lundi, 29 août 2016
Les Indiens aux Jeux Olympiques
A l’occasion d’une coupe du monde de football, j’avais fait un petit retour sur la performance footballistique des Indiens. Alors depuis ils ont créé un tournoi indien avec des équipes locales et quelques papis du foot, ex-stars internationales, qui viennent filer un coup de main. Pas mal de clubs ont aussi fini par comprendre que si les Indiens étaient nuls au foot, à l’échelle globale, c’était ptêt juste parce que personne n’avait jamais investi et qu’il y avait des talents cachés – c’est statistique, et y en a même un paquet si on prend la taille de la population. Le PSG a donc une Académie en Inde avec des programmes surtout à Gurgaon et à Bangalore. Comme apparemment FC Barcelona, Liverpool et Arsenal (source).
Ça me rappelle d’ailleurs ce film que j’avais trouvé bien émouvant, Million Dollar Arm (un coach de football américain qui va recruter des joueurs en Inde, sur une épreuve de cricket, pour en faire des superstars de son sport).
Mais le sujet du jour qui m’intéresse c’est les Jeux Olympiques, histoire d’être un peu dans le move. L’Inde a envoyé cette année 118 participants à Rio et récolté 2 médailles. Et pas n’importe lesquelles, à mon humble opinion, puisque ce sont 2 médailles féminines. Et paf. Argent en badminton et bronze en lutte. Il n’en reste pas moins que ça fait 28 médailles aux Jeux Olympiques d’été depuis 1900 sur 24 participations – le même nombre que cette machine de Phelphs a récolté cette année seulement ! Je ne parle même pas des JO d’hiver… 9 participations et 0 médaille.
Source: Wikipedia
Ça va bon train en Inde en ce moment à décrypter pourquoi les Indiens sont si mauvais en sport. On parle beaucoup du fait que c’est absent de la culture, que les parents n’encouragent pas leurs rejetons dans cette voie, qu’il n’y a pas assez de subventions ni assez à gagner ni assez d’infrastructures sportives. Et personne ne se dit qu’il fait trop chaud ?? Et que quand ils ont passé des générations à suer pour tirer leur épingle du jeu et bouffer à leur fin ils ont pas envie de courir après une balle pour le fun ? (et peut-être aussi qu’ils sont devenus trop gros pour ca)
Ceci étant dit, c’est une grosse généralité de dire que les Indiens sont nuls en sport. Ils ne brillent peut-être pas aux Jeux Olympiques, mais comme ils ne font rien comme les autres, ils ont aussi toute une série de sports locaux et ancestraux*. Comme de se faire traîner dans la boue par un buffle (Kambala). Comment se battre tout en jouant au rugby et à touche-pipi voire attrape-moi-si-tu-peux (Kabbadi). Il y a aussi des courses de bateaux à rame et de canoé et pas mal de sports liés au tir à l’arc, à la lutte et l’épée, comme le Kalari au Kerala. Ainsi, à l’époque des Vedas (plus de centaines d’années avant JC), les hommes se devaient d’être accomplis dans un certain nombre de disciplines sportives. Moins connues, ces disciplines sportives survivent bel et bien et mériteraient un peu d’attention, si ce n’est une place olympique ! Et c’est pas de bol qu’on leur ait supprimé les disciplines du cricket et du polo, y a pas à dire…
C'est également une grosse généralité puisqu'il semble que l'Inde ait gagné la palme en se classant 3ème aux Jeux Olympiques spéciaux de 2015 – une discipline pour les athlètes handicapés mentaux de 8 à 71 ans (différente des Jeux Paraolympiques où les handicaps sont physiques). L'Inde aurait ainsi récolté 173 médailles ! Les meilleurs athlètes en Inde sont pas ceux auxquels on pourrait s'attendre ;)
* Source : http://sports.indiapress.org/
08:00 Publié dans IncredIble India | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : inde, indiens, sport, jeux olympiques, kambala, kalari, médailles | Imprimer | Facebook |
lundi, 08 août 2016
Quand y a plus de place, y en a encore!
08:00 Publié dans IncredIble India, Les insolites de l'Inde en photo | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : inde, gurgaon, bus, toit | Imprimer | Facebook |
lundi, 01 août 2016
Alors, la vie à Gurgaon??
Ben pas facile facile l’adaptation… Ne serait-ce qu’au niveau du climat et de la faune.
Par exemple de mai à juin il a fait chaud. Tellement chaud que même les moustiques n’y survivaient pas, et ça c’était chouette ! A près de cinquante degrés, on frôle la liquéfaction, au moins du cerveau. D’ailleurs même l’eau de la piscine devient trop chaude (et ça il faut le faire). Une ou deux petites tempêtes de sable pour agrémenter le tout et donner un peu de fil à retordre à la femme de ménage, la maison apparemment complètement perméable à la poussière. De temps en temps on aperçoit un serpent qui cherche à boire, éventuellement dans la piscine, même lui il pète de chaud le pauvre…
Fin juin-début juillet il y a eu des hauts et des bas et un tout petit peu de pluie. Juste de quoi faire éclore les mouches. Pas mal chiantes les mouches. C’est évidemment quand il fait bien chaud que le gars de la clim vient vérifier que tout marche bien au bureau. Et comme tout marche bien, il décide de faire un peu de zèle et desserrer des vannes. Suite à quoi, il crée un dégât des eaux et se carapate loin de la scène de crime, laissant l’eau couler du plafond allègrement. Sympa l’ambiance on transpire sous les cocotiers au bureau pendant la semaine qui suivit !
Et puis mi-juillet il s’est mis à pleuvoir un peu plus, genre une fois par semaine. Juste de quoi redonner la patate aux moustiques ! Jusqu’à la fin du mois et des pluies diluviennes pendant 2 jours qui détruisirent un paquet d’infrastructure – faut dire, y a pas de système d’évacuation des eaux à Gurgaon, ils pouvaient pas penser à tout quand ils ont construit la ville – et laissèrent la ville en plan pendant presque toute une nuit (voir ci-desous ce que les pauvres riches de ma copropriété ont dû vivre !). Et redonnèrent vie aux… fourmis ! Mais oui mais oui !! Donc en ce moment c’est la valse des mouches, des moustiques et des fourmis. Et il fait presque bon (à part l'humidité qui vient nous rappeler que rien n'est jamais parfait!).
A part ces considérations estivales, climatiques et entomologiques, la vie n’est pas si mal dans notre grande maison tout au calme. Ce qui est un peu pénible c’est de ne rien pouvoir faire à pied. Mais bon, on ne peut pas avoir la crémière, ses fesses et son beurre !
08:00 Publié dans Expatriation (en Inde et ailleurs), IncredIble India | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : inde, gurgaon, mousson, été, pluie, chaleur, moustiques | Imprimer | Facebook |