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mardi, 28 octobre 2014

Interview pour 20 Minute: Visiter Mumbai en 3-4 jours

Une journaliste de 20 Minute m’a contactée pour une interview  ! Merci de son intérêt pour mon expérience en Inde !! La pauvre, au lieu de juste répondre à ses questions, je me suis lancée dans la rédaction d’un article ;)

Voilà donc ce qu’elle a pu en extraire pour son interview… Ici en PDF et le lien. Et ci-dessous mon programme pour visiter Mumbai en 3-4 jours !

Namasté Bombay !! Bienvenue dans cette mégacity pour le moins… chaotique ! Traverser Mumbai de l’aéroport au cœur de la ville donne déjà un bon aperçu : on passe d’un quartier à l’autre sans distinction. Et partout ça grouille de vie, même la nuit !

La plongée dans le chaos, passée la porte de l’hôtel, peut s’avérer impressionnante : il fait chaud, les rues sont mal indiquées (Mumbai a su faire fi du concept de planification urbaine), par où commencer ?? Une ballade à Colaba est une bonne mise en jambes : la porte de l’Inde (Gateway) et un détour par le mythique hôtel Taj (idéal pour une pause pipi). Puis flâner du côté de l’Oval Maidan, une immense pelouse bordée de bâtiments de l’époque britannique, avant de pousser jusqu’à Victoria Station. Finir par un coucher de soleil sur Marine Drive, une promenade sur l’océan indien, avec au bout la plage de Chowpatti pour un bon bain (de foule uniquement !). Le tout s’arrosera d’une bière au Leopold Café, lieu de rencontre des backpackers et des locaux.

Malabar Hill vaut aussi une visite, avec ses jardins suspendus, son temple jain, son réservoir (Banganga Tank) et ses superbes mansions. Puis prendre un taxi pour le reste de la journée pour aller voir la mosquée Haji Ali, sur une presqu’ile et les Dhobi Ghats de Mahalaxmi, une laverie en plein air. Un verre à Aer, la terrasse du Four Season est ensuite bienvenu, pour une vue imprenable sur la ville et un dépaysement assuré (eh oui, il y a aussi de riches Indiens et quelques endroits chics !).

 

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Chercher la perle rare dans les marchés (une antiquité à Chor Bazar, un bijou à Zaveri Bazaar, tout et n’importe quoi à Crawford Market) est une expérience unique… Plus relaxant et moins touristique, se perdre dans Khotachiwadi, un quartier rescapé de l’époque portugaise. Une virée en bateau pour les grottes d’Elephanta vaut aussi le coup si on n’a pas le temps d’aller à Ellora… D’autres préféreront les tours organisés de Dharavi, le légendaire bidonville et ses industries, plutôt bien faits et pas voyeuristes.

Une visite à Mumbai n’est pas complète sans un voyage en « train » (le RER local), si possible aux heures de pointe ! Ni sans tester la nourriture de rue (c’est certes un peu risqué pour les intestins mais qui ne tente rien n’a rien !) : le bhel puri, le pani-puri, le vada-pao, la cervelle de chèvre de Bademiya etc. Le touriste motivé (ou juste chanceux) qui traine autour du cinéma Regal peut se voir récompensé avec une figuration dans un film Bollywood… Au pis-aller, assister à une séance vaut en généralement son pesant de popcorns ! Et le touriste bien préparé assistera au lancer de poudres colorées pendant le festival d’Holi ou les plongeons à la mer des statues de Ganesh (le Dieu à tête d’éléphant) pendant Ganapati…

PS: Un de mes articles sur les « Incontournables de Mumbai » : https://www.indiansamourai.com/archive/2014/03/06/intervi... Et d’autres de mes articles sur Mumbai : https://www.indiansamourai.com/apps/search/?s=Mumbai

dimanche, 26 octobre 2014

Quand les Indiens se mêlent de jouer au foot…

Bah c’est pas triste ! Y a par exemple des joueurs (Peter Biaksangzuala) qui arrivent à se tuer en faisant une galipette pour célébrer leur but :


Ça fait mal.

Alors voilà, il y a tout juste un an (21 Octobre 2013), des stars de Bollywood, des cricketeurs à la retraite et des industriels, pour une raison qu’on ignore, ont décidé de lancer la Ligue de Football Indien (ISL ou Indian Super League). Avec en tête de projet Mme Ambani (femme de l’industriel du groupe Reliance, l’homme le plus riche d’Inde si c’est pas du monde).

