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mercredi, 14 mai 2008

Histoire de poils - Suite

J’aimerais revenir sur un article écrit en début d’année sur la pilosité de nos amis indiens, et ce suite à la couverture d’hier dans le journal : Article_Times of India_Sisters & Hair-raising existence_130508.pdf

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Pour terminer sur le sujet des poils dans les oreilles : alors que je l’avais lu quelque part, je n’avais pas réussi à trouver en ligne que c’est une particularité génétique indienne. Voici maintenant des chiffres ! Il y aurait 26% de cas en Israël, 50% à Madras (Inde) et 10% au Bengale (Inde) – Hypertrichosis.com

Maintenant revenons à ces pauvres frangines. Là, je dois dire : pas d’bol. Il s’agit d’une maladie génétique (le chromosome 8q étant possiblement coupable) appelée « Congenital Hypertrichosis Lanuginosa », une maladie facile à identifier : le patient est velu de partout sauf des pieds et des mains. C’est une maladie hyper rare ; évidemment, pas de chiffres exacts : notamment dans les pays pauvres (et superstitieux – le pauvre gamin est souvent pris pour une réincarnation de Hanuman, le dieu Singe, même si il est plus souvent traité de monstre ou de goblin), on cache les gens atteints d’hypetrichose. Fut un temps où nous les exposions comme bêtes de foire pour gagner de l’argent (19ème siècle), mais maintenant que c’est dûment expliqué scientifiquement, qui paierait pour voir ça ?? Bref, selon les études, il y aurait un cas sur un million ou un cas sur 10 millions. Etant donné qu’à peine une centaine de cas est recensée dans le monde aujourd’hui, ça fait plutôt une chance sur 100 millions. En se basant sur ce chiffre-ci, statistiquement, l’Inde devrait avoir une dizaine de cas. Et ben voilà, rien que dans le petit village de Sangli, y en a 4 ! Dans la famille en photo, 3 sœurs sur 6 ont eu le problème ; total, quand on a marié l’aînée (avec une pilosité normale), on a planqué les frangines !

Cela mérite une petite remise à niveau sur la pilosité (sujet qui me dégoûte autant qu’il me fascine). Saviez-vous que chez l’homme, le développement des poils commence chez l’embryon. Au sixième mois, le fœtus est entièrement recouvert de poils très fins (le lanugo). Ce lanugo disparaît - Entre le septième mois de la vie embryonnaire et les premiers jours de la vie extra-utérine. Il est remplacé par des poils drus sur les sourcils, des cheveux sur le crâne et un duvet très fin sur le reste du corps. Ce n'est qu'à la puberté que le duvet fera place aux poils définitifs. En ce qui concerne le cheveu, il succède directement au lanugo à partir du septième mois. En cas d’hypertrichose congénitale, le lanugo ne tomberait pas… Des fois ça se résolve tout seul mais des fois pas. On ne sait pas pourquoi. Et quand ça persiste, la seule solution, c’est l’épilation. Mais on imagine bien que dans un village indien, le laser n’est pas à portée de bourse… Peut-être qu’elles pourraient vendre leur poil sur le site complètement délire de l’Association du Don du Poil ??

NB : La vitesse de croissance des poils varie avec l'âge et la longueur du poil. Pour un poil court, la vitesse moyenne de croissance est d'environ 2 cm par mois mais, pour un poil de 20 cm de long (cheveux), la vitesse de croissance est réduite de moitié. La plus forte vitesse de croissance s'observe chez les femmes de 16 à 24 ans. La forme et la couleur des poils sont des caractéristiques héréditaires. Les filles, sachez qu’en Inde, la fréquence d’épilation augmente drastiquement ! En voilà qui aiment le pays, c’est sûr : les poils. La chaleur dynamise la pousse, un truc de ouf.

 

349862447.jpgD’ailleurs, en Inde, le poil, et l’épilation sont traités différemment. Par exemple les filles (de la classe moyenne supérieure) s’épilent les bras. Résultat les esthéticiennes demandent à chaque fois si elles doivent nous épiler les bras et s’offusquent quand nous refusons (même chose pour la moustache !)… Ou encore elles détestent faire le maillot (nous avons recensé les rares spécimens de Pune assez téméraires pour s’y risquer) mais quand elles y vont, elles y vont : une copine s’est retrouvé avec un mini-maillot brésilien en moins de temps qu’il ne faut pour le dire ! Elles ont également une méthode marrante (et originaire d’Inde) pour épiler les sourcils : l’arrachage avec un fil de coton (voir la photo). La première fois que j’ai vu ça, j’ai trop rigolé : la nana qui se faisait épiler se prenait carrément au sérieux (rapport au maquillage, style vestimentaire et attitude générale) ; quand l’épilation des sourcils a été terminée, elle a levé les bras pour tenir le miroir et émettre son opinion et là… la forêt vierge sous les aisselles. Dégueu. Même si les Indiennes souvent ne s’épilent pas les aisselles (voir 487663715.jpgKarina Kapoor dans Tashan), j’ai quand même vu un mec se les faire raser chez le barbier du coin !

