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mercredi, 24 avril 2013

Série sur les castes et inégalités en Inde - Illustration

Pour continuer sur le sujet de l’intouchabilité et des castes, on me pose souvent la question de savoir si c’est toujours d’actualité et si c’est visible. Et je réponds que soit ça ne l’est pas dans mon univers (personnel et professionnel) soit c’est trop subtil pour moi – en même temps je ne cherche pas trop à approfondir vu que c’est quand même un système que je trouve assez abominable. 

Mais voilà ce dont j’ai été témoin la semaine dernière.

Je déjeunais avec un Indien, excellent vendeur et manager dans une entreprise internationale, parlant couramment anglais. 35 ans, 1m60, 90 kilos, le mec qui en impose. Plutôt silencieux, il inspire le respect par son allure plus que par ce qu’il dit (parce que quand il l’ouvre c’est souvent pour dire de la merde).  

Un type sympa mais complètement dépourvu d’humilité (c’est bien simple il n’avait jamais entendu le mot «  humble » jusqu’à ce que je lui fasse un feedback).

J’étais donc au restaurant (une gargote locale) avec Monsieur Moi-Je et il venait de commander un coca. Le serveur apporte la canette et se met sur le côté. 

Mon Indien lui fait signe d’approcher et avec un sourire plein d’empathie lui demande si il est fatigue. Alors là je suis scotchée : c’est pas du tout son genre de se préoccuper de la sante des autres (quels qu’ ils soient) !! Je me dis «  comme quoi tout est possible »…

Le serveur répond qu’il va bien. Et mon acolyte lui montre sa canette et lui dit «  ben alors ?? ». Le malheureux ne lui avait pas décapsulé son coca… 

 

La morale de cette histoire c’est que du fait du castéisme il y a une vraie rigueur dans le partage des taches. Il y a un type pour laver le linge, un autre pour le repasser, un autre pour le ranger etc. etc.

Fin

Commentaires

Merci pour ce castes-ô-Râma, qui pour le coup n'est pas un castes tête, mais une vraie boîte à outils pour s'y retrouver; surtout quand on n'est pas trop familiarisé avec les traditions indiennes

Écrit par : Dadou Ronron | lundi, 29 avril 2013

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