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lundi, 20 janvier 2020

Virée à Pushkar pendant la foire

Sur un coup de tête, nous nous sommes offert une escapade en famille à Pushkar début novembre 2019. Bien nous en a pris car ces trois jours-là ont vu le pic de pollution annuel de Delhi exploser tous les records. Et c’est dans un brouillard blanc – annonciateur de neige en France, porteur de pollution ici – que nous sommes partis avaler les 380 km qui séparent Gurgaon de cette ville sacrée du Rajasthan. 7 heures plus tard sur une autoroute presque impeccable – il n’y a que la conduite des camions qui laisse à désirer, roulant n’importe comment sur les 3 voies – nous y étions !

Inde,Pushkar,rajasthan,camel fair,chameaux,ville sainte,chevaux,bétailsIl y a tous les ans, à Pushkar, le plus grand rassemblement de bétail d’Inde. Connu pour ses dromadaires, on y retrouve aussi des chevaux (la race des marwaris avec la pointe des oreilles qui se touchent), des vaches etc. Un évènement que j’ai toujours voulu voir. Pas évident de trouver les bonnes informations ceci-dit. Le festival cette année dure du 4 au 12 novembre mais il fait plus référence aux grandes roues, aux spectacles de danse et de charmeurs de serpents, aux virées en montgolfière qu’à la vente des animaux. Celle-ci se passerait plutôt quelques jours le début du festival. Mais un ami m’a affirmé que les ventes de chevaux battent leur plein le dernier jour, quand les vendeurs sont prêts à bien des sacrifices pour ne pas repartir avec leurs bêtes.

Quoi qu’il en soit, nous sommes arrivés juste 3 jours avant et déjà la quantité de monde me suffisait ! Pour commencer, petite virée en fin de soirée à Pushkar : hommages payés à Brahma avant la fermeture d’un de ses rares temples, pause au bord du lac à regarder un chien attraper des poissons. Les ghats (les quais où les pèlerins vont faire leurs ablutions, et ils sont nombreux à venir dans cette ville sacrée, étaient vides, étonnamment propres et reposants dans la fraîcheur du début d’hiver). En journée, c’est plus peuplé mais ça vaut le coup de faire le tour du lac par les ghats.

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Et au coucher du soleil, les dévots allument des bougies et les envoient sur le lac. Se balader dans la ville n’est pas de tout repos à cause du monde, mais se perdre dans les ruelles peut s’avérer reposant. Personnellement, j’étais quand même contente d’avoir choisi un hôtel un peu en-dehors et très calme.

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Pour une belle vue de Pushkar, une promenade sur une colline environnante s’impose, surtout le soir. Il y a celle de Saraswati, la première femme de Brahma qui lui lança un sort (celui de ne pas être représenté et idolâtré par les hommes, ce qui explique la faible quantité des temples de ce dieu créateur dans la trinité hindoue, avec Shiva et Vishnou), et de sa seconde femme, Gayatri.

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Le lendemain, nous sommes partis en calèche-dromadaire pour un tour qui enchante les touristes indiens : prendre des selfies sur une dune sans intérêt où Shah Rukh Khan a posé, écouter un musicien près de l’arbre du film de Salman Khan, enfiler des tenues rajasthani et monter sur des dromadaires. Personnellement, ça m’a vite gavée. Il paraît qu’on peut s’éloigner dans la campagne avec les chameaux et qu’alors c’est un peu plus authentique mais nous n’avons pas pris cette option-là. Sur le premier terrain de vente de dromadaires où les groupes de bêtes sont rassemblées et qui ressemble à une décharge, les photographes étaient presque plus nombreux que les chameliers qui étaient donc soit énervés soit demandeurs de compensation financière. Même pour répondre à de « vraies » questions.

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En plus, il y a les mendiants qui viennent quémander en permanence, tout cela ne laissant pas un goût de fête. Sur le deuxième terrain, plus propre, les groupes de dromadaires étaient plus petits et j’ai pu, en me baladant, observer de loin une vente entre deux vieillards amaigris. Apparemment, la population de dromadaires est sur le déclin avec l’augmentation des tracteurs et la contrebande avec les pays voisins.

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