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mardi, 20 novembre 2012

Film - Indian Palace

J’ai vu (et adoré) Indian Palace (The Best Exotic Marigold Hotel) !

Par la suite j’ai fait quelques recherches et remarqué que les critiques n’étaient pas unanimes.

Au-delà de l’histoire – des retraités anglais qui n’ont plus de quoi rester en Angleterre et atterrissent dans un hôtel en construction au Rajasthan – j’y ai retrouvé un portrait de l’Inde très proche de la réalité (en tout cas une des réalités indiennes) et sans clichés !


INDIAN PALACE - Bande-annonce VF by CoteCine

 

mardi, 09 juin 2009

Séance de ciné à l'indienne

Même aller au cinéma en Inde c’est différent d’ailleurs… Il faut :

 1. Faire la queue pour les tickets. Attention, les filles d’un côté, les mecs de l’autre. Pour éviter les jeux de main, jeux de vilains. Mais pas de département filles dans le cinéma…

 2. Chercher son siège dans la salle. Comme au théâtre, les places sont numérotées et faut avouer que c’est bien pratique : pas besoin de se taper la queue pour l’achat des billets ET pour avoir les bonnes places….

 3. Se lever quand le drapeau indien apparaît sur l’écran : c’est l’heure de l’hymne national.

Et alors là c’est hyper curieux : à chaque fois j’ai la gorge qui se serre et les yeux qui piquent quand je vois tous ces Indiens se lever et chanter leur hymne. Certains y verraient un excès de nationalisme, j’y vois plutôt un effort de se construire en tant que nation. Parce que pour l’instant, dire à un Indien du Punjab : « Oh je connais plein d’Indiens du Kerala », c’est un peu comme dire à un Suédois : « Oh j’ai plein d’amis en Espagne. » Genre c’est bien et alors ??*

C’est pas dans tous les cinémas mais quand le cinéma projette l’hymne, il le fait quel que soit le film – les blockbusters américains n’y échappent pas !

 4. Profiter de l’ « intermission » (ou pause), quelle que soit la durée du film pour aller faire un tour.  On finit par s’y habituer et ça manque lors d’une séance française !

 5. Emmener un pull parce qu’il caille sévère, surtout comparé à la chaleur extérieure.

 6. Si à Delhi, faire bien attention à ne pas emmener de sac (n’importe quel sac à part un sac à main). La sécurité rigole pas avec ça. Et c’est facile de se faire avoir quand on va au cinéma dans un méga-complex de shopping ;)

 7. Savoir être patient quand, pendant un film d’horreur, les gens s’interpellent d’un bout à l’autre de la salle : soit en lançant un prénom au hasard, et celui qui porte le prénom doit lancer un autre prénom et ainsi de suite ; soit en imitant les animaux de la ferme à tour de rôle. Véridique !

 * L’Inde a acquis son indépendance en 1947, construit sa République en 1950. L’Inde est aujourd’hui composée de 28 Etats, 6 territoires et le territoire de la capitale New Delhi (New Delhi Capital Territory) et c’était « pire » avant l’arrivée des Anglais : l’Inde n’était qu’une multitude d’Etats princiers, il n’y avait aucune notion de « territoire indien ». Il y a 24 langues officielles (l’hindi, l’anglais et 22 autres). Alors parler d’unité indienne…

jeudi, 05 mars 2009

Salaam Bombay!

Loin du ramdam de Slumdog Millionnaire, un super film sur la vie des gamins des rues de Bombay : Salaam Bombay !. Un film d’ailleurs dédié aux enfants des rues de Bombay.

C’est l’histoire de Krishna, qui doit gagner 500 rs (8€) pour retourner à son village et qui vend du chai pour rassembler la somme. Il se lie d’amitié avec un dealer et drogué, tombe amoureux d’une népalaise de 16 ans vendue comme prostituée etc. Un film d’une grande sensibilité et sans aucun doute plus réaliste que Slumdog (sans enlever de mérite à ce dernier !).

 Réalisé par l’Indienne Mira Nair (désormais connue hors de l’Inde pour Le mariage des moussons), le film date de 1988 mais est toujours d’actualité.