lundi, 16 juillet 2018
La famille Samourai au Maroc!
Pour mes vacances de cette année, je réussis un pari pas si facile : voyager hors de l’Inde et sans choc culturel. Pari réussi avec le Maroc ! Comme l’Inde des paysages incroyables, mais plus condensés, plus faciles d’accès en voiture et en trois semaines – un pays à taille plus humaine (à part dans les souks où ça grouille comme pas permis). Comme l’Inde, du thé à ne plus s’arrêter de pisser (du thé à la menthe et au sucre versus du thé au lait et aux épices et au sucre). Comme l’Inde, certaines libertés sont prises avec les règles de conduite – même si les Marocains sont, quoi qu’on en dise, des enfants de chœur au volant, comparés aux Indiens. Comme en Inde, les enfants sont appréciés et bienvenus. Comme en Inde, il faut négocier – même si mon Indien préféré a dû essuyer 2-3 arnaques avant de comprendre comment s’y prendre. Comme en Inde, les disparités sont flagrantes entre très riches et très pauvres, entre villes et campagnes.
Après tout n’est pas pareil non plus. D’abord il n’y a pas d’Indiens. Ces derniers ne voyagent pas trop au Maroc, en tout cas pour le tourisme. Le mec du comptoir de Gulf Air à Delhi nous a demandé dans quel pays était le Maroc, les vacances démarraient bien ! Mais la réaction est assez unanime quand mon Indien préféré annonce sa nationalité : « Indian ? Ah, good people !! ». Et c’est suivi du nom d’une star Bollywood. L’engouement pour cette forme de cinéma indien est tout bonnement incroyable. Ensuite, leurs moustiques sont moins nombreux (comme les hommes) mais leurs piqures rendent fou. La taille des pastèques aussi diffère : les leurs font facilement plus de dix kilos. La bouffe est aussi moins variée et nettement moins végétarienne, et les bières exceptionnellement chères.
Nous avons eu la chance de voyager en juin, hors-saison. Des températures fantastiques, quasiment pas de pollution, pas besoin de réserver des hôtels à l’avance, de superbes infrastructures routières, du wifi partout ou presque (à mon grand désespoir). Notre petit samourai a géré les 2700 kilomètres de voiture comme un chef.
Bref, un de ces voyages mémorables où te ne reposes pas du tout (en tout cas en termes de sommeil) mais où tu déconnectes, en prends plein la vue, et te demande un peu ce que tu fabriques à Gurgaon…
08:00 Publié dans Expatriation (en Inde et ailleurs), Histoires de Samouraï, Virées en... Inde! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : inde, maroc, voyage | Imprimer | Facebook |
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