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mardi, 20 octobre 2009

La légende de Rama et Sita – Partie 1

Une belle histoire à raconter aux enfants pour qu’ils s’endorment… Extraits de Promenade avec les dieux de l’Inde de Catherine Clément. 

 

Mariage et exil de Rama

 

Le roi Dasaratha, souverain d’Ayodhya [situé très au nord de l’Inde], a trois femmes et pas d’enfant. [Il fait un sacrifice et se voit offert 4 enfants, dont Rama.] Un jour, le roi du Mithila, Janaka, décide qu’il donnera sa fille, Sita, en mariage à celui des prétendants qui parviendra à bander l’arc de Shiva.

                Rama se présente comme prétendant. On ne s’en étonne pas, Rama bande l’arc de Shiva sans difficulté, et épouse Sita facilement. C’est alors que se produit le drame.

                Au moment où le roi Dasaratha va proclamer son fils Rama son successeur, entre en scène une belle-mère de Ram qui menace de se suicider si Rama n’est pas exilé et destitué, et remplacé par son fils à elle. Comme la belle-mère est d’une case supérieure, le roi ne peut pas accepter son suicide : ce serait un brahmanicide.

                A l’aube, le cœur serré, il cède.

                Le prince Rama, l’héritier légitime destitué, part en exil avec un de ses frères et son épouse Sita, qui ne veut pas le quitter.

                Désespéré, le roi meurt. Conformément à sa promesse, Bharata, le fils de la méchante belle-mère, est appelé à lui succéder. Mais c’est un bon frère. Au lieu de se faire couronner, Bharata place sur le trône les sandales de son frère Rama. Et c’est à ces sandales qu’il va demander tous les jours des instructions pour assurer la régence du royaume.

 

Enlèvement de Sita

 

Pendant ce temps, Rama, son frère et Sita, vivent en exil dans le Maharashtra, près de Nasik. Quatorze ans. Mais même dans la forêt, Rama, qui devrait être un ascète, reste un guerrier.

Une horrible démone mangeuse d’homme tombe amoureuse de Rama. Elle prend la forme d’une fille pour le séduire. En vain. Pour finir, c’est radical. Le frère de Rama lui coupe le nez et les oreilles. Furieuse (il y a de quoi), elle va se plaindre à son frère, Ravana.

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La démone déguisée en belle jeune fille...

 

Ramayana_1.jpg
La démone avec sa forme normale...
Ramayana_2.jpg
Ravana, le frère de la démone, le démon cannibale.

 

Mais au lieu de geindre, comme elle est maligne, est lui parle surtout de la beauté de Sita. Elle lui en parle tellement que Ravana tombe amoureux de Sita. Pour conquérir la belle, il lui tend un piège, la fait prisonnière dans son gynécée. Mais il ne veut pas la prendre de force. Pas question de violer la princesse ! Il veut qu’elle cède de bon gré. Or c’est une entreprise sans espoir. Et voilà ce démon qui se tortille aux pieds de la princesse fidèle.

 

Photos prises pendant une représentation de Katakali à Cochin en décembre 2007.

dimanche, 18 octobre 2009

Happy Diwali !!

Alors que les familles indiennes se rassemblent et que les étrangers profitent du long week-end pour une escapade hors de Bombay, je profite de Diwali pour squatter mon canapé et me remettre de nos virées à Chhattisgarh et Goa…

 

Cette année, les festivals ont été très rapprochés. Normalement Diwali arrive plutôt en novembre. Mais bon c’est une histoire de lune donc… Tous ces festivals, ça revient cher pour les ménages… Et puis les prix ont drastiquement augmenté : les pétards coûtent 3 fois plus cher, le dal, le sucre et autres nécessités ont vu leurs prix multiplier par 7. Résultat, c’est plutôt calme, et je dois dire que je ne m’en porte pas plus mal. J’ai chopé une espèce de traumatisme des pétards à Pune (http://www.indiansamourai.com/tag/diwali) et depuis j’attends Diwali avec appréhension… Comme les chiens…

 

Par exemple, je suis allée acheter du coca ce soir et un enfoiré a fait péter un pétard à 5 mètres de moi ; j’en ai encore les oreilles qui bourdonnent. Et, sans déconner, ça me met hors de moi. Non, je ne trouve pas ça mignon ces adultes qui se prennent pour des gamins. Non, c’est juste insupportable de se sentir sur un champ de bataille en pleine guerre mondiale pendant 5 jours. Parce que c’est pas des petits pétards, c’est des très très gros pétards, qu’ils balancent sans vergogne sur les rickshaws et sur feu mes roues de vélo et partout ailleurs.

 

Bref, passons à autre chose. Cette année, nous sommes allés entre collègues faire une puja (cérémonie) à l’entrepôt. Et pour l’occasion, nous avons fait couleur locale… Depuis des mois, Nanda, ma collègue, préparait ma tenue : me convaincre de mettre un sari, l’acheter sari – avec longs débats sur la couleur vu que je voulais du noir et que c’est la seule couleur interdite parce qu’en fait c’est une non-couleur et Diwali c’est le festival des lumières / couleurs ; et faire tailler la blouse ; acheter les bangles etc. etc. Et voici le résultat !

 

Moi en sari.jpg

 

J’ai pas la pose idéale et j’ai la moitié du bide à l’air mais il fait affreusement chaud dans ces six mètres de tissu. Surtout avec la vague de canicule (October heat) qui s’est abtattue sur Mumbai ces derniers jours….)

lundi, 27 octobre 2008

Happy Diwali!!

J’ai fui Pune et le Maharashtra en espérant qu’il y aura moins de pétards au Kerala… Pas sur, pas sur. Voila un festival qui me plait moyen : fête des lumières de par son nom, les Indiens en ont fait la fête du bruit (et des pétards) et pas moins de 29 personnes se sont déjà faites exploser (le 23 octobre), avant que les festivités n’aient commencé !

En tout cas, y a des guirlandes partout, on dirait Noel ! Et on va bien manger…

Pour la petite histoire :

Diwali est, dans certaines régions de l'Inde, considéré comme le nouvel an hindou, fêté le jour de la nouvelle lune de novembre, aussi appelé "lune noire" puisque la lune est invisible. C'est une fête très populaire en Inde où l'on s'offre des cadeaux et on allume un grand nombre de feux d'artifice.

Diwãli (forme contractée) est aussi transcrit Dipavãli ou Deepavali (du sanskrit, rangée de lumière). C'est la fête hindoue des lumières, qui se tient le dernier jour du calendrier Vikram, l'un des calendriers hindous utilisés par les Indiens du Nord. Le jour suivant est le début de la nouvelle année appelée par les Indiens du Nord Annakut.

Dans l'Inde du Sud, Divâlî ne coïncide pas avec le début de la nouvelle année, car un autre calendrier est utilisé, le calendrier Shalivahana. Dans l'Inde du Sud, la nouvelle année, appelée Ugadi, est célébrée en Andhra Pradesh et au Karnataka. Vishu et Varsha Pirappu sont célébrés respectivement au Kerala et auTamil Nadu. Ces trois fêtes sont habituellement célébrées au printemps, en général en mars ou avril.

 Source : http://www.diwali.be/index.php?option=com_content&task=view&id=50&Itemid=183