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mercredi, 05 août 2009

Toi le frère qui est venu...

Et voilà, un Raksha Bandhan de plus… C’est la fête des frères et sœurs. Mais cette année, c’est spécial : je vais pouvoir nouer un bracelet au poignet de mon frère qui est en visite !! Si c’est pas trop fort…

 

Alors voici ce que j’avais écrit l’année dernière sur ce festival : http://www.indiansamourai.com/tag/raksha-bandhan

 

Pour en revenir à mon frère Adrien : premier week-end « acclimatation en douceur » à Matheran : pas de voiture, juste du scrabble et des balades, parfois sous le soleil, parfois sous la flotte (http://www.indiansamourai.com/tag/matheran - enfin là les photos vont être différentes parce que c’était tout vert avec la mousson !).

Nous partons aujourd’hui pour 3 jours à Udaipur…

 

Happy Rakhi !

mercredi, 15 juillet 2009

La brosse à dent

Après deux ans et demi de relation, je peux m’autoriser à quelques lignes sur ma relation avec Shiv. Honnêtement nous sommes plus un couple avec des différences homme-femme, voire même Shiv-Emilie que Indien-Française et je ne sais jamais sur quel dos mettre nos « clashs » : la différence culturelle, la différence de genre ou tout simplement la différence de personnalité ? A part pour la bouffe c’est hyper difficile !!

 

Mais voici un épisode qui illustre bien cette question épineuse :

 

Un matin, au tout début, alors que je dormais chez lui, je lui demandai sa brosse à dent. C’est pas que j’aime me laver les dents avec les brosses des autres mais je suis prête à ce sacrifice plutôt que de refouler du bec toute la journée… Il m’a donc prêté sa brosse, sans rien manifester

 

Quelques mois plus tard, je lis un livre, The French Lover (comment ne pas lire un livre pareil, une Indienne à Paris qui se fait avoir par un donjuan de chez nous ??) et découvre un cliché sur les Français (un parmi tant d’autres dont regorge le livre) que je ne connaissais pas. Je m’explique. L’héroïne, une Indienne envoyé en France pour rejoindre son mari indien, après s’être fait avoir par un donjuan de chez nous et quitté le domicile, se réfugie chez une copine de l’usine. Laquelle se révèle lesbienne (bah voyons) et pique la brosse à dent de l’Indienne. Alors là c’en est trop ! Passe encore les attouchements sexuels, mais la brosse à dent, alors là elle dit non. Elle va en acheter une nouvelle, révoltée contre ce manque d’éducation typiquement français…

 

Quelques mois plus tard, je parlais de ce passage à ma mère et ajoutai que Shiv n’avait rien dit quand je lui avais pris sa brosse à dent. Et c’est ma mère qui a trouvé dégueu que j’utilise sa brosse à lui !!!

 

Quelques semaines plus tard, je raconte toute la chose à Shiv, qui finit par m’avouer que si, au début ça l’a choqué – il a bien caché son jeu le fourbe – mais qu’il n’a rien osé dire et s’est habitué. J'ai donc demandé s'il me cachait d'autres choses du style... Devinez la réponse? Mais non... A moi de découvrir les choses au fur et à mesure!!

 

Conclusion ? Aucune idée, je suis encore confuse !!

mercredi, 08 juillet 2009

Poule mouillée?

Ce matin, j’ai hésité à aller travailler. Non non pas par fainéantise mais plutôt cas de force majeure : la pluie. Et oui, c’est le bruit qui m’a réveillée (enfin, en plus de mon réveil). Pas le bruit des travaux d’à côté ni des rickshaws dans la rue mais le bruit de la pluie. Des trombes.

 

Après mûre réflexion enfoncée sous les draps comme un soir d’orage à la campagne, j’ai fini par me dire que si je me laissais déborder (c'est le cas de le dire!) dès le premier matin de pluie ça n’allait pas le faire et je me suis donc extirper du lit, motivée…

 

Je suis quand même arrivée un peu en retard : il m’a fallu du temps pour décider que porter. Notamment les chaussures… Vous me croirez ou pas, j’ai mis les bottes de côté – pas d’humeur à jouer Martine part à la pêche aujourd’hui (le prends pas mal Martine) – et opté pour les ballerines. C’est vite mouillé mais ça sèche vite aussi ! Un K-Way et j’étais parée.

Sauf qu’arrivée au rez-de-chaussée, y avait 5 centimètres d’eau… Je suis donc remontée dare-dare enfiler mes magnifiques bottes bleues et suis partie travailler, ignorant les blagues du rickshaw qui m’a conduite (facile, j’ai rien compris !).

 

La mousson à Bombay, ça promet !