Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 11 février 2008

Les filles, on vous aura prévenues!

Maintenant, j’ai une réputation à tenir !! Soit dans le « trash » soit dans le sexuel. Alors allons-y… Mais cette fois-ci, même si c’est mon sujet de prédilection du moment, c’est pas moi qui l’a dit, c’était dans le journal ce matin ;) Article_Times of India_The white girl must be easy_110208.pdf (Au fait j’ai traduit au mieux, en prenant parfois quelques libertés de langage mais pas tant que ça, les expressions de l’article étaient souvent super marrantes, même en anglais.)

 

2737ea584e4b4d91403ce1529cc8fd74.jpg

Alors que le nombre de molestations d’étrangères augmente, Shobhan Saxena tente d’étudier le stupide « mâle » indien.

Son jeans lui moule les cuisses, et les bretelles de son soutien-gorge noir se voient à travers son tee-shirt écrasant ses gros seins. Elle ne baisse pas les yeux en marchant. Elle sourit, rend les regards et rit comme une sorcière en mal de sexe. Ca ne la gêne pas si sa peau de porcelaine est frottée par de rudes mains indiennes. Elle aime ça. Ses yeux affamés en redemandent : « pourquoi ne me sautes-tu pas dessus ? ». Elle est tellement affamée de sexe. Voilà ce que les mecs indiens pensent. Et c’est pour ça que quand ils la voient – une fille aux cheveux jaunes qui marchent avec son sac dans une rue mal éclairée – ils deviennent des bêtes.

Cette bête est partout. Elle est assise sur un tabouret à son comptoir dans les cabines, attendant les touristes féminins désireuses de faire des appels long-distance. Elle est au volant du rickshaw passant la rue en revue à la recherche de sa proie firangi (étrangère). Elle est à l’accueil d’hôtels miteux dans des rues sombres, attendant que la phoren (foreign prononcé avec l’accent ;) ) qui voyage seule se pointe. Elle fait la puja (prière) dans un temple du désert, retenant son souffle dans l’espoir qu’une femme blanche entre, en quête de quelque guidance spirituelle. Et avec de la marijuana et des clopes dans les poches, elle erre dans les rues des villes touristiques, attendant de pouvoir guider des âmes perdues, solitaires. Elle chasse les femmes, leur vendant des trucs dans des murmures : de la crème Malana, de la bière indienne, des rosaires tibétains, des vraies griffes de tigre… et du sexe gratuit.

« Ils pensent que nous sommes des maniaques sexuelles et que nous venons en Inde pour nous faire sauter. Ils pensent que nous ne pouvons pas résister à leurs charmes », dit Eléonore, une touriste allemande qui a été approchée et suivie par des hommes à chaque fois qu’elle est venue en Inde. Eléonore a partagé ses ennuis avec d’autres femmes occidentales voyageant seules en Inde. Presque chacune a une expérience similaire à raconter. Presque chacune connaît quelqu’une qui est réchappée des griffes de ces prédateurs sexuels. Elles sont toutes d’accord que parler à des inconnus ne peut que créer des problèmes. Parfois un faible sourire ou un simple regard suffit pour qu’un homme suive les touristes, implorant, poussant pour « un peu de fun ».

Mais ce n’est pas marrant pour les touristes femmes qui viennent en Inde avec l’idée que c’est un pays sûr et facile à vire. Ces derniers temps, la bête a montré son hideuse tête encore et encore : en septembre, deux Japonaises ont été droguées et violées dans un hôtel à Agra par une gang de guides touristiques ; en décembre, une hack anglaise a subi l’assaut du manager d’une guest house à Udaipur ; en janvier, une touriste américaine a été agressée par le prêtre d’un temple et une Suisse a été attaquée par le propriétaire d’un hôtel à Pushkar ; et à Goa, une Britannique a été violée après avoir fait du stop et monté sur une moto avec un inconnu. Il y a eu d’autres incidents à Goa, au Rajasthan, au Kerala et dans l’Himachal – les principaux centres de tourisme, vendant l’idée d’une ‘incredible India » aux touristes crédule.

Pour les femmes qui ont l’habitude de marcher seules dans les rues dans leurs pays, trouver son chemin dans la puanteur et la misère de l’Inde tout en essayant de trouver un sens au chaos–fouillis est une torture en soi. Ajouté à ça les mains baladeuses des prédateurs sexuels dans les rues bondées et les coins sombres et leur cauchemar est complet. Mais ce n’est pas juste l’homme des rues ou l’ouvrier qui se bestifie ; même les Indiens éduqués ne peuvent pas s’empêcher d’avoir des stéréotypes sur les femmes occidentales. « J’ai rencontré un mec très charmant à une fête à Bombay et j’ai discuté avec lui. Après un verre, il a voulu m’emmener chez lui pour d’autres verres et du « fun ». J’étais scotchée », dit Alice, une Américaine qui étudie en Inde.

Au plus profond de leur cœur, la plupart des Indiens pensent et se prennent pour le faux reporter Kazakh Borat Sagdivev – qui rêve du moment où une femme blanche, comme Pamela Anderson, vous voit, se met en bikini et court dans vos bras grands ouverts. Grâce à la télévision internationale présente un peu partout en Inde, le désir est également devenu « international ». « Les hommes ici ne comprennent pas les valeurs occidentales. Tu ne peux pas toucher une femme juste comme ça », dit Elsa, une voyageuse italienne. « Tu dois faire extrêmement attention et être prudente dans ce pays, éviter les foules et ne pas parler aux inconnus. »

Ce n’est pas si facile. Avec tous les espaces publics blindés de gens prêts à tout pour quelques roupies pour survivre, il n’y a pas moyen pour les touristes d’éviter les hommes dans les rues. Et les Indiens – qui ont l’habitude de harceler les femmes indiennes sans mêmes un murmure de protestation – ne voient rien de mal à agresser une femme qui « croit dans le sexe libre ».

