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dimanche, 06 janvier 2013

Voici venu le temps des...

…Poupées russes indiennes !

 

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Voilà à quoi ressemblent les chauffeurs de rickshaw en hiver à Delhi…

Ce qui m’amène tout naturellement à raconter ma nouvelle épreuve indienne : le froid.

Il y a quelques semaines j’évoquais l’enfer de la chaleur humide des Andamans. Il y a quelques mois j’évoquais l’enfer des 47 degrés de Delhi. Et bien maintenant je vais évoquer ses 3 degrés. Faut croire que mes 6 ans en Inde n’ont pas beaucoup fait pour ma spiritualité parce que je n’arrive pas à me convaincre que non je n’ai pas froid. J’ai en permanence le nez et les doigts (de pied et de main) gelés – c’est l’hiver le plus froid en 40 ans évidemment… Me motiver pour prendre une douche (qui implique de se déshabiller) me prend des heures et j’y réfléchis même à deux fois avant d’aller aux toilettes… Donc me voilà, pas épilée, les cheveux sales, emmitouflée dans une laine polaire informe, chaussettes de ski aux pieds, et je m’en tape !! J’ai froid…

Et non il n’y a pas de système de chauffage en Inde. Je pourrais louer un chauffage électrique d’appoint mais je pars bientôt…

Non, la grande question c’est comment les gens ont survécu dans les goulags sibériens ??

L’avantage de l’hiver à Delhi c’est qu’il y a moins de circulation – je sais pas, peut-être que les chauffeurs de rickshaw travaillent moins ? Et que mon chat reste collé à moi (autrement je peux me gratter). 

Enfin quand même c’est une ville de malade. En fait tu ne profites de ton salon que quelques semaines par an, le reste du temps tu restes parqué dans ta chambre – la seule pièce que tu réussis à refroidir ou réchauffer ! Pas besoin de prendre un grand appart !! Ah j’te jure, la vie est difficile ;)

 

samedi, 08 décembre 2012

Equitation au coeur de Delhi

Une copine indienne m'a demandé ce que je ferais à Delhi si je devais partir bientôt. J’ai répondu « rien » et elle a halluciné, genre celle-là elle se la pete, elle a tout fait… Perso je me suis construite une vie à Delhi et ça me semble déjà bien suffisant ! Je n’ai ptet pas vu tous les monuments mais ce n’est pas bien grave… En plus j’en ai quand même vus beaucoup…

Mais il y avait bien quelque chose que j’aurais bien fait… Du cheval !! Et c'est probablement la plus incroyable expérience que j’ai pu faire à Delhi...

J'ai donc été embarquée direction le Club de Polo et d'équitation de l'armée et Club situé dans les « poumons » de la ville. Juste là, au milieu de Delhi, une forêt !

 

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Vous arrivez au club, dites le nom d'un cheval et ils vous filent les reines de la-dite bête et roule ma poule – en France la plupart du temps il faut d’abord curer le cheval, étriller, bouchonner, mettre la selle et tutti quanti...

Vous montez ensuite quelques marches et il n’y a plus qu’à enjamber pour atterrir sur la selle – en France, il faut mettre le pied à l'étrier et se hisser tant bien que mal.

Et voilà ! Vous pouvez aller en carrière, ou sur les sentiers, vous êtes complètement libre – en France on ne vous laissera jamais partir seul sans avoir vérifié que vous savez monter et/ou que vous connaissez le coin.

Partout des cavaliers qui font ce que bon leur semble…

Quant à moi, j’ai suivi mes amis dans la forêt. J'ai été reléguée en queue de file. Je n’avais pas monté depuis au moins 3 ans... Mes co-cavaliers ont commencé direct a trotter, et j'ai réalisé vite fait que j’étais tombée sur un cheval très inconfortable et une selle encore pire. Au bout de 5 minutes de trop (qui m’ont paru très longues, j’ai demandé si nous allions galoper et on m’a répondu que la piste était trop étroite. Jamais entendu un truc pareil ! Du coup j’ai décidé de les laisser trotter, retenir mon cheval et rattraper au galop ! Et je n’ai fait que ça. A fond les ballons... Vivre comme si j"allais mourir demain...

