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dimanche, 18 novembre 2012

Livres - La Reine de Cipayes et La Fiancée de Bombay

Je n’ai pas écrit beaucoup mais je n’ai pas cessé de lire pour autant.

Et comme par hasard, mes lectures me ramènent souvent à l’Inde…

 

Récemment j’ai dévoré deux romans mettant en scène des figures féminines – je suis sûre qu’en cherchant bien on peut y voir quelque chose. Mais bref. 

 

La Reine des Cipayes pour commencer. Un livre de Catherine Clément. Inde, Livres - La Reine de Cipayes, Catherine Clément, La Fiancée de Bombay, Julia Gregson

J’ai adoré.

Non seulement ça nous transporte à une époque peu évoquée de l’Indépendance de l’Inde, celle de la résistance face aux Anglais, bien avant Gandhi – la Révolte des Cipayes a eu lieu en 1857 et la Marche du sel en 1930.

Ensuite il nous fait découvrir un personnage historique, la Rani de Jhansi, une femme qui a réussi à s’imposer comme autre chose qu’une fille et une épouse, et à aller botter le cul des Anglais…

 

Et pour terminer La Fiancée de Bombay de Julia Gregson. Inde, Livres - La Reine de Cipayes, Catherine Clément, La Fiancée de Bombay, Julia Gregson

Au-delà du côté roman à l’eau de rose (que personnellement j’adore et assume), ce livre offre un voyage dans les années 20, quand de jeunes Anglaises partaient épouser des officiers en Inde. Et quelle vie de bamboche pour la plupart des colons installés aux Indes ! Même si le livre se termine sur l’achèvement de cette période, avec l’indépendance qui se profile, et les départs massifs…

Au final, les trois héroïnes du livre s’installent en Inde !

 

vendredi, 16 novembre 2012

Six ans en Inde

Un beau jour tu te réveilles et tu constates que ça y est, tu viens de passer 6 ans en Inde. Ça te fait marrer. Six ans, c’est à peu près l’espérance de vie d’un lévrier irlandais – déformation professionnelle, je suis excusée !

Six ans… Mais comment c’est possible ??

Pincez-moi je rêve…

 

Un ami indien m’a demandé récemment pourquoi je restais en Inde. Question pertinente, sinon bonne… Et bien voilà ce qui m’est venu : « Tu as déjà passé six ans dans un pays étranger ? Non ? Et bien ça devient ton chez-toi… » Ca résume bien je trouve.

Pas question d’être « amoureuse de l’Inde », ou d’être accro au mode de vie i.e. avoir du personnel pour tout (vu que je n’ai pas vraiment opté pour ça). C’est plus simple que ça, trouver un équilibre tout simplement.

Je repense à cette réponse chaque fois que je clique sur l’option « Ramène-moi à la maison » sur mon GPS…

 

A la question suivante « Et combien de temps tu comptes rester? » je n'ai pas de réponse, et je n'en cherche pas. Carpe diem.

Quelques jours plus tard je rencontrai un Finlandais qui était arrivé quelques semaines plus tôt. Il était content, il éprouvait un sentiment « d’appartenance ». J’ai un peu réagi, parce que je ne crois pas qu’un étranger sera jamais perçu comme faisant partie de ce pays. Il me semble qu’on peut se sentir chez soi quelque part sans pour autant y appartenir. Au bout d’un moment on n’appartient à nulle part au fond… Et en Inde, les étrangers ne se fondent jamais vraiment dans le paysage…

Ce qu’il voulait certainement dire, c’est qu’il se sentait à l’aise, moins largué qu’un touriste… 

Voilà, six ans… Deux à Pune, trois à Mumbai, un à Delhi. Mais l’heure n’est pas encore au bilan de cette année de ouf… Bientôt… Je suis simplement contente d’être encore en vie, saine d’esprit et nerveusement à peu près stable !

mercredi, 14 novembre 2012

Le grand retour!

Je n’ai pas écrit depuis un moment…

Histoire de conjoncture.

Le boulot a pris une part disproportionnée dans ma vie (en termes de temps et de complexité) et même si il y a des situations qui pourraient m’occuper des pages entières, je préfère ne pas en parler en ligne. Et puis conséquemment, ça ne m’a pas laissé plus beaucoup de temps pour blablater.

Ma vie privée est également sans-dessus-dessous. Carpe diem est mon motto.

Donc ma vie c’est un peu ça cette année : 

 

Ou plutôt ça :

Bref, IndianSamourai dans toute sa splendeur !