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vendredi, 03 juin 2011

Voyager avec un Indien relève de l’exploit !!

Note : ces quelques remarques relèvent d’expériences personnelles et d’échanges et si c’est très général, je pense que c’est assez vrai. On peut certainement en dire aussi beaucoup sur les Français qui voyagent…

 

D’abord, choisir la destination. L’Indien n’est pas un explorateur dans l’âme et il préfèrera éviter les contrées inconnues – si des parents, des amis y sont allés (ou mieux y vivent), c’est préférable.

 

Ensuite, le visa. Les Indiens ont besoin d’un visa pour aller à peu près partout. Et si dans la plupart des pays la procédure n’est pas trop compliquée – d’autant que la plupart des Indiens sous-traitent à des agents, gérer le temps pour faire le visa n’est pas facile facile. Comme pour tout, attendre la dernière minute est préférable.

 

Une fois sur place, la question primordiale va être celle de la nourriture. Pour peu que l’Indien soit végétarien et c’est la débandade… Sinon on est bon pour se faire tous les restaurants Indiens, voire Chinois, qui croiseront notre route. L’Indien n’imposera pas à l’autre de partager son dîner, puisque de toute façon, manger c’est manger – faut vraiment être Français pour penser que le dîner est davantage un moment de partage que de remplissage de panse.

 

Très récemment, mon Indien à moi m’en a fait une bien bonne. Aillant obtenu en un temps record son visa (soit 4 jours avant le départ), il a regardé la météo sur Internet, découvert que c’était le début de la mousson là où on allait – si si, on avait regardé avant et décidé que même si les pluies commençaient ça ne devrait pas gâcher le voyage (apparemment il a dû oublier…). Il a quand même soumis l’idée qu’on change de destination. Ou au moins que j’appelle ma pote là-bas (si si, même si elle est en vacances dans la campagne vietnamienne, elle a bien accès à facebook non ?) pour qu’elle me dise la météo. Une semaine à l’avance… Si je l’avais pas, je devrais l’inventer…

mercredi, 01 juin 2011

Apprendre l'hindi... Débattre de la jungle...

Je me suis mise activement à l’Hindi il y a 2 mois (initialement, j’ai pris 30 heures de cours).

Mon prof est un vieux tromblon sympathique (parfois irritant mais d'une patience exemplaire).
L’apprentissage ne va pas sans heurt… Pour commencer, j’ai un gros faible pour la grammaire. C’est comme ça, il faut que je comprenne pourquoi la phrase se construit de cette manière et pas d’une autre.

Mon prof voit les choses de manière différente : « Pourquoi c’est comme ça? » « Parce que c’est comme ça. »

Fatiguée de batailler, j’ai pris une méthode et commencé à apprendre de mon côté. Et voilà comment hier, nous avons discuté d’une forme plurielle particulière et qu’il a découvert la construction « oblique » avec les postpositions.

Passons.

La grammaire, c’est donc pas son truc. Non, c’est plutôt les proverbes son truc.

Il m'a enseigné la semaine dernière « jangal mein, mangal » (traduction littérale : « dans la jungle, y a du bon » et traduction plus approchante : « même dans le chaos, il y a de l’espoir (quelque chose de positif) ». Je me suis dit que ça pouvait se réutiliser, genre si je vois un beau présentatoir dans un magasin fouillis (ce qui est à peu près le cas partout). J’ai donc décidé de retenir le proverbe.

Je l’ai fièrement sorti à mes collègues, qui m’ont regardée, interloquées.
Ca a un double-sens, sexuel évidemment (ma collègue m’a quand même sorti que ça voulait dire : « là où il y a du vide, on peut remplir »)…

 

Quand il est arrivé hier avec son bouquin spécial proverbe, j’ai dit stop. D’abord je les connais déjà pas en anglais et ensuite c’est pas ça qui va m’aider à parler hindi !! Même si il faut avouer que culturellement c’est super intéressant vu qu’on a des proverbes comme : 

  • Qu’est-ce qu’un signe connaît du goût du gingembre ?? à On en peut pas apprécier ce qu’on ne comprend pas.
  • Les tambours sonnent mieux de loin. à On a tendance à vouloir ce qu’on n’a pas. (De manière plus littérale, je dirais qu’en effet, les tambours sonnent mieux de loin.)
  • Vivre dans l’eau et être ennemi du crocodile n’est pas bon.
  • Une petite graine de cumin dans la bouche du chameau. à Une trop petite quantité pour un grand besoin.

Sinon, avec l’Hindi, je m’accroche!!

 

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samedi, 21 mai 2011

Ma dernière lubie !! Soldats rajasthanis...

 

Statue blog2.jpg

 

 

Ceux qui me connaissent ne seront pas surpris : quand j’ai une idée quelque part, je ne l’ai pas ailleurs… Faire venir un matelas Fatboy de France ?? Faire venir un chat de Grèce ?? Rien ne me résiste…

 

Récemment, en visite à Jaipur, j’ai trouvé des statues à mon goût… Faut dire, j’avais aussi trouvé une statue de girafe en Grande-Bretagne mais le transport coûtait plus cher que la statue et ça me plaisait pas trop. Mais revenons à mes gardiens rajasthanis...

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