gène Noir de la course ! (Oui ils adorent les gènes, du poil dans les oreilles, de l’obésité, de la pauvreté, de l’apprentissage par cœur…) Mais non. D’abord parce qu’on ne peut pas mettre tous les Blacks dans le même bateau : il y a ceux d’Afrique de l’Est et ceux d’Afrique de l’Ouest. Les premiers sont bons sur la longue distance, les derniers sur le sprint (ils pèsent d’ailleurs en moyenne 30 kilos de plus que leurs voisins). C’est donc phy-sio-lo-gique. Une étude de coureurs Kenyans et Ethiopiens (Afrique de l’Est) ont une capacité à capter l’oxygène dans leurs tissus corporels pour plus longtemps. Et puis ils ont des muscles pas pareils que ceux des blancs (plus développés au niveau du torse, avec des bras et des jambes plus courts).

Et aussi le dé-ter-mi-nisme. Par exemple, les meilleurs coureurs Kenyans et Ethiopiens ont tous vécu à plus de 2 500 mètres d’altitude, et beaucoup ont couru toute leur vie, en commençant par aller à l’école. Quand les Himalayens vont se lancer dans le jogging ça va faire des dégâts !!

En ce qui concerne les femmes, c’est en-do-cri-nal. C’est parce qu’on n’a pas de testostérone ; donc doper une femme est plus efficace que doper un homme !! Une étude a été conduite sur des hommes et des femmes dans des conditions similaires de condition physique et d’entraînement. C’est sans appel ! Les femmes sont plus lentes que les hommes en course, natation et vélo. Et ben c’est pas grave si ?

Pour le plaisir, un extrait de Rasta Rocket ou quand les Noirs se mettent au bobsleigh, qui, physiologiquement et détersminismant parlant ne leur est pas franchement destiné !

09:31 Publié dans N'imp | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : inde, noir, blanc, course |  Imprimer |  Facebook |