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vendredi, 26 octobre 2007

Nishtha

 Il fut une période où je me plaignais que quoi qu’il fasse, un étranger ne sera jamais considéré comme un Indien. Pas de programme d’intégration ici (ces programmes valent ce qu’ils valent, la démarche est quand même intéressante). Qu’on adopte le sari, qu’on parle le marathi couramment, on ne fera jamais illusion, les gens continueront de pincer leur voisin sur notre passage, pour être sûrs qu’ils ne loupent pas le phénomène.

J’en étais donc là quand j’ai fait la connaissance de Nishtha (Juliette) Pierre-Marie. Et bien j’ai été bluffée. Plus indienne tu meurs. Faut dire qu’à 80 ans et des heures passées au soleil, la peau est moins blanche (ou rose c'est selon).

Arrivée en Inde à 40 ans, elle a commencé par enseigner le français à l’université. Rapidement elle a abandonné la nationalité française pour devenir Indienne. Sur ce, elle est partie vivre 17 ans dans un bidonville et 15 ans dans un village – le doc attaché donne un aperçu de sa vie dans l’ashram de Kamshet qu’elle a fondé pour aider les gens du village. Elle souhaite vivement que d’autres initiatives comme le centre de Karishta.docmshet (pour laquelle elle a reçu le titre de Chevalier de l’Ordre National du Mérite du Président Chirac) soient reproduites. Aujourd’hui elle habite à Pune, où elle œuvre pour les droits de la femme, tout en écrivant (elle a déjà édité trois livres et cherche à en publier d’autres).

Une rencontre qui en bouche un coin…

Nishtha.pdf

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