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jeudi, 10 janvier 2013

Dans l’grand nord indien…

Samedi j’avais froid… J’ai écrit sur ces nouvelles sensations…

Depuis, les températures ont encore baissé ! Zéro !! Sans chauffage !

Alors j’ai bouffé de la graisse de canard (avec un peu de cuisses) pendant 4 jours pour lutter contre le froid – et accessoirement vider mes placards.

J’ai descendu par les escaliers une énorme étagère histoire de me réchauffer de bon matin – en me défonçant un muscle au passage.

A mes minutes perdues (autrement dit quand je vais aux toilettes et encore j'ai du limiter par manque de temps) je cours pour me réchauffer.

Et puis j’ai fini par sortir mon duvet de haute montagne. Comme je n’ai plus de lit, en m’endormant à ras du sol j’ai eu une petite sensation de m’endormir dans la Spiti Valley la nuit dernière !!

Ainsi va la vie…

 

dimanche, 06 janvier 2013

Voici venu le temps des...

…Poupées russes indiennes !

 

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Voilà à quoi ressemblent les chauffeurs de rickshaw en hiver à Delhi…

Ce qui m’amène tout naturellement à raconter ma nouvelle épreuve indienne : le froid.

Il y a quelques semaines j’évoquais l’enfer de la chaleur humide des Andamans. Il y a quelques mois j’évoquais l’enfer des 47 degrés de Delhi. Et bien maintenant je vais évoquer ses 3 degrés. Faut croire que mes 6 ans en Inde n’ont pas beaucoup fait pour ma spiritualité parce que je n’arrive pas à me convaincre que non je n’ai pas froid. J’ai en permanence le nez et les doigts (de pied et de main) gelés – c’est l’hiver le plus froid en 40 ans évidemment… Me motiver pour prendre une douche (qui implique de se déshabiller) me prend des heures et j’y réfléchis même à deux fois avant d’aller aux toilettes… Donc me voilà, pas épilée, les cheveux sales, emmitouflée dans une laine polaire informe, chaussettes de ski aux pieds, et je m’en tape !! J’ai froid…

Et non il n’y a pas de système de chauffage en Inde. Je pourrais louer un chauffage électrique d’appoint mais je pars bientôt…

Non, la grande question c’est comment les gens ont survécu dans les goulags sibériens ??

L’avantage de l’hiver à Delhi c’est qu’il y a moins de circulation – je sais pas, peut-être que les chauffeurs de rickshaw travaillent moins ? Et que mon chat reste collé à moi (autrement je peux me gratter). 

Enfin quand même c’est une ville de malade. En fait tu ne profites de ton salon que quelques semaines par an, le reste du temps tu restes parqué dans ta chambre – la seule pièce que tu réussis à refroidir ou réchauffer ! Pas besoin de prendre un grand appart !! Ah j’te jure, la vie est difficile ;)

 

samedi, 08 décembre 2012

Equitation au coeur de Delhi

Une copine indienne m'a demandé ce que je ferais à Delhi si je devais partir bientôt. J’ai répondu « rien » et elle a halluciné, genre celle-là elle se la pete, elle a tout fait… Perso je me suis construite une vie à Delhi et ça me semble déjà bien suffisant ! Je n’ai ptet pas vu tous les monuments mais ce n’est pas bien grave… En plus j’en ai quand même vus beaucoup…

Mais il y avait bien quelque chose que j’aurais bien fait… Du cheval !! Et c'est probablement la plus incroyable expérience que j’ai pu faire à Delhi...

J'ai donc été embarquée direction le Club de Polo et d'équitation de l'armée et Club situé dans les « poumons » de la ville. Juste là, au milieu de Delhi, une forêt !

 

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Vous arrivez au club, dites le nom d'un cheval et ils vous filent les reines de la-dite bête et roule ma poule – en France la plupart du temps il faut d’abord curer le cheval, étriller, bouchonner, mettre la selle et tutti quanti...

Vous montez ensuite quelques marches et il n’y a plus qu’à enjamber pour atterrir sur la selle – en France, il faut mettre le pied à l'étrier et se hisser tant bien que mal.

Et voilà ! Vous pouvez aller en carrière, ou sur les sentiers, vous êtes complètement libre – en France on ne vous laissera jamais partir seul sans avoir vérifié que vous savez monter et/ou que vous connaissez le coin.

Partout des cavaliers qui font ce que bon leur semble…

Quant à moi, j’ai suivi mes amis dans la forêt. J'ai été reléguée en queue de file. Je n’avais pas monté depuis au moins 3 ans... Mes co-cavaliers ont commencé direct a trotter, et j'ai réalisé vite fait que j’étais tombée sur un cheval très inconfortable et une selle encore pire. Au bout de 5 minutes de trop (qui m’ont paru très longues, j’ai demandé si nous allions galoper et on m’a répondu que la piste était trop étroite. Jamais entendu un truc pareil ! Du coup j’ai décidé de les laisser trotter, retenir mon cheval et rattraper au galop ! Et je n’ai fait que ça. A fond les ballons... Vivre comme si j"allais mourir demain...

Après 40 minutes, j'étais en sueur et à bout de souffle mais au 7eme ciel !!

Quand je suis descendue je ne sentais plus mes jambes. Je me suis chopé deux énormes ampoules sur les annulaires. Et puis je me suis découvert des bleus monstrueux à l’intérieur des cuisses et le devant des chevilles. J'ai aussi eu des courbatures incroyables plus tard mais ça je le savais à l’ avance… Pas comme les blessures!! Ca ca m’est jamais arrivé. Mais c'était tellement bon !