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lundi, 08 août 2016

Quand y a plus de place, y en a encore!

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Scène quotidienne sur les routes de Gurgaon

lundi, 01 août 2016

Alors, la vie à Gurgaon??

Ben pas facile facile l’adaptation… Ne serait-ce qu’au niveau du climat et de la faune.

Par exemple de mai à juin il a fait chaud. Tellement chaud que même les moustiques n’y survivaient pas, et ça c’était chouette ! A près de cinquante degrés, on frôle la liquéfaction, au moins du cerveau. D’ailleurs même l’eau de la piscine devient trop chaude (et ça il faut le faire). Une ou deux petites tempêtes de sable pour agrémenter le tout et donner un peu de fil à retordre à la femme de ménage, la maison apparemment complètement perméable à la poussière. De temps en temps on aperçoit un serpent qui cherche à boire, éventuellement dans la piscine, même lui il pète de chaud le pauvre…

Fin juin-début juillet il y a eu des hauts et des bas et un tout petit peu de pluie. Juste de quoi faire éclore les mouches. Pas mal chiantes les mouches. C’est évidemment quand il fait bien chaud que le gars de la clim vient vérifier que tout marche bien au bureau. Et comme tout marche bien, il décide de faire un peu de zèle et desserrer des vannes. Suite à quoi, il crée un dégât des eaux et se carapate loin de la scène de crime, laissant l’eau couler du plafond allègrement. Sympa l’ambiance on transpire sous les cocotiers au bureau pendant la semaine qui suivit !

Et puis mi-juillet il s’est mis à pleuvoir un peu plus, genre une fois par semaine. Juste de quoi redonner la patate aux moustiques ! Jusqu’à la fin du mois et des pluies diluviennes pendant 2 jours qui détruisirent un paquet d’infrastructure – faut dire, y a pas de système d’évacuation des eaux à Gurgaon, ils pouvaient pas penser à tout quand ils ont construit la ville – et laissèrent la ville en plan pendant presque toute une nuit (voir ci-desous ce que les pauvres riches de ma copropriété ont dû vivre !). Et redonnèrent vie aux… fourmis ! Mais oui mais oui !! Donc en ce moment c’est la valse des mouches, des moustiques et des fourmis. Et il fait presque bon (à part l'humidité qui vient nous rappeler que rien n'est jamais parfait!).

A part ces considérations estivales, climatiques et entomologiques, la vie n’est pas si mal dans notre grande maison tout au calme. Ce qui est un peu pénible c’est de ne rien pouvoir faire à pied. Mais bon, on ne peut pas avoir la crémière, ses fesses et son beurre !

Gurgaon

lundi, 13 juin 2016

La différence entre les photomatons indien et français ?

Samourai au photomaton.jpgRéponse: le photomaton français ne te traite pas de grosse moche !! 

Je m'explique...  

En réalité, le photomaton indien n'existe pas, ou alors seulement au service des visas des ambassades. Il faut donc aller chez le photographe. Ou du moins dans la boutique de développement de photos du coin dans laquelle se trouvent un homme et un appareil photo reflex. Le photographe quoi, qui n'a donc de photographe que l'appareil photo. Car l'habit fait le moine. Des fois.   

Il y a quelques mois, à Mumbai, je me pointai ainsi dans un minuscule réduit de bidonville. Très pro, le "photographe" était bien embêté que je porte un tee-shirt blanc. Ça ne collait pas du tout. Même si le drap qui faisait office de fond qu’il avait choisi n’était pas blanc mais gris (donc contrasté) – ca je ne comprendrai jamais ce qu’ils font à chaque fois, mettre un fond de couleur et ensuite photoshopper l’image pour que le fond apparaisse blanc?? Ce jour-là, comme souvent, je n’étais pas d'humeur à supporter des simagrées et surtout je n’avais pas le temps de rentrer me changer. Balayant du regard la toute petite pièce dans laquelle je me trouvais, je repérai une étoffe bleue foncée et m'en emparai. C’est ainsi que sous les yeux ébahis du photographe je m’enveloppai de son "fond" ‘bleu-nuit-étoilé’ poussiéreux dont je découvris les petits astres (ils sont fanas de photos kitschs y a pas à tortiller) et pris la pause !      

La semaine dernière j’eus à nouveau besoin de photos. Et là, pas de pitié pour les croissants, le photographe prit 2-3 clichés et alors qu’il me montrait fièrement sa sélection pour que j’approuve, je me pris la réalité en pleine face: un double-menton, des joues rouges presque acnéiques, les cheveux en bataille, la totale ! Pour être honnête, je me moque pas mal de la tête que je fais sur les photos, elles sont destinées à d'autres. J’allais donc accepter l’impression quand son collègue vint à la rescousse. En voyant la photo il dégagea son pote, me tendit un mouchoir avec un compliment sympa « essuie-toi, t’as la peau grasse » (oui euh bon c’est surtout qu'il fait 48 degrés dehors et que je sue un peu tu comprends quoi), fit quelques réglages et m’offrit de jolies photos d’identité. Avec à peine de photoshop! Parce qu’attention, en Inde, on te laisse pas partir avec des photos où tu as une mèche de travers ou un vieux chtar. Et en général j’ai les deux, quand c'est pas pire ! Pour te dire, une fois ils ont même insisté pour éclaircir la peau de mon Indien préféré !!          

Le photomaton en Inde est donc une expérience à ne pas louper ! (Surtout que les 20 photos te coûtent moins d'un euro cinquante :-) ).