Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 16 avril 2008

La Revanche des Françaises

Ce matin, je me suis marrée en lisant le journal: en Inde, les parents doivent payer pour marier leur fille mais maintenant ils peuvent gagner de l’argent si la fille est… française ! Mais oui mais oui. Bon d’origine indienne mais française quand même (genre les habitantes de Pondichéry). Ahla, les Indiens râlent : c’est le monde à l’envers. J’vous jure ces étrangers…

J’ai encore rigolé quand j’ai lu que de jeunes types épousaient désormais des vieilles divorcées (de 36 ans), avec des enfants (oh mon Dieu, faut vraiment être désespéré !), le tout pour avoir le visa pour la France. Les Françaises en mal d’amour peuvent donc venir se recycler en Inde, et se faire de la thune (entre 3 000 et 80 000€ quand même !!).

Bon, mais le dernier paragraphe m’a franchement pas fait sourire : à cause du nombre croissant de mariages blancs, le consulat français a commencé à mettre le hola et surveiller les couples qui demandent des visas, voire annuler quelques unions…

Tiens d’ailleurs, je me moquais d’une copine qui me demandait si les mariages blancs existaient en Inde : genre quel étranger vient en Inde épouser un Indien juste pour avoir le visa ?? Un mec (ou une fille) qui en veut, ça c’est sûr. Encore que.

Bref, naïve que je suis, je n’avais pas pensé à l’envers de la médaille : au Français qui veut gagner de la thune en épousant un Indien qui veut un visa. En fait comme si c’était en France sauf que c’est en Inde. On s’y retrouve, c’est l’histoire de la montagne qui vient pas à toi alors tu vas à elle…

Et pour finir, j’aurais pas cru mais depuis 4 ans, le consulat français a enregistré 2 500 mariages franco-indiens et une cinquantaine de mariages sont en cours (même si ça se complique à cause de ces vieilles peaux qui viennent vendre du visa ! Merci, je dis Merci…).

The full article : Article_Times of India_Grooms pay dowry for french brides_160408.pdf

mardi, 08 avril 2008

Back in Pune

Ah, les joies du retour. Récurer la chambre (oui oui j’ai une femme de ménage, enfin une technicienne de surface, c’est plus exact, vu qu’elle nettoie surtout en surface), fallait voir la poussière ! Régler le problème du téléphone coupé. Gérer la facturer d’électricité qui a viré du simple au quintuple (ben voyons).

Et puis il va falloir commencer à chercher des collocs (pour juin), me remettre à l’hindi et commencer le yoga (c’est prévu pour début juin !)...

Ce matin, on a dû mal se comprendre avec mon rickshaw (dans son sens bien entendu). Alors j’ai essayé une nouvelle technique : au lieu de gueuler j’ai sorti mon bouquin, bien décidée à squatter le temps qu’il faudrait !! Je l’ai scotché je crois (il me donne mes 10 foutues roupies demain – ça peut paraître hallucinant mais en fait on retrouve toujours les mêmes rickshaws dans son quartier).

Il fait bon, genre dans les 30°C (et moi qui étais persuadée que j’allais suffoquer !), à peine besoin du ventilo la nuit.

Bref tout roule, reprise en douceur…

Pirates des temps modernes

Oh la déception! 772533361.jpg

Alors que je m’apprêtais à fêter mon retour à en Inde en fanfare et à me mondaniser, avec petits fours français et fontaines de champagne (le tout organisé par l’ambassade, sur un bateau de la marine française qui devait accoster à Bombay, excusez-moi du peu), voilà-t-y pas que des pirates ont fait foiré mon plan… Si si, des pirates, mais oui mais o176925440.jpgui.

Et voilà, trois clampins (enfin, des pirates, et on sait pas combien ils sont) se lancent à l’abordage (du voilier de croisière de luxe français le Ponant), prennent en otage l’équipage (les touristes ayant débarqué peu avant), et tout tombe à l'eau! Mon bateau (le bâtiment de commandement et de ravitaillement Var (3ème bâtiment d'une série de pétroliers ravitailleurs de la Marine nationale) s'est en effet barré (à la rescousse). Heureusement, le Var n’est pas tout seul, il a désormais avec lui une équipe du GIGN de dix hommes spécialisée dans les interventions marines. Bonne chance capitaine !

J’aime bien cette remarque de Musa Ghelle Yusuf, gouverneur de la région de Bari (Somalie, les pirates se baladant le long des côtes somaliennes), qui s’est déclaré, lundi 7 avril (dans Le Monde), favorable à une "attaque de navires de guerre français et américains" contre les pirates. "Je pense qu’il pourrait y avoir des morts pendant l’attaque, mais il est vital de tuer les pirates et d’en finir avec eux pour la paix dans les eaux somaliennes", a-t-il ajouté.

Comme ça, ça c’est fait, on n’en parle plus !

09:36 Publié dans N'imp | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pirates |  Imprimer |  Facebook |