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lundi, 25 août 2008

Hommage

L’Inde pays de la spiritualité et de la non-violence.

Très spirituels les serial killers (entre celui qui a tué 17 personnes, les a congelées puis mangées Article_Times of India_Cannibal Surendra_060107.pdf ou celle qui repérait les femmes esseulées, dormant ou priant dans les temples et les tuait au cyanure (6 victimes au moins) Article_Times of India_Woman serial killer_280108.pdf et le gamin de 8 ans qui a étranglé 3 de ses cousins et frères et sœurs Article_Times of India_8 yr old serial killer_010707.pdf)…

Très non-violents les poseurs de bombe et autres plaisantins.

Conclusion : l’Inde est un pays comme les autres ! Avec ses turpitudes aussi. Quelque part c'est rassurant...

D’ailleurs, d’un point de vue religieux, le Mahâbhârata (poème épique, sorte de Bible hindoue) regorge de massacres et de Dieux/Déesses tueurs (je pense notamment à Kâli, ou son mari, Shiva – par exemple, Kâlî déesse mère destructrice et créatrice, est représentée nue, avec la peau noire, le regard féroce et la langue tirée, portant un long collier, descendant parfois à ses genoux, composé de crânes humains, dansant sur le corps de Shiva soumis, allongé sur le dos).

Donc peut-être que spiritualité et violence ne sont pas incompatibles après tout. Voici d’ailleurs une peinture de temple dans la région d’Hampi :

Hampi149_-_Durga_Temple.JPG

 Mais mon vrai sujet n’a en fait rien à voir avec la violence mais plutôt les arts martiaux, et plus particulièrement la lutte. J’aimerais rendre hommage à Jadhav. A l’heure où l’Inde gagne sa 4ème médaille de l’histoire des J.O. – 1ère médaille de bronze olympique individuelle depuis 1996 – on célèbre le nouveau champion (faut dire que l’Inde ne croule pas sous les médailles : 1ère médaille d’or en 2008 (en tir)). Bref, le brave Jadhav, à son époque, a dû hypothéquer sa maison et mendier à droite à gauche pour pouvoir aller à Helsinki. Après son combat le qualifiant pour le bronze, on lui a squouizé sa demi-heure de repos (aucune autorité indienne n’était là-bas pour contester) et il a perdu le combat suivant. Bon, le bronze c’était déjà pas mal. Mais c’est à peine si on a l’a félicité à son retour, et récompensé encore moins. Alors qu’il luttait (on reste dans le thème ;) pour rembourser ses dettes, un accident l’a emporté. Cet article Article_Times of India_Jadhav_210808.pdf ne le dit pas mais son fils se bat maintenant pour la reconnaissance de l’exploit de son père…

Article_Times of India_Jadhav_210808.JPG