Dans une échoppe de tchaï à Pahargani, une groupe de guides touristiques non officiels discute des habitudes sexuelles des goris (étrangères) et de comment elles aiment les mecs Indiens. Il y a quantité d’histoires de prêtres à Pushkar, et de guides à Agra et les colporteurs de Dharamsala qui se sont mariés à des « bikini babes » et vivent maintenant à l’étranger, peinards. La femme blanche occidentale est une obsession en Inde. Ce n’est pas seulement une poupée sexuelle, c’est aussi un passeport pour fuir le labeur de la vie ici. Il y a quelques hommes qui ne laisseraient passer cette chance pour rien au monde.

lundi, 10 septembre 2007

White Skin? In India? Pas toujours gloups

Attention les filles, l'Inde n'est pas toujours aussi safe qu'on croit et inutile de jouer avec le feu pour économiser 20 roupies (36 cents d'euro), ou même défendre un principe (ne pas se faire entuber juste parce qu'on est blanc)...

 

   Samedi soir, je négociais un rick pour rentrer du supermarché. Comme le rickswaw wallah ne connaissait pas l’endroit – je donne pour référence l’hôtel Greenpark, qui jouxte mon immeuble – des Indiens (autour d’un stand ambulant de légumes) s’en mêlent pour expliquer, et négocier. Mais le type est borné, il demande un prix carrément déraisonnable. Donc je me casse en marchant et arrêtant des ricks au passage. Et puis je m’arrête pour regarder des statuettes de Ganesh (c’est bientôt le festival de ce dieu à tête d’éléphant). Un type, au téléphone, m’aborde pour me demander où se trouver Greenpark. Je lui indique la direction. Il indique à son interlocuteur téléphonique qu’il arrive et il me demande où je vais. Je réponds Greenpark. Il propose de m’emmener. En voiture je serais pas montée mais en moto j’ai dit ok, il y avait moins d’un km.

   Arrivés devant greenpark il voulait pas s’arrêter, il voulait aller chez moi pour boire un verre d’eau (alors qu’il sentait quand même pas mal l’alcool). Je me suis énervée. Je suis descendue de force. Et je suis allée faire des courses.

   En arrivant en bas de chez moi je le vois débarquer. Il veut son verre d’eau. Je commence à flipper. Je lui dis d’attendre, je vais chercher sa flotte et je reviens. Il insiste pour monter. Mon sang ne fait qu’un tour et je me précipite pour sortir de l’ascenseur et appeler le gardien. Alors il rentre de force dans l’ascenseur, me tripotant un peu au passage. Là je deviens hystérique et j’appelle la sécurité. Comme le gardien ne parle pas anglais, je lui ai dit de me débarrasser de ce type (priant pour que le ton de ma voix suffise à le faire comprendre) et je me suis cassée, par l’escalier, laissant le type raconter qu’il voulait juste un verre d’eau.

   Et puis Shiv a briefé le gardien en hindi le lendemain.

   Moralité, plus de trip en moto comme ça et je demande à un collègue une bombe lacrymo. Plutôt que le yoga, j’envisage également de me mettre au karaté ou à la self defence. On va voir ce qu’on va voir…

   Je me suis quand même marrée quand, le lendemain, chez Crossword (l’équivalent de la Fnac ), pendant que Shiv regardait les jeux vidéo, je me suis fait aborder par 4 jeunes du film institute qui préparent un dessin animé de 5 minutes sur « vivre en Inde » !! Et ils n’avaient pas encore interrogé d’étrangers. Et bien ils ont pas été déçus… Non je rigole. J’aurais pu cracher sur les Indiens, parce que j’ai pas mal de venin en ce moment, mais je suis restée soft. Et puis impossible de répondre à ça en 5 questions. Quand la fille m’a dit « et tu voudrais faire passer quel message aux Indiens ? », j’ai répondu « Stop watching me ! ». J’envisage d’écrire un livre Being White in India en réponse au livre Being Indian. Ca va pas être triste ;) Enfin comme je le disais à une copine en Inde, qui était elle-même blasée et me demandait si parfois j’en avais pas marre d’être blanche en Inde, j’ai répondu que c’était quand même mieux que d’être noire… (je ne me lancerai pas maintenant sur le racisme indien, ça ferait trop cliché, mais quand même…)

lundi, 04 juin 2007

Pas contente

Que les Indiens me matent avec des yeux de merlans frits, passe encore (n'y voyez pas de prétention, je suis intimement persuadée que ça ne tient qu'à la couleur de ma peau. Mais bas les pattes! Pas touche!

Je passais aujourd'hui chez Fabindia, un magasin assez classe spécialisé dans les fringues "ethniques" de bonne qualité. J'y vais donc pour acheter une "kurta" (une tunique). J'en portais moi-même une de là-bas, taille M. Alors quand le vendeur se pointe et me demande ma taille, je lui montre ma tunique et répond "M". Je sais pas où il y a eu un malentendu mais il a sorti son mètre et il s'est collé à moi, de chaque centimètre de son corps. Le temps que passe l'effet de surprise, il s'était décollé. Mais quand il a passé le mètre sur ma poitrine et qu'il en a profité pour me tripoter les nichons j'ai bondi en arrière et gueulé "je veux pas que tu mtouches"... Il est parti avec son mètre (et autre chose) entre les jambes. Non mais j'aurais tout vu...