Il y a 8 équipes dont voici quelques statistiques et données (moyenne d’âge, nombre de joueurs étrangers, propriétaires) et je compare aussi à la Ligue 1, le championnat français, pour avoir une idée de ce que les chiffres signifient ! Comme ça, avant de répéter bêtement que c’est la compèt des papis du foot par exemple, je vois qu’il y a à peine 2 ans et demi d’écart de moyenne d’âge. Mais c’est vrai quand les guest stars sont pas toutes jeunes…

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Source : http://www.transfermarkt.co.uk

D’autres de mes articles sur le foot en Inde : Football féminin (lien) / Les Indiens et le foot (lien)

vendredi, 24 octobre 2014

Yoga: entre tradition et modernité

Mais mon histoire de yoga prénatal ne s’arrête pas là (cf note précédente)…

Après deux mois à chanter Om, mettre les pieds au mur, rebondir sur mon ballon de grossesse, prendre la pause du Guerrier, et ce trois fois par semaine, ma chère prof a soudainement augmenté ses tarifs de plus de 50%. Et n’a pas apprécié que, une fois la voiture rentrée du garage, je lui indique ce que ça m’a coûté et ce que je pourrais attendre d’elle.

J’avais précisé dès le début que je préférais qu’on gère le yoga et la voiture séparément. Pour elle, deux séances d’essai et une ristourne sur les 12 séances suivantes compensaient.

Rien de tout ça n’était très grave bien entendu. Mais ça peut suffire à casser l’ambiance ! Alors surtout quand tu fais du yoga c’est pas cool…

J’ai donc repris mes recherches de prof de yoga prénatal, dans l’idée de faire un « benchmark » (voir ce que d’autres profs proposent et à quel coût). Une Indienne de mon groupe Whatsap de mamans à Mumbai (on n’arrête pas le progrès) m’a suggéré un nom. Aussitôt dit aussitôt fait, je signais pour une classe d’essai !

C’est ainsi que je vis débarquer S., la quarantaine, salwar-kameez, rondelette, sans tapis de yoga (ne parlons même pas de musique). Le contraste est saisissant : ma prof actuelle est jeune et mince (ca chagrine d’ailleurs les papas de mes copines qui suivent ces cours : qu’est-ce qu’elle peut bien savoir de la grossesse ??), actrice bollywood et mannequin à ses heures. Mais ne soyons pas dans le jugement, la tradition peut avoir du bon !

Nous commençons donc par les questions d’usage : d’où je viens, ce que je fais, ce que fait mon mari ( ?), depuis combien de temps nous sommes mariés (??), où il a étudié (???). C’est vraiment d’usage ces questions pour un cours de yoga ?

Puis nous nous lançons dans les exercices. Là je me serais crue dans un sketch de Coluche :

« Levez, baissez, levez, baissez...

Bon maintenant on va faire l'autre paupière. »

On lève le bras gauche, on fait tourner le pied droit. Pendant ce temps-là elle me regarde fixement avec un sourire bizarre. Je parierais qu’elle ne rencontre pas des étrangers tous les jours…

On respire trois coups par le nez et on se remet à causer. De but en blanc, S. se lance dans une tirade sur l’allaitement et attention elle y va pas par quatre chemins : « Tes tétons sont sortis ?? » Heureusement que j’étais assise…

« Non parce qu’il faut absolument que tu allaites. Alors si tes tétons sont pas sortis, tu dois tirer dessus tous les soirs et mettre une goutte d’huile. Demande à ta gynéco. » Et elle ne s’arrête pas là : « Quand tu allaiteras et que tu seras fatiguée, ne te mets pas sur le côté, tu pourrais l’étouffer en t’endormant. »

Je n’ai jamais eu aussi hâte qu’un cours de yoga se termine. A son grand dam, je n’ai pas booké pour 12 séances, ni promis de continuer… Ca fait 7 mois que j’arrive à éviter les histoires affreuses sur la grossesse et le reste, et voilà-t-y pas que c’est une prof de yoga qui vient me bourrer le mou, sans même faire ce qu’elle était venue faire. A savoir un cours de yoga !

C’est donc avec grand plaisir que j’ai retrouvé mon ancienne jeune prof de yoga et ses méthodes « occidentalisées » ! On va pas se fâcher pour 50 euros hein ! On va retourner au ballon de grossesse et aux exercices de Kegel (j'aime bien ca les exercices de contraction des muscles vaginaux, ca me rappelle un épisode de Sex and the City que j'ai vu quand je devais avoir 15 ans! (voir ce site)) qui n’existaient sans doute pas dans le siècle de S….

* PS : Vu avec la gynéco : pincer les tétons peut au contraire provoquer des contractions: le corps comprend qu'il faut allaiter, et comme c’est plus facile si le bébé est dehors, il se prépare à l'expulsion…

NB: Nous avons une prof de yoga « traditionnelle » au bureau (grosse, en salwar-kameez, sans tapis de yoga ni musique) et qui est excellente... Et ma première prof d’ashtanga yoga, très « moderne » (mince, belle, active en musique), ne m’a finalement rien enseigné que des positions (zéro explications). Je n'essaye pas de prouver quelque chose avec cette note, juste de raconter une histoire !