Rien à voir mais y a le mot poil alors… En mars, le dernier Poilu français est décédé. Saviez-vous pourquoi on appelait les soldats de la 1ère Guerre Mondiale des Poilus ? Wikipédia :

1. La signification du mot « poilu » désignait à l'époque dans le langage familier ou argotique quelqu'un de courageux (cf. par exemple l'expression plus ancienne « un brave à trois poils », que l'on trouve chez Molière), ou l'admiration portée à quelqu'un « qui a du poil au ventre [ou aux jambes]».

2. Dans un ouvrage du linguiste Alfred Dauzat datant de 1918, on trouve une histoire du mot intéressante : « Avant d’être le soldat de la Marne , le « poilu » est le grognard d’Austerlitz, « ce n’est pas l’homme à la barbe inculte, qui n’a pas le temps de se raser, ce serait trop pittoresque, c’est beaucoup mieux : c’est l’homme qui a du poil au bon endroit, pas dans la main ! »

3. Une version populaire de la signification prétend que le surnom fut donné pendant la Grande Guerre , du fait des conditions de vie des soldats dans les tranchées. Ils laissaient pousser barbe et moustache et, de retour à l'arrière, paraissaient tous « poilus ».

Prochain post : le poil dans la main chez les Indiens (on reste dans le thème ;) ). 

Sources : Hypertrichosis.com – Beauty-cosmetic-guide – eMedicine – hair-science-fr – MSN Encarta – Wikipédia 

jeudi, 08 mai 2008

Après le gène du poil dans les oreilles, celui de la bouée...Suite

La nuit dernière j'ai fait un sale cauchemar: quelqu'un me hurlait que mon dernier post (sur le gène indien de l'obésité) était une honte, que je me permettais de critiquer sans rien connaître... Et j'en menais vraiment pas large...

Et voilà-t-y pas que ce matin j'ouvre le journal et trouve un article qui abonde exactement dans mon sens!! Genre la 1ère ligne ça donne: "Pourquoi beaucoup d'Indiens de la classe moyenne sont "en bonne santé" (euphémisme dans l'Inde du nord pour gros)? Est-ce à cause de notre amour de la friture, nos styles de vie sédentaires, notre aversion pour l'exercice physique?" Et ça continue en se moquant de la théorie du déterminisme génétique, expliquant que les scientifiques ont également trouvé des gènes de l'addiction à la cocaïne, de la criminalité, de l'homosexualité etc.

Et voilou! Article_Times of India_Obese let us blame the gene_080508.pdf

lundi, 05 mai 2008

Kareena Kapoor - Tashan

J’ai vu un film formidable ce week-end: Tashan. Un scenario d’une rare originalité: Saif, qui travaille dans un call center, est réquisitionné pour donner des cours d’anglais à un mafieux. Il tombe amoureux de Kareena, la sœur du mafieux. Qui en fait n’est pas sa sœur mais la fille d’un type qui a des dettes envers le mafieux. Et elle l’utilise pour voler de l’argent au mafieux et s’enfuir. Le mafieux embauche alors Saif et un autre type, Akshay, pour retrouver Kareena. Kareena s’évertue à séduire Akshay (qui est une brute épaisse), et n’y arrive qu’une fois qu’il réalise qu’elle est en fait son amour d’enfance. On finit par comprendre qu’elle a une dent contre le mafieux, vu qu’il a tué son père sous ses yeux. Je ne raconte pas la fin, pour ne pas gâcher la surprise ;) Voilà pour le teaser:

Les danses du film sont sympas. On y retrouve Kareena Kapoor (alias Bebo), revenue en odeur de sainteté à Bollywood depuis qu’elle a perdu 7 kilos. Et son rôle d’ « item girl » ne manque pas de couper le souffle (c’est toute l’ambigüité (ou l’hypocrisie) de l’Inde : une meuf qui se trémousse comme une salope sur écran géant et qu’on vénère, alors qu’une fille dans la rue qui montre ses chevilles est susceptible de se faire lyncher). Voici le clip:

Quand on voit son mec, on n’est pas déçu non plus. Saif est un espèce de bodybuildé avec un grand pif qui se la pète beaucoup.

1009212871.jpgEt pour finir, j’ai lu un commentaire sur Kareena Kapoor, suite à sa couv de FHM qui m’a trop fait rire – le type répondait à un post disant qu’elle était pas si terrible que ça : « salut !gé li les 5 comentaires postés é koi dire vou faites chier ttes,je sui sur k'aucune de vous né a la hauteur de sa hotness é sa beauté peut etr la photo né pa parfaite mai au moins elle garde le coté charme sexy,é cell ki dit k'ell é moch je te di va te mettr devant ton mirroir tu vas realisé a k'ell point té moche par rapport a elle(karena)y'avai deja un article ki parle de ses yeux é oui se sont ses vras i é super belle san makillage elle a une bouche parfaite,é puisk'ell é actrice pas une top model koi il faut jugé son jeu d'actrice dont elle é tjrs parfaite  ceux ki disent ke ses yeux sont fake allez voir ASOKA avant de dir n'importe koi je sui un homme je connai bien la femme attractive de la moch comm vs sinn bonne contiuation pour ton bog »