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mardi, 28 juillet 2009

Sulfureux!

Rakhi.jpgJe voyageais la semaine dernière et cherchais, un soir, à combler le silence de ma chambre (oui j’ai plus l’habitude…). Je cherchais donc une chaîne anglophone perdue comme une goutte d’eau dans les chaînes musicales punjabies… Bref je trouvai. Et un programme en boucle des plus intéressants : le soi-disant assassinat de Mickael Jackson et le scoop de la semaine : Rakhi Sawant va-t-elle rester dans le reality show télévisé Rakhi ka Swayamvar. Et alors là, surprise ! Une bimbo complètement aguicheuse, provocatrice, héroïne éponyme d’un show télévisé visant à lui trouver un mari !!

 

Pour tous les détails : http://www.ndtvimagine.com/rakhi/index.php

 

Ca a commencé le 29 juin et devrait terminer le 2 août par un mariage. Rakhi est une mannequin, item girl (je vous laisse googler son nom et trouver ses photos !) et actrice de Bollywood assez connue pour ses frasques. Aujourd'hui le Times of India annonce qu’elle aurait choisi de ne pas quitter le show et de se marier avec un Indien émigré au Canada (et qui retournerait vivre en Inde pour l’occasion : http://timesofindia.indiatimes.com/ENTERTAINMENT/TV-/Rakhi-Sawants-NRI-hubby-will-move-to-Mumbai/articleshow/4824299.cms)

 

Allez, tout le monde peut le faire! Un pur produit de la mondialisation : un jeu reproduit mondialement, mais aux couleurs locales, socialement intéressant c’est sûr…

Records d’audience, ce qui s’imagine facilement ici ;)

 

Bon, la vidéo est en hindi (comme dans ma chaîne anglophone en fait, qui sous-titrait en anglais une ligne sur 10) :

 

 

 

lundi, 15 décembre 2008

Ah l’amour…

Deux fillettes, amies à la vie à la mort…

Une des deux est un vrai garçon manqué, l’autre est une vraie fille…

L’adolescence arrive, apportant son lot de tragédies (notamment les règles – une tragédie pour notre garçon manqué).

La mère n’est pas familière avec les notions de « dysphorie de gendre » ; mais réalise bien que sa fille n’est pas à l’aise dans sa peau.

Elle n’est pas riche, mais chaque mois elle met une petite pièce dans la tirelire, en prévention…

 

Et là, tout se bouscule. Les deux fillettes devenues grandes décident de se marier. Mais pas question de mariage homosexuel. La solution ?? L’opération!!

Enfin, les opérations: la première pour enlever les seins, la seconde pour enlever l’utérus, la troisième pour reconstruire un appareil génital masculin (avec de la peau des avant-bras notamment).

Cout de la bagatelle : environ 70 000€ à l’étranger et dans les 4 500€ en Inde (notre héroïne ayant bénéficié d’une remise et payé à peine un tiers de ce chiffre.)

 

Source: Article_TOI_She becomes a he_021208.pdf

dimanche, 26 octobre 2008

Le concubinage légalisé

Modernes ? Pas modernes ? Les décisions prises dans le Maharashtra reflètent bien la dualité de l’Inde toute entière.

Alors par exemple l’éducation sexuelle à l’école a été interdite mais le concubinage autorisé. Le feu vert vient d’être donné pour amender la section 125 du Code Pénal relative au concubinage, mais attention, la loi est loin d’être passée ! La définition du mot « femme », « épouse » devrait être modifiée pour inclure toute femme qui vit avec un homme en concubinage depuis une « période assez longue » (la durée n’étant pas précisée !). Ceci pour protéger (notamment sur le plan financier) les intérêts des femmes qui vivent comme concubine ou avec un homme polygame ; si l’homme décide de les jeter, elles n’avaient jusqu’à ce jour aucun droit.

Si cette décision est progressiste dans ce sens, elle risque cependant d’avoir l’effet pervers de rendre la bigamie légale, ou du moins de la justifier.

 

A noter : il est interdit en Inde pour un couple non marié de passer la nuit ensemble dans un hôtel. Si descente de flics (parfois appelés par le manager même de l’hôtel ou des badauds qui vous ont vus arriver), homme et femme peuvent être arrêté pour prostitution. Inutile de préciser que dans le cas où le couple est mixte, la suspicion (et les risques liés) augmentent de façon exponentielle – notamment parce que ça sent le bakchich pour les flics… Le problème se pose notamment régulièrement à Pahar Ganj (Delhi) ou Colaba (Mumbai) pour les étrangers partageant une chambre avec un Indien – ce sont des quartiers connus pour la prostitution.

 

Source: http://timesofindia.indiatimes.com/articleshow/3575090.cms