samedi, 06 octobre 2007
Une salade en sale compagnie...
Aujoud’hui, j’ai mangé de la salade. En Inde, ça vaut le coup de le noter, ça arrive pas tous les jours… Je pense que ce sera la seule chose importante de retenir de mon déjeuner. Pasque à part ça, il y avait un Prix Goncourt à notre table (je ne citerai pas son nom, pas besoin de faire de la publicité non méritée). Si je demandais à ce prix pourquoi il n’y a presque rien dessus sur Google (à part ses livres bradés), il répondrait : « je pense que nous sommes entourés de gens médiocres » (la fin de la citation, en direct live ce midi : « et nous devons nous tenir la main pour passer au-dessus d’eux » – je vous rassure le Prix ne s’adressait pas à moi…). Qu’il me méprise passe encore, mais il aurait quand même pu porter un peu d’attention à Mista, ce petit bout de femme de 80 ballets, tout ratatiné, qui a quitté la France pour l’Inde à 20 ans et qui est devenue indienne… Surtout pour quelqu’un qui compte écrire un livre sur l’Inde. Mais non, le Prix n’a même pas écouté la fin de la réponse à la question qu’il avait posée… Alors si gagner le Prix ça vous donne une tête pareille, un ego aussi démesuré, et des allures de drogué (incapable de regarder dans les yeux quand il vous parle ou qui semble recevoir une insufflation divine chaque fois qu’il ouvre la bouche), mieux vaut aller planter des salades…
PS: En plus, pour quelqu'un de si hautement supérieur, le Prix en question ne pète pas un mot d'anglais. Sans commentaire...
15:55 Publié dans N'imp | Lien permanent | Commentaires (4) | Imprimer |
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mardi, 02 octobre 2007
Au zoo indien
Des animaux pas complètement à leur place... C'est à croire qu'ils n'ont rien compris d'ailleurs... Voyez vous-mêmes en images:
- D'abord, le tigre. Il est blanc au lieu d'être marron(/orange). Un peu comme Marie-Aymée, que des Indiens ont d'ailleurs confondue avec une attraction...
- Ensuite, le léopard. Au lieu d'être avec des copains comme des sardines dans une conserve, il est tout seul.
- Et puis le python. Alors que les Indiens fuient le soleil comme la peste, il se dore tranquillement la pilule...
- Enfin et surtout, les singes. Dans un pays où il est banni pour un couple de se tenir la main, regardez-les donc! Et paf un ptit pou, et paf un ptit coup. Ah bah c'est du propre...




17:15 Publié dans IncredIble India | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : inde, pune, zoo, singes, tigres | Imprimer |
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lundi, 01 octobre 2007
Sacré week-end...
Samedi midi, j'ai commencé par un pétage de bide avec de la bouffe d’Inde du Sud, à Southern Spice. J’accepte désormais d’y suivre Shiv pasque j’y ai découvert un truc pas épicé qui ressemble franchement à de la blanquette… Pourquoi se priver ??!
Samedi après-midi, sortie au zoo avec Marie, et bonne partie de rigolade. D’abord le tigre royal du Bengale. Impossible de rien voir, juste une espèce de beuglement dans le lointain… Alors forcément, quand on a vu un truc blanc s'approcher entre les branchages, et ben nous nous sommes dit ça devait être la vache qu’ils lui servent en dîner… Eh non, c’était le tigre ! Nous ne savons toujours pas si il est blanc d’origine (copain !!) ou si c’est seulement un vieux, très vieux tigre. Comme il refusait de s’approcher pour la photo (le bougre), j’ai du retenir Marie qui voulait lui balancer l’hideux porc-épic en pâture, ou même pire, un ptit indien…
Ensuite le léopard. Pauvre bête dans une cage à double rangée de barreaux, dressé pour en faire le tour quand le gardien siffle. Pathétique. En plus, avec ces doubles barreaux, impossible de prendre une photo correcte. Non mais on se moque de qui ??!
Et puis les singes. Pas de commentaire pour l’instant, les photos parleront d’elle-même…
Pour finir, les serpouilles. On nous avait promis des cobras. Mais nous refusions de croire que les espèces de couleuvres endormies étaient des cobras. Ca a un coup énorme non les cobras ?? Voilà donc que je m’excite à demander en hindi où sont les foutus cobras (« cobras kaha hai ? » - c’est pas trop difficile non plus…). Le type a du se dire que ces 2 blondes étaient un cas désespéré et a fini par agiter un bâton pour les réveiller. Oh magie, des cobras !! J’ai bien fait de laisser tomber les sciences nat…
Pour 3 roupies (0,05 €), nous avons pris un bol d’air, vu 3 animaux (mais c’est mieux que rien), et eu l’impression d’attirer davantage la curiosité que les pauvres élans qui mâchouillaient leurs brins d’herbe. Sacrée sortie !
Mais dimanche a battu tous les records… Debout à 9h, nous voilà dans la voiture (avec chauffeur s’il vous plaît – il y a quand même 35 kms alors j’ai décidé de ne pas écouter les conseils de notre amie indienne qui voulait nous y envoyer en rickshaw (à ce train-là nous aurions été aussi vite en charrue à bœuf)), en route pour aller faire du canasson. Un miracle, nous ne nous sommes presque pas perdus… Là, dans un magnifique centre équestre, avec de très beaux chevaux (la main d’œuvre coûte rien ici m’avait-on expliqué en décembre), nous avons fait une petite ballade d’une demi-heure dans la campagne marathe. Marie sur Naomi, moi sur Alka (ça vous fait une belle jambe pas vrai ??). Du pas, du trot, 50m de galop, quelques buffles agressifs plus tard, nous sommes de retour au bercail, saines et sauves.