Après 40 minutes, j'étais en sueur et à bout de souffle mais au 7eme ciel !!

Quand je suis descendue je ne sentais plus mes jambes. Je me suis chopé deux énormes ampoules sur les annulaires. Et puis je me suis découvert des bleus monstrueux à l’intérieur des cuisses et le devant des chevilles. J'ai aussi eu des courbatures incroyables plus tard mais ça je le savais à l’ avance… Pas comme les blessures!! Ca ca m’est jamais arrivé. Mais c'était tellement bon !

jeudi, 06 décembre 2012

Boire et conduire

Je fais certes un peu n’importe quoi ces derniers temps, mais je ne fume toujours pas  et je ne conduis toujours pas après avoir bu, quelqu'un a dû me chanter des berceuses là-dessus quand j’étais bébé pour que ce soit à ce point imprimé dans mon cerveau.

Mais bon bref...

L'autre soir, une copine a essayé de me convaincre de prendre ma voiture un vendredi soir (si vous suivez, c’est le jour de notre soirée LIT) sous le prétexte que c’était pas très loin...".

Mes amies m'ont ensuite avoué être impressionnées par mon « self-control » parce que l'autre soir, j'ai arrêté après 2 verres de vin et je n’ai conduit qu’après avoir mangé et bu pas mal d’eau. Je leur ai filé un choc (de surprise tout du moins) quand je leur ai expliqué que je pourrais sans doute survivre à un accident, mais que j’aurais certainement beaucoup de mal à vivre avec la mort de quelqu'un d'autre sur la conscience...

Conséquemment, vendredi dernier j'ai pris un taxi. Et je suis tombée sur un jeune gars qui a voulu m’impressionner… Ce qui impliquait de conduire comme un malade, mettre la musique à fond, parler au téléphone, bref le grand jeu... On peut légitimement se demander qui est le plus dangereux au volant ? Lui ou moi bourrée ? Mmmmmh pas sûr...

Ca me rappelle cette fois où j'allais à l'aéroport. Le conducteur se démerda comme un chef dans la circulation mais une fois sur l’autoroute, ou la circulation était fluide, il pila net et me sortit de ma rêverie. Il s'était endormi... Et il s’endormit comme ça encore au moins 5 fois en l’espace de 10 minutes, comme si il avait un syndrome ou un truc comme ça. Et ça arrive tout le temps avec les taxis...

Pour en revenir à nos moutons de femmes bourrées au volant, j’ai trouvé cet article. Par exemple, à Chandigarh, en 2012, ils ont arrêté seulement 1 femme pour conduite en état d’ivresse pour 3 000 hommes. Perso que les femmes sortent et s’amusent un peu je trouve ca bien mais apparemment le Hindustan Times ne partage pas mon opinion. Une meuf gerbe et nous sombrons dans la dépravation la plus totale... Les hommes ne sont pas au bout de leur surprise dans ce pays !!

D'abord peu de femmes sont autorisées à sortir le soir toute seule, peu conduisent, peu boivent et de toute façon, elles ne peuvent être contrôlées que par des femmes flics qui elles non plus ne sortent pas la nuit ! Ce qui, entendons-nous, n’ai pas une raison pour boire et conduire. 

Pour terminer je voudrais citer l'article: « les flics demandent généralement aux conducteurs d’ouvrir leurs fenêtres puis tendent le cou pour renifler et voir si ça sent l’alcool, une pratique qu’ils trouvent difficiles à suivre lorsqu'il s'agit de conductrices. » Moi ça me fait trop marrer !

J’aimerais trop qu’un flic vienne me sniffer !!!