mardi, 04 juin 2013
Mon quotidien à Mumbai - La balade matinale en rickshaw
Alors voilà comment ça commence : par une traversée de 10 minutes en rickshaw (où en voiture les jours où je suis bien réveillée et ai le courage d’aller jouer à Mario Kart version télé-réalité – le fait d’être bien réveillée a son importance ici, vu que sinon je dois me frayer un passage dans la foule à coups de rétroviseurs et ça plait pas toujours, va comprendre…):
Mon itinéraire vu du ciel, à Mumbai
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dimanche, 02 juin 2013
Mon quotidien à Mumbai
On me demande souvent à quoi ressemble mon quotidien en Inde. Alors voilà!
Tous les matins je me fais réveiller par les cloches du temple d’Hanuman qui jouxte ma maison. En fait non, elles ne me réveillent plus même si les premiers matins ça m’a un peu fait paniquer ! La saison des mariages se termine aussi, donc j’espère qu’il y aura moins de mariages : j’aime bien l’esprit festif mais c’une sacrée fanfare et un sacré boucan juste en bas de chez moi tous les soirs quasiment !
J’habite à 15 minutes en rickshaw/voiture de mon bureau et je traverse un bidonville à chaque fois, pas facile de circuler ! Sinon 30 minutes de marche par la plage. Le seul inconvénient c’est tous les Indiens (surtout les gosses en fait) qui me alpaguent ; ça me décourage d’y aller…
Je travaille beaucoup, souvent une dizaine d’heures par jour. Le midi je mange des fruits ou bien on commande de l’Indien (j’adore le Butter chicken).
Le soir je vais souvent boire un verre à la terrasse du Novotel, avec une collègue ou des amis. J’essaye de faire du sport mais en ce moment il fait un peu chaud pour sortir (alors courir j’en parle pas). Je me fais souvent livrer mes courses (je vais seulement au marché le week-end pour les produits frais) et je cuisine mon diner – donc finalement je mange assez peu Indien.
Mon quotidien est souvent ponctué d’emmerdes diverses et variées : réparer la porte du placard, la clim qui tombe en panne, les infiltrations du voisin, le laveur de voiture qui a disparu, mon chat qui attaque la femme de ménage, Internet qui bug, les fils électriques qui grillent à cause de la surchauffe, ma batterie de voiture qui est morte etc. J’ai appris à prendre les choses avec philosophie : ça finira bien par remarcher… En plus l’avantage de ce pays c’est que l’électricien vient même à 22 heures (surtout dans mon quartier bidonville)…
Et le week-end je me repose. Ou bien je vais à la piscine. Je remplis le frigo. Je fais la fête dans un des endroits branchouilles de Mumbai (une quinzaine d’endroits je dirais). Je me fais masser. Rien de bien excitant à faire ! Ah oui, en plus de lire et jouer au Sudoku, je passe aussi pas mal de temps à écrire pour mon blog.
Ceci étant dit je ne vis pas beaucoup ma routine parce que je me déplace beaucoup, pour le boulot et perso, en Inde et à l’étranger. Je suis en moyenne partie 2 jours par semaine je pense… Et en Inde il t’arrive un truc « extraordinaire » presque tous les jours donc pas trop de train-train !
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jeudi, 30 mai 2013
Histoires de permis, et de flics...
La blague!
Ca fait maintenant près d’un an que je conduis en Inde…
J’avais bien essayé de me faire faire un permis à Delhi mais vu que tous mes documents étaient enregistrés à Mumbai (notamment mon permis de résidence), j’ai dû jeter l’éponge (non sans aller passer une matinée dans le dédale kafkaïen du RTO de Delhi…).
Par acquis de conscience, j’ai retenté l’expérience à Mumbai. Une fois trouvée l’auto-école j’ai apporté mes papiers : passeport et visa, permis de conduire français, permis de résidence, contrat de location et facture. Evidemment là y a eu un hic parce qu’à moins d’un mois de prise de possession de l’appartement je n’avais pas de facture… Et bien je ne me suis pas énervée, non non, Indian style, j’ai laissé mes papiers et suis revenue un mois et demi plus tard avec une facture ! Et 3 500 roupies (environ 60 euros).
Il a ensuite suffit que je harcèle l’auto-école pour qu’ils m’emmènent au RTO. Dans une espèce de hangar vide, deux bureaux, quatre chaises, deux ordinateurs antiques et deux personnes qui te prennent ta photo et tes empreintes. Surréel. Mais en trente minutes c’était bouclé. J’ai eu vieux doute quand il m’a dit que le permis serait envoyé par la Poste – vu que je ne suis jamais chez moi en journée – mais inutile de monter sur ses grand-chevaux, c’est la seule option. Je me suis dit que j’irais faire un sitting à La Poste au bout d’un mois si je recevais rien et puis c’est tout !
Trois semaines plus tard, par un beau mardi, mes amis reçoivent le fameux permis à la maison !! Comme quoi, rien n’aurait servi de s’énerver…
Le samedi suivant nous allons étrenner le fameux bout de plastique ; je conduis mes potes en ville.
Depuis le temps que je conduis je n’ai jamais eu de problème : j’ai adopté le style de conduite local alors je ne me fais pas trop repérer ;) Je ne me suis fait arrêter que deux fois (et seulement à Delhi). La première fois : le flic a tapé un délire parce que je parlais au téléphone en bluetooth ; je lui ai dit que non, j’étais en train de chanter et quand il a voulu prendre mon portable je suis partie. Je pense qu’il était juste curieux d’une étrangère au volant…
La deuxième fois, je sais pas trop comment je m’étais démerdée pour arriver au milieu d’un énorme carrefour à contresens. Un peu bloquée par la panique et toutes les voitures qui m’arrivaient dessus je suis restée arrêter. Et quand j’ai vu un policier qui me faisait signe de l’autre côté, je l’ai pris comme objectif et me suis dirigée tout doucement vers lui. Arrivée à sa hauteur, j’ai baissé ma vitre, lui ai fait mes yeux doux, balancé un « sollllly » et ai continué ma route. Ni vu ni connu j’t’embrouille.
Mais nous revoilà à Mumbai. J’étais donc au volant de ma voiture, contente d’avoir échappé aux flics qui arrêtaient les véhicules en dépassement de vitesse sur le Sea Link. Arrivée au bout du pont je vois un feu rouge. Qui semble ne servir à rien. J’étais donc en train de m’interroger sur l’intérêt de m’arrêter au feu quand mon voisin de droite le grilla ! Evidemment je l’ai suivi… Et évidemment je me suis fait arrêter.
J’étais presque contente de donner mon permis tout neuf !! Sauf que là tiens-toi bien le flic me dit que la procédure c’est de garder mon permis au poste de police de Worli et que je devrais aller le chercher. Et alors là je pète un câble : y a même pas moyen ! Et vas-y que je lui ordonne de me rendre mon permis tout de suite. Que d’abord son feu on le voit pas. Et que pourquoi il a pas arrêté l’autre voiture ? Je veux mon permis tout de suiiiiiite !!
100 roupies (1,5€) plus tard (pas cher payé pour tous les feux que j’ai grillés…), un reçu en main (oui oui je n’ai pas payé le policier) et mon permis dans la poche nous repartons…
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