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vendredi, 16 novembre 2012

Six ans en Inde

Un beau jour tu te réveilles et tu constates que ça y est, tu viens de passer 6 ans en Inde. Ça te fait marrer. Six ans, c’est à peu près l’espérance de vie d’un lévrier irlandais – déformation professionnelle, je suis excusée !

Six ans… Mais comment c’est possible ??

Pincez-moi je rêve…

 

Un ami indien m’a demandé récemment pourquoi je restais en Inde. Question pertinente, sinon bonne… Et bien voilà ce qui m’est venu : « Tu as déjà passé six ans dans un pays étranger ? Non ? Et bien ça devient ton chez-toi… » Ca résume bien je trouve.

Pas question d’être « amoureuse de l’Inde », ou d’être accro au mode de vie i.e. avoir du personnel pour tout (vu que je n’ai pas vraiment opté pour ça). C’est plus simple que ça, trouver un équilibre tout simplement.

Je repense à cette réponse chaque fois que je clique sur l’option « Ramène-moi à la maison » sur mon GPS…

 

A la question suivante « Et combien de temps tu comptes rester? » je n'ai pas de réponse, et je n'en cherche pas. Carpe diem.

Quelques jours plus tard je rencontrai un Finlandais qui était arrivé quelques semaines plus tôt. Il était content, il éprouvait un sentiment « d’appartenance ». J’ai un peu réagi, parce que je ne crois pas qu’un étranger sera jamais perçu comme faisant partie de ce pays. Il me semble qu’on peut se sentir chez soi quelque part sans pour autant y appartenir. Au bout d’un moment on n’appartient à nulle part au fond… Et en Inde, les étrangers ne se fondent jamais vraiment dans le paysage…

Ce qu’il voulait certainement dire, c’est qu’il se sentait à l’aise, moins largué qu’un touriste… 

Voilà, six ans… Deux à Pune, trois à Mumbai, un à Delhi. Mais l’heure n’est pas encore au bilan de cette année de ouf… Bientôt… Je suis simplement contente d’être encore en vie, saine d’esprit et nerveusement à peu près stable !

mercredi, 14 novembre 2012

Le grand retour!

Je n’ai pas écrit depuis un moment…

Histoire de conjoncture.

Le boulot a pris une part disproportionnée dans ma vie (en termes de temps et de complexité) et même si il y a des situations qui pourraient m’occuper des pages entières, je préfère ne pas en parler en ligne. Et puis conséquemment, ça ne m’a pas laissé plus beaucoup de temps pour blablater.

Ma vie privée est également sans-dessus-dessous. Carpe diem est mon motto.

Donc ma vie c’est un peu ça cette année : 

 

Ou plutôt ça :

Bref, IndianSamourai dans toute sa splendeur !

lundi, 20 août 2012

De galère automobile et d’hospitalité indienne

Quatre jours après l’arrivée de mon véhicule, je me suis engagée à aller dîner avec un client à Bab-el-Oued (plus de 20 kilomètres de chez moi quoi). Et de nuit. Et tout le monde qui te dit que c’est pas safe à Delhi (pas safe d’être une fille au volant, pas safe de conduire la nuit à cause des bourrés qui font n’importe quoi).

 

Bénis soit mon Blackberry et Google Map !! Je suis arrivée à destination sans encombre, avec 9 minutes de retard. Enfin, à destination, disons que je suis arrivée dans le quartier de destination. Et au moment où j’allais appeler mon commercial pour plus de précisions sur le lieu de rendez-vous, ma batterie me lâche. Oh p… Et je fais quoi maintenant ?? Je tourne pendant un quart d’heure, espérant tomber sur le restaurant par miracle. Peau de balle. J’envisage de rentrer chez moi mais je ne pourrais prévenir mon client qu’une heure plus tard et ça ne se fait pas.

 

Et puis il est vingt heures passées, tous les magasins sont fermés…

Je trouve un magasin d’électronique bien éclairé, je me gare en catastrophe et demain un chargeur de Blackberry. Ils m’indiquent un magasin en face. Je ne trouve pas. Je retourne au magasin. Je dois avoir l’air désespérée à agiter mon téléphone et mes clés de voiture comme une débile parce qu’ils me proposent un siège et un chargeur !!

J’ai donc passé les vingt minutes suivantes à attendre mon commercial en regardant Rocky dans une des télés avec les types du magasin qui visiblement retardaient la fermeture juste pour moi !!

 

Voilà ! Voilà pourquoi j’aime l’Inde.