Ensuite, direction un fort. Le guide en dit que la vue est magnifique et qu’elle se mérite parce qu’il y a une montée. Point. Ni une ni deux, le chauffeur se lance en direction de Nasik. Au bout d’une heure, nous lui demandons si il reste longtemps… Une heure, 50 kms. Mais on va où là ??? Une heure plus tard, il s’arrête pour demander son chemin. Et apprend au passage qu’il reste encore 45 kms (en fait 100, c’est écrit dans le guide, oups) et que la montée dure 5 heures (ah ça non, c’est pas écrit dans le guide, dammit). Allons donc prendre un cay (thé). Tranquilou bidou le chauffeur se fait inviter ! Bon pour 5 roupies on peut rien dire… ;) Et voilà que, revigoré par le cay, il prend des initiatives et décide de nous emmener voir un temple ! Puis un deuxième… Il a vraiment repris du poil de la bête parce que le deuxième est sculpté dans la roche et y a une sacrée grimpette (aurait-il décidé de lui-même de nous consoler de notre escalade au fort avortée ??). A 17h, heure de retour prévue, nous quittons le temple, un peu angoissées à l’idée qu’il nous fasse visiter les 6 autres – nous venons en effet d’apprendre que nous nous sommes lancées dans la boucle des 8 temples de Ganesh de la région de Pune !! Mais non, le chauffeur a envie de rentrer, lui aussi. Une petite demi-heure plus tard, on se dit qu’on ne va pas tarder à arriver. Douce blague, il nous faudra encore 2h pour retrouver Pune. Mine de rien, on se sera fait presque 300 kms dans la journée !! Contre les 80 prévus au départ… (ça n’a d’ailleurs pas échappé au chauffeur, qui triplera son tarif…). Mais on en aura vu des choses !
Point culturel : l’Ashta Vinayaka ou les 8 temples de Ganesh de la région de Pune-Nasik (dont j’ignorais complètement l’existence au bout de 11 mois, la honte…). http://ganapati.club.fr/anglais/asud/adetsud.html Pour les paresseux, une brève traduction : il s’agit d’un des plus importants pèlerinage dédié à Ganesh en Inde (et nous pauvres ignorantes nous pensions visiter de banals temples…). En plus il y a un ordre : Morgaon, Pali, Mahad, Theur, Lenyadri, Ozhar, Ranjangaon, Siddhatek. Evidemment, nous avons commencé par Ozhar et fini par Lenyadri (je viens de découvrir le nom de ce temple).
Alors, Ozhar, ou Shri Abhinandana a une légende : Shri Abhinandana, le roi d’Hemavati a un jour fait un grand sacrifice. Indra pensait qu’il serait viré si le roi menait à bien ce sacrifice alors il a ordonné à Kala (le dieu du temps) de mettre des obstacles sur la route du roi. En fait je comprends rien donc j’arrête de traduire… Le temple est particulier parce qu’il est entouré de 4 côtés par un mur de pierre protecteur. A l’entrée il y a 2 Deep-Malas (des piliers en pierre pour les lampes à huile) et 2 énormes Dvarapala, les gardiens de la porte – effectivement, nous avions repéré ces trucs bizarres. Le temple a 2 mandapas, un avec une statue de Dhundiraj et l’autre avec une idole de rat (ah ah, Marie, j’avais raison, c’était un rat, pas un chien, t’es trop nulle !) en position de sprinter sur le marble blanc. C’est vrai, on a vu tout ça…
Pour l’autre, Lenyadri, ou Shri Girijatmajvinayak, je vais faire court. Il est situé dans une montagne dans la région de caves bouddhistes connues. Girijâtmaja Vinayaka est enterré ici: il est considéré comme une manifestation de Ganesh enfant.
La légende est intéressante : désireuse d’avoir Vinayak pour fils, Parvait a fait pénitence pendant 12 ans dans ces caves. Ganesh, satisfait, lui a donné le fils qu’elle voulait. Puis un jour, Parvati a pris un bout de son corps (ou son écharpe, j’ai pas trop compris), l’a mélangé avec de l’huile et des onguents et a formé l’idole de Ganesh. Elle célèbrait son idole (on appelle ça pooja) quand soudain l’idole a pris vie et dit à Parvati qu’elle pouvait emmener l’avatar chez elle. Le 11ème jour il a pris le nom de Ganesh, ce qui signifie la personne qui maîtrise les 3 qualités Satva, Raja and Tama. Le seigneur Shiv Shankar (non non pas le mien) lui a donné le pouvoir que quiconque se souvienne de Ganesh avant de commencer un ouvrage le finisse avec succès. Pendant les 15 premières années de sa vie à Lenyadri, Ganesh a tué pas mal de démons…
Tu savais pas tout ça, hein Marie???
10:05 Publié dans Virées en... Inde! | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : inde, pune, ashta vinayaka, ganesh | Imprimer |
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