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lundi, 06 juin 2016

Delhi, les keufs ont du boulot!

Pour se mettre de bonne humeur le lundi matin! La police de la route de Delhi a publié sur leur page facebook cette vidéo qui vaut son pesant de cacahuètes...

Cliquer sur la photo pour ouvrir le lien

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Y a du boulot...

lundi, 23 mai 2016

Les perles d'Helen 1

J’aime beaucoup le sens de l’humour de la nounou de Bébé Samourai.

Par exemple à 6 heures ce matin :

  • Elle : Madame la pelouse du parc est toute mouillée, les chiens ont du pisser partout.
  • Moi : M’enfin Helen…
  • Elle : Ah c’est la rosée alors ?
  • Moi : …

Donc en plus de me mettre de bonne humeur de bon matin, des fois elle me fait carrément rigoler.

Ce jour-là je suis dans la piscine et Bébé Samourai se balade à poil sur le bord (le deck) de la piscine.

  • Elle : « Baby va faire pipi sur la pelouse. » Puis à moi : « Je lui apprends à faire pipi sur la pelouse, au lieu du deck de la piscine. Il ne sait d’ailleurs pas bien faire la différence entre pipi et caca. » A Baby : « Dis, toi, puisque tu pousses, essaye donc de bien viser les lames de parquet pour que ça aille pas se coller entre deux lattes ! »
  • Moi : Ça fera bien quand mes parents viendront et que mon fils ira chier sur la pelouse !!
  • Elle : T’inquiète, y aura qu’à leur dire que la gare est trop loin…

(Si t’as pas compris la 'blague', les environs de gare et d’autoroute et les plages, en tout cas à Mumbai, sont en général inde,toilettesbondés de joyeux défécateurs de bon matin.)

C’est pas moi qui l’ai dit !!J’ai d’ailleurs voulu débattre de ce sujet, un jour qu’elle mentionnait tous ces « dégueulasses » qui défèquent dans la rue et que je les défendais – quand même plus de la moitié de de la population n’a pas accès aux toilettes (source). Et bah d’après elle, fille des bidonvilles, c’est leur choix. C’est eux qui veulent pas aller aux toilettes, ils préfèrent chier en compagnie.

Et pour finir, elle me fait tellement tripper quand elle sort à Bébé Samourai : « Babu, today we are going to eat zépinards okay ? » Rien de tel qu’une nounou indienne qui a passé 17 ans à l’Ile Maurice pour mettre un peu de soleil !

lundi, 08 février 2016

Un + une

Lors de mon récent passage en France on m’a emmenée voir un film sur… devinez… l’Inde ! C’est fou ça quand même, c’est comme quand on m’emmène manger indien… Genre je rentre quelques jours en France et je suis tellement accro au curry que je ne peux plus m’en passer ! Mais en fait ça n’a rien à voir je crois. Ca fait juste plaisir à mon compagnon de partager un bout d’Inde avec moi en mémoire aux bouts d’Inde partagés ensemble en Inde. Donc j’avale avec plaisir mes naans sans beurre (le gag, dans un restaurant indien tenu par des Sri-lankais à Paris, je demandai une fois un naan au beurre et ils faisaient pas. Au fromage oui  mais pas au beurre (voilà ce qui arrive quand tu vis trop longtemps en France). Et ben tu prends un naan et tu mets du beurre dessus ! ah les bronzés jte jure…). 

inde,un+une,un + une,un plus une,film,lelouch,amma,sadhus,guru,kumbh melaEt je vais au cinoche. Et là, jolie surprise ! Il s’agissait d’un film non pas sur l’Inde mais en Inde. C’était avant tout une histoire d’amour (et moi je kiffe les histoires d’amour) dont il se trouve qu’une bonne partie se passe au pays des sâdhus et des gurus, le film se concentrant en effet sur ces deux « témoins » de la spiritualité indienne (offrant force images de la Kumbh mela (le rassemblement des millions de sâdhus) et des câlins d’Amma (une guru du Kerala qui transforme les gens en les embrassant)). Si c’est cliché ? Je dirais « comment montrer l’Inde en un film d’une heure et demi sans cliché ? » C’est plutôt la version d’une étrangère en quête de spiritualité en Inde et le film te fait découvrir ce qui lui saurait donner de découvrir dans la vraie vie (et pas vraiment plus, à part si elle part dans une vraie longue quête). Non, décidément, j’ai trouvé la description de ces phénomènes juste et les images très belles. 

J’ai pas trop compris la confusion entre Delhi et Bombay, le film faisant croire que toutes les scènes de la capitale se passent en fait à Mumbai, et trouvé un peu bizarre les plans de Udaipur se calquant sur le voyage au Kerala. Mais c’est du détail !

Pour résumer, ce film m’a donné envie de rentrer en Inde ! (envie qui se fait en général décroissante à mesure que les jours passent en France ;-) ) 

Et sur la pauvreté, qui reste LE « cliché » ultime, il n’est montré qu’une fois des SDF qui squattent au feu – et y en a pour de vrai des SDF qui squattent aux feux et j’ai trouvé le dialogue joli. Ça donne un truc comme :

  • L’étranger : Et eux, la vie, ils prennent ca comment ?
  • L’Indien : Et ben tu sais, pour eux il y a plusieurs vies. Cette vie c’est un brouillon, ils apprennent, pour la suivante.

(Evidemment c'est un peu léger, voire facile, (au moins dans un film réalisé par un Occidental) mais voilà, on pourra pas dire que y a des épanchements sans fin sur la